MELBOURNE, mardi 10 juin 2014 (Flash d’Océanie) – L’apparition dans le ciel de Melbourne d’un Jésus flottant pour le compte d’une société de paris en ligne, à l’occasion de la Coupe du Monde de football au Brésil, a provoqué le courroux de l’église australienne, rapporte la presse locale.
Cette montgolfière, dont la forme réplique assez fidèlement la célèbre statue de Jésus le Rédempteur dominant la Baie de Rio, est en fait une campagne publicitaire innovante de la société de paris Sportsbet, qui mise à fond sur l’effet Coupe du Monde pour inciter le public à parier sur les matches.
Une technique qui n’a pas été du goût du Révérend père Tim Costello, qui préside justement un groupe de travail chargé d’examiner, au sein des églises australiennes, le phénomène des jeux de hasard.
Il n’a pas hésité mardi à dénoncer, via ce coup publicitaire, ce qu’il qualifie d’ « arrogance » et de « manque total de responsabilité civique » de la part des sociétés à l’origine de ce genre de pratiques.
Le responsable religieux s’indigne notamment contre l’absence de domaines sacrés et le fait qu’après les casinos, les salles de jeux et la télévision, les paris semblent maintenant envahir « le ciel ».
La société, pour sa part, a fait savoir, en réponse, qu’elle n’entendait pas retirer son ballon du ciel de Melbourne.
« Certains ont droit d’exprimer leur opinion, mais de notre point de vue, et forts de plus d’un demi-million de ‘folllowers’ sur les réseaux sociaux, nous sommes convaincus que nous nous adressons au bon public et, justement, il semble que ce public ait une opinion différente », a lancé Matthew Campbell, porte-parole de la société Sportsbet.
Il précise aussi que cette campagne n’avait pas pour seul but d’inciter les gens à parier, mais, de manière plus générale, de soutenir le onze national, les "Socceroos", pour lesquels cette Coupe du Monde est une des rares auxquelles elle ait participé.
pad
Cette montgolfière, dont la forme réplique assez fidèlement la célèbre statue de Jésus le Rédempteur dominant la Baie de Rio, est en fait une campagne publicitaire innovante de la société de paris Sportsbet, qui mise à fond sur l’effet Coupe du Monde pour inciter le public à parier sur les matches.
Une technique qui n’a pas été du goût du Révérend père Tim Costello, qui préside justement un groupe de travail chargé d’examiner, au sein des églises australiennes, le phénomène des jeux de hasard.
Il n’a pas hésité mardi à dénoncer, via ce coup publicitaire, ce qu’il qualifie d’ « arrogance » et de « manque total de responsabilité civique » de la part des sociétés à l’origine de ce genre de pratiques.
Le responsable religieux s’indigne notamment contre l’absence de domaines sacrés et le fait qu’après les casinos, les salles de jeux et la télévision, les paris semblent maintenant envahir « le ciel ».
La société, pour sa part, a fait savoir, en réponse, qu’elle n’entendait pas retirer son ballon du ciel de Melbourne.
« Certains ont droit d’exprimer leur opinion, mais de notre point de vue, et forts de plus d’un demi-million de ‘folllowers’ sur les réseaux sociaux, nous sommes convaincus que nous nous adressons au bon public et, justement, il semble que ce public ait une opinion différente », a lancé Matthew Campbell, porte-parole de la société Sportsbet.
Il précise aussi que cette campagne n’avait pas pour seul but d’inciter les gens à parier, mais, de manière plus générale, de soutenir le onze national, les "Socceroos", pour lesquels cette Coupe du Monde est une des rares auxquelles elle ait participé.
pad
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti