PAPARA le 8 juin 2014. Au terme du round 4, Ryan Fox a réussi à conserver l'avance acquise mercredi et jeudi pour remporter cet open international de golf, empochant ainsi un 'prize money' d'environ 2 millions fcp.
Le directeur de course Yvonnick Raffin a déclaré que 'le tournoi s'est super bien passé, du beau temps, du beau monde et des bons scores. Le vainqueur gagne cet open avec - 20, un peu moins bien qu'il y a deux ans, le deuxième Kieran Muir à – 19 et le troisième Tim Hart à – 16.' Rappelons que l'année dernière l'open n'avait pas eu lieu pour un question d'organisation. 'Cette année les sponsors ont répondu présent, le pays a répondu présent, les spectateurs également. On a jamais dépassé 160 participants pour le 'pro am', là on bat notre record avec 190 participants le dimanche par équipe, cela montre l'intérêt des gens pour ce sport' souligne Yvonnick.
La compétition s'est déroulée sur 7 jours avec les juniors, les parties qualificatives pour les amateurs et finalement le pro am, suivi par la journée de dimanche par équipe. (Résultats complets tahiti-golfopen.com)
Ryan Fox, vainqueur de l'open international (trad approx) :
« Cela a été beaucoup plus difficile qu'en 2012 (…) J'ai vraiment bien joué les trois premiers jours, aujourd'hui je n'ai pas joué si bien, mais j'ai eu assez de chance pour rester premier. (...) J'ai vraiment bien aimé. Tahiti est probablement le meilleur tournoi parmi ceux que nous avons avons durant l'année. J'ai des amis ici maintenant, là où nous habitons. Je me suis vraiment amusé, Tahiti est vraiment un bon choix de destination. »
Kirianu Blais a grandi à Tahiti :
« Je n'ai pas été très bon aujourd'hui. J'avais établi une stratégie où il fallait attaquer à fond pour essayer de faire le meilleur score possible, malheureusement les 'putts' sont pas rentrés. On sait que lorsqu'on ne rentre pas les putts, c'est dur de 'scorer'. Je me suis accroché, j'ai eu une mauvaise passe au 8 et au 9, derrière j'ai réussi à réagir et à faire de bons scores donc j'ai fait – 2 aujourd'hui. Je fais un bilan du tournoi qui est à peu près correct. Je n'ai plus grand chose à prouver, je cherche à gagner, cette année ça ne l'a pas fait. J'ai vécu toute ma vie à Tahiti puis je suis parti quelques temps en Europe pour jouer, cela s'est plutôt bien passé. J'ai réussi à passer mon diplôme d'enseignant et je vis en Calédonie depuis un an et demi . »
« Atimaono est mon terrain depuis que je suis tout petit, donc je l'aime bien. L'entretien, depuis ces deux dernières années, n'a pas été à la hauteur du parcours, ce qui est dommage, car cela nous pénalise un petit peu, nous les pros quand on arrive. Quand les 'greens' ne sont pas hyper bons c'est toujours un petit peu frustrant, c'est assez aléatoire, il faut une part de réussite. Mon prochain objectif est l'open du Queensland en Australie normalement fin août, ensuite le PG Championship en Calédonie. »
Guillaume Vaita, avait été 2ème en 2012 :
« Ce tournoi a commencé de façon décevante, dû a un excès de pression externe mais en même temps c'était sûrement dû à une fatigue physique et nerveuse d'une longue saison au Etats Unis que je vais finir sur une petite semaine de repos, avant d'y retourner et de poursuivre le reste de la saison, jusqu'à novembre j'imagine...Oui, un départ très très lent qui m'a mis loin de 'la gagne' en fait. Après cela a progressé un petit peu jusqu'à aujourd'hui où le résultat a montré mon niveau de jeu actuel mais il a fallu faire des petits changements surtout au niveau mental et c'est là qu'Antony Pheu m'a aidé, donc merci à lui. Un merci aussi à la famille. »
« Depuis ma 2ème place en 2012, j'ai fait beaucoup de golf, d'apprentissage. Je vis toujours aux Etats Unis à Campbell en Caroline du Nord, là où j'allais à l'université. Le golf devient un vrai boulot. L'année dernière ce n'était très bon mais j'ai appris de toutes mes erreurs et cette année je suis bien placé et ce n'est que le début je pense. »
« A l'extérieur on me dit 'ah mais tu ne fais pas de surf, pourquoi t'es sorti de ton île pour jouer au golf ?' La compétition c'est ce que j'aime et il n'y en a pas assez à Tahiti, c'est pour cela qu'il fallait que je m'exporte là où il y en a tout le temps. » SB