PAPEETE, le 7 juin 2014 ( COMMUNIQUE) La première commission tripartite s’est tenue vendredi 6 juin 2014 à la présidence, en présence du gouvernement, des représentants patronaux et des représentants des syndicats. Chaque délégation était composée de 7 membres, accompagné chacun d’un observateur, ce dernier ne prenant pas part aux discussions. La délégation gouvernementale était naturellement conduite par le Président Gaston FLOSSE.
Dans son allocution de bienvenue le président a rappelé «qu’aux yeux de la population nous portons tous une grande responsabilité, car notre Pays va mal et nos concitoyens attendent de nous que nous fassions preuve de responsabilité et d’audace pour sortir notre pays de la crise dans laquelle il est enlisé. » Après avoir dressé un portrait de la situation du pays, le Président a rappelé en quelques chiffres le poids de l’héritage post-taui : « 54 milliards de dettes, 15.000 emplois détruits au cours de la décennie écoulée, sans compter les milliers d’emplois qui n’ont pas été créés pour absorber les jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi, et que l’on estime à 2.500 par an. Il y a un chiffre qui ne trompe pas, celui du nombre d’inscrits au RST qui est passé de 44.000 en 2004 à près de 80.000 au début de 2014, soit presque le double».
« Si nous considérons au regard du recensement de 2012 que la population de moins de 18 ans et celle de plus de 65 ans représentent au bas mot 40% de la population totale des 270.000 habitants, il nous faut constater que les 60% restant représentent environ 160.000 personnes qui constituent la population en âge de travailler, et que la moitié d’entre elle émarge donc au RST. Ces chiffres doivent nous interpeller. Ils sont effrayants. Qu’on le veuille ou non, voilà l’héritage de Monsieur TEMARU que nous n’avons pas fini de payer », a déclaré le Président.
Gaston FLOSSE a conclu son intervention en appelant chacun à changer son regard sur le monde qui nous entoure : « Nous devons changer notre regard sur le monde qui nous entoure et adapter nos règles aux nouvelles donnes. C’est faire preuve de pragmatisme, je dirais simplement, faire preuve d’intelligence. Nous sommes réunis ensemble dans ce but, pour regarder ensemble comment nous pouvons accompagner les mutations de notre Pays qui est à un tournant décisif. Ne nous leurrons pas, soit nous réussissons ensemble, soit nous échouons ensemble. Dans la situation dans laquelle se trouve notre Pays, un nouvel échec lui serait fatal, et les Polynésiens ne nous le pardonneraient pas. »
Terminant sur une note optimiste, le Président a indiqué qu’il avait confiance, dans la conscience de chacun à prendre l’exacte mesure de la situation, et dans la volonté de tous de travailler ensemble pour trouver des solutions, privilégier le consensus et parvenir au redressement du Pays. Il s’est déclaré confiant sur les projets mis en place par le gouvernement pour relancer la commande publique et le tourisme, notamment avec les grands projets chinois.
La rencontre a duré près de 2h30 et s’est déroulée dans un climat constructif. D’un commun accord il a été décidé de fixer la périodicité de la commission tripartite au premier jeudi de chaque mois. Ce rendez-vous mensuel sera précédé d’une commission de travail composée de 5 membres par délégation, soit 15 au total, qui sera chargée de travailler sur les points retenus et de présenter les propositions devant la commission tripartite. La première réunion de travail se tiendra jeudi 12 juin 2014 à 16H. Elle portera sur l’évolution du code du travail dans le secteur du bâtiment, premier secteur concerné par le démarrage des grands chantiers.
Dans son allocution de bienvenue le président a rappelé «qu’aux yeux de la population nous portons tous une grande responsabilité, car notre Pays va mal et nos concitoyens attendent de nous que nous fassions preuve de responsabilité et d’audace pour sortir notre pays de la crise dans laquelle il est enlisé. » Après avoir dressé un portrait de la situation du pays, le Président a rappelé en quelques chiffres le poids de l’héritage post-taui : « 54 milliards de dettes, 15.000 emplois détruits au cours de la décennie écoulée, sans compter les milliers d’emplois qui n’ont pas été créés pour absorber les jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi, et que l’on estime à 2.500 par an. Il y a un chiffre qui ne trompe pas, celui du nombre d’inscrits au RST qui est passé de 44.000 en 2004 à près de 80.000 au début de 2014, soit presque le double».
« Si nous considérons au regard du recensement de 2012 que la population de moins de 18 ans et celle de plus de 65 ans représentent au bas mot 40% de la population totale des 270.000 habitants, il nous faut constater que les 60% restant représentent environ 160.000 personnes qui constituent la population en âge de travailler, et que la moitié d’entre elle émarge donc au RST. Ces chiffres doivent nous interpeller. Ils sont effrayants. Qu’on le veuille ou non, voilà l’héritage de Monsieur TEMARU que nous n’avons pas fini de payer », a déclaré le Président.
Gaston FLOSSE a conclu son intervention en appelant chacun à changer son regard sur le monde qui nous entoure : « Nous devons changer notre regard sur le monde qui nous entoure et adapter nos règles aux nouvelles donnes. C’est faire preuve de pragmatisme, je dirais simplement, faire preuve d’intelligence. Nous sommes réunis ensemble dans ce but, pour regarder ensemble comment nous pouvons accompagner les mutations de notre Pays qui est à un tournant décisif. Ne nous leurrons pas, soit nous réussissons ensemble, soit nous échouons ensemble. Dans la situation dans laquelle se trouve notre Pays, un nouvel échec lui serait fatal, et les Polynésiens ne nous le pardonneraient pas. »
Terminant sur une note optimiste, le Président a indiqué qu’il avait confiance, dans la conscience de chacun à prendre l’exacte mesure de la situation, et dans la volonté de tous de travailler ensemble pour trouver des solutions, privilégier le consensus et parvenir au redressement du Pays. Il s’est déclaré confiant sur les projets mis en place par le gouvernement pour relancer la commande publique et le tourisme, notamment avec les grands projets chinois.
La rencontre a duré près de 2h30 et s’est déroulée dans un climat constructif. D’un commun accord il a été décidé de fixer la périodicité de la commission tripartite au premier jeudi de chaque mois. Ce rendez-vous mensuel sera précédé d’une commission de travail composée de 5 membres par délégation, soit 15 au total, qui sera chargée de travailler sur les points retenus et de présenter les propositions devant la commission tripartite. La première réunion de travail se tiendra jeudi 12 juin 2014 à 16H. Elle portera sur l’évolution du code du travail dans le secteur du bâtiment, premier secteur concerné par le démarrage des grands chantiers.
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