PAPEETE, le 5 juin 2014 - En représentation à Tahiti pour la première fois, les filles du Crazy Horse présentent un spectacle qui se veut très sexy mais toujours élégant, dans la tradition la plus artistique du cabaret parisien. La première a lieu ce jeudi 5 juin, mais le spectacle continue jusqu’à lundi soir.
Sept représentations du spectacle du Crazy Horse sont programmées du jeudi 5 juin au lundi 9, une occasion unique de découvrir ce show parisien. Les danseuses, nues, sont habillées par des jeux de lumière et la créativité de la danse.
Pour leur étape à Tahiti, ce sont 7 tonnes de matériel qui ont été transportées jusqu’ici par bateau, en particulier tout le décors, les costumes et les lumières pour transformer le grand théâtre de la Maison de la Culture en une vraie succursale du cabaret parisien.
Le staff de 19 personnes, dont 10 danseuses, se prépare depuis une semaine. Arrivées samedi, les danseuses en particulier ont déjà visité Tahiti et Moorea, fait un tour en pirogue et surtout assisté au spectacle de danse tahitienne de Tahiti Ora. « Les filles ont été très impressionnées par le tour de hanche des danseuses, et franchement elles n’y arrivent pas. C’était très inspirant… » confie Andrée Deissenberg, directrice générale du Crazy Horse. Peut-être que ces souvenirs leur donneront des idées pour leur prochain spectacle ?
Un spectacle qui commence en 1951
Le spectacle Forever Crazy, présenté à l’occasion de la tournée mondiale de la troupe depuis 2010, est un hommage à Alain Bernardin, le fondateur de Crazy Horse Paris en 1951. Le succès de ce spectacle sexy et avant-gardiste lui doit tout, et ce sont donc des tableaux créés par le père fondateur lui-même qui sont présentés, entrecoupés de tableaux d’inspiration plus modernes, par exemple un sur la crise.
La différence entre le cabaret parisien et le Crazy Horse ? « Le Crazy c’est un genre unique, une signature artistique. Le Lido ou le Moulin Rouge ce n’est pas pareil, ils ont de grandes salles, pas de nudité, pas de jeux de lumière, aucune personnalisation du spectacle pour les danseuses, et leur thématique est très orientée vers le Paris d’il y a 50 ans » assure la directrice.
Pour la petite histoire, l’arrivée de ce spectacle à Tahiti doit tout à Marc Slama, qui voulait amener un grand show à Tahiti. Il a fait tout le tour des shows parisiens pour essayer de les convaincre de venir au fenua. Sans son intervention, jamais l’idée ne serait venue aux directeurs du cabaret d’inclure notre petite île au milieu de Cannes, Montréal, Madrid, Moscou, ou Beyrouth…
Prix :
Il reste encore des places pour le spectacle, dans les derniers soirs. Elles coutent 10 000 ou 12 000 Fcfp en tarif normal, 5000 Fcfp en tarif étudiant et 9000 Fcfp pour plus de 10 places (tarif CE).
Sept représentations du spectacle du Crazy Horse sont programmées du jeudi 5 juin au lundi 9, une occasion unique de découvrir ce show parisien. Les danseuses, nues, sont habillées par des jeux de lumière et la créativité de la danse.
Pour leur étape à Tahiti, ce sont 7 tonnes de matériel qui ont été transportées jusqu’ici par bateau, en particulier tout le décors, les costumes et les lumières pour transformer le grand théâtre de la Maison de la Culture en une vraie succursale du cabaret parisien.
Le staff de 19 personnes, dont 10 danseuses, se prépare depuis une semaine. Arrivées samedi, les danseuses en particulier ont déjà visité Tahiti et Moorea, fait un tour en pirogue et surtout assisté au spectacle de danse tahitienne de Tahiti Ora. « Les filles ont été très impressionnées par le tour de hanche des danseuses, et franchement elles n’y arrivent pas. C’était très inspirant… » confie Andrée Deissenberg, directrice générale du Crazy Horse. Peut-être que ces souvenirs leur donneront des idées pour leur prochain spectacle ?
Un spectacle qui commence en 1951
Le spectacle Forever Crazy, présenté à l’occasion de la tournée mondiale de la troupe depuis 2010, est un hommage à Alain Bernardin, le fondateur de Crazy Horse Paris en 1951. Le succès de ce spectacle sexy et avant-gardiste lui doit tout, et ce sont donc des tableaux créés par le père fondateur lui-même qui sont présentés, entrecoupés de tableaux d’inspiration plus modernes, par exemple un sur la crise.
La différence entre le cabaret parisien et le Crazy Horse ? « Le Crazy c’est un genre unique, une signature artistique. Le Lido ou le Moulin Rouge ce n’est pas pareil, ils ont de grandes salles, pas de nudité, pas de jeux de lumière, aucune personnalisation du spectacle pour les danseuses, et leur thématique est très orientée vers le Paris d’il y a 50 ans » assure la directrice.
Pour la petite histoire, l’arrivée de ce spectacle à Tahiti doit tout à Marc Slama, qui voulait amener un grand show à Tahiti. Il a fait tout le tour des shows parisiens pour essayer de les convaincre de venir au fenua. Sans son intervention, jamais l’idée ne serait venue aux directeurs du cabaret d’inclure notre petite île au milieu de Cannes, Montréal, Madrid, Moscou, ou Beyrouth…
Prix :
Il reste encore des places pour le spectacle, dans les derniers soirs. Elles coutent 10 000 ou 12 000 Fcfp en tarif normal, 5000 Fcfp en tarif étudiant et 9000 Fcfp pour plus de 10 places (tarif CE).
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