PAPEETE, 4 juin 2014 - La vague de Teahupoo doit servir de cadre à une superproduction hollywoodienne dont les scènes locales seront tournées début septembre prochain.
"Un jeune agent infiltré du FBI parvient à intégrer un gang de voleurs qui partagent un intérêt commun pour les sports extrêmes" : c’est le synopsis imaginé par le scénariste Kurt Wimmer pour le remake du film policier Point Break, dont plusieurs scènes doivent être tournées localement entre le 29 août et le 6 septembre prochains, en utilisant pour cadre la vague de Teahupoo.
La date de sortie en salle est programmée pour septembre 2015. En 1991, la version originale avait bénéficié d’un budget de 24 millions de dollars. Le nouvel opus de cette superproduction hollywoodienne mobilise un budget de 100 millions USD. Pour les quelques scènes tournées en Polynésie française, la production a prévu une dépense de 270 millions Fcfp dont un tiers directement reversé aux prestataires locaux.
La production envisage 100 billets d’avions à destination de Tahiti et le transport de 10 tonnes de fret pour le tournage, début septembre. Sur place, la prise en charge des 50 techniciens étrangers et des 40 recrutés localement nécessite 800 nuitées, 2400 repas et 20 véhicules de location pendant deux semaines. Sept bateaux seront loués pour chaque jour de tournage et un hélicoptère.
Le film sera distribué aux Etats-Unis par la Warner Bros sur 3000 écrans de cinéma. La distribution mondiale est confiée à Lionsgate et pourrait concerner 2000 écrans supplémentaires. Une belle promotion pour Tahiti et la célèbre vague de Teahupoo.
"Un jeune agent infiltré du FBI parvient à intégrer un gang de voleurs qui partagent un intérêt commun pour les sports extrêmes" : c’est le synopsis imaginé par le scénariste Kurt Wimmer pour le remake du film policier Point Break, dont plusieurs scènes doivent être tournées localement entre le 29 août et le 6 septembre prochains, en utilisant pour cadre la vague de Teahupoo.
La date de sortie en salle est programmée pour septembre 2015. En 1991, la version originale avait bénéficié d’un budget de 24 millions de dollars. Le nouvel opus de cette superproduction hollywoodienne mobilise un budget de 100 millions USD. Pour les quelques scènes tournées en Polynésie française, la production a prévu une dépense de 270 millions Fcfp dont un tiers directement reversé aux prestataires locaux.
La production envisage 100 billets d’avions à destination de Tahiti et le transport de 10 tonnes de fret pour le tournage, début septembre. Sur place, la prise en charge des 50 techniciens étrangers et des 40 recrutés localement nécessite 800 nuitées, 2400 repas et 20 véhicules de location pendant deux semaines. Sept bateaux seront loués pour chaque jour de tournage et un hélicoptère.
Le film sera distribué aux Etats-Unis par la Warner Bros sur 3000 écrans de cinéma. La distribution mondiale est confiée à Lionsgate et pourrait concerner 2000 écrans supplémentaires. Une belle promotion pour Tahiti et la célèbre vague de Teahupoo.
Tahiti et le cinéma : il reste beaucoup à faire
Les Polynésiens ont tous en tête Le Bounty -avec Marlon Brando en 1962 ou Mel Gibson en 1983- lorsqu’on parle de productions cinématographiques à Tahiti. Mais d’autres utilisations, plus ou moins courtes de nos paysages, ont servi de décor à des films.
Même si les couleurs de l’océan sont incomparables en Polynésie française, la nature luxuriante, le soleil omniprésent, le cinéma ne semble pas très intéressé par des tournages à mener à l’autre bout du monde. Faire venir en Polynésie une équipe de tournage est compliqué : c’est loin et c’est cher comme pour n’importe quel touriste. A tel point que certains films dont l’action est supposée se dérouler à Tahiti mais dont le tournage a eu lieu à Hawaii. C’est le cas en 1998 du film d’aventures "7 jours 7 nuits" avec Harrison Ford et Anne Heche ! Si la Polynésie est approchée régulièrement par l’industrie du cinéma ce n’est souvent que par touches, pour de brèves scènes comme ce sera le cas pour le remake de Point Break. On trouve ainsi un peu de la Polynésie dans le Grand Bleu (1988), Atlantis (1991), XXX (2002) ou OSS 117 (2006). La dernière grosse production opérée sur le territoire est désormais le tournage en 2010 du film «L’ordre et la morale» de Matthieu Kassowitz qui ne doit sa production locale qu’à un refus de la Nouvelle-Calédonie.
Depuis, les décors de la Polynésie sont surtout utilisés par des productions télévisuelles et ce sont les télé-réalités qui l’emportent tout récemment avec notamment la chaîne américaine CBS venue tourner Amazing Race ou The Big Looser. Par ailleurs, la chaine française NRJ 12 diffuse en ce moment la saison 3 de l’Île des Vérités, tournée à Moorea, l’île sœur qui avait été choisie par Gully pour son nouveau jeu familial Tahiti Quest.
Pour convaincre les producteurs étrangers de venir tourner en Polynésie française, il semble manquer encore un vrai coup de pouce quand d’autres pays autorisent aux producteurs certaines exonérations de taxes pour mettre leurs territoires en avant. "Ici il n’y a pas de crédit d’impôt. Dans certains pays ce sont de véritables tapis rouge qui sont déployés pour faire venir les producteurs. Nous voudrions pourtant mettre en valeur le territoire et surtout les compétences locales aussi bien techniques que logistiques", explique Marie-Eve Tefaatau, productrice et surtout trésorière de l’association Pacific Film Development.
Cette association de professionnels essaie de promouvoir la Polynésie comme terre de tournages mais se heurte parfois à la réalité locale. "On a encore des lacunes mais on peut aussi proposer ici des techniciens polyvalents qui ne se trouvent nulle part ailleurs", poursuit-elle. Bref, la Polynésie n’a pas qu’une carte postale à faire jouer face aux gros bras des blockbusters américains.
Les Polynésiens ont tous en tête Le Bounty -avec Marlon Brando en 1962 ou Mel Gibson en 1983- lorsqu’on parle de productions cinématographiques à Tahiti. Mais d’autres utilisations, plus ou moins courtes de nos paysages, ont servi de décor à des films.
Même si les couleurs de l’océan sont incomparables en Polynésie française, la nature luxuriante, le soleil omniprésent, le cinéma ne semble pas très intéressé par des tournages à mener à l’autre bout du monde. Faire venir en Polynésie une équipe de tournage est compliqué : c’est loin et c’est cher comme pour n’importe quel touriste. A tel point que certains films dont l’action est supposée se dérouler à Tahiti mais dont le tournage a eu lieu à Hawaii. C’est le cas en 1998 du film d’aventures "7 jours 7 nuits" avec Harrison Ford et Anne Heche ! Si la Polynésie est approchée régulièrement par l’industrie du cinéma ce n’est souvent que par touches, pour de brèves scènes comme ce sera le cas pour le remake de Point Break. On trouve ainsi un peu de la Polynésie dans le Grand Bleu (1988), Atlantis (1991), XXX (2002) ou OSS 117 (2006). La dernière grosse production opérée sur le territoire est désormais le tournage en 2010 du film «L’ordre et la morale» de Matthieu Kassowitz qui ne doit sa production locale qu’à un refus de la Nouvelle-Calédonie.
Depuis, les décors de la Polynésie sont surtout utilisés par des productions télévisuelles et ce sont les télé-réalités qui l’emportent tout récemment avec notamment la chaîne américaine CBS venue tourner Amazing Race ou The Big Looser. Par ailleurs, la chaine française NRJ 12 diffuse en ce moment la saison 3 de l’Île des Vérités, tournée à Moorea, l’île sœur qui avait été choisie par Gully pour son nouveau jeu familial Tahiti Quest.
Pour convaincre les producteurs étrangers de venir tourner en Polynésie française, il semble manquer encore un vrai coup de pouce quand d’autres pays autorisent aux producteurs certaines exonérations de taxes pour mettre leurs territoires en avant. "Ici il n’y a pas de crédit d’impôt. Dans certains pays ce sont de véritables tapis rouge qui sont déployés pour faire venir les producteurs. Nous voudrions pourtant mettre en valeur le territoire et surtout les compétences locales aussi bien techniques que logistiques", explique Marie-Eve Tefaatau, productrice et surtout trésorière de l’association Pacific Film Development.
Cette association de professionnels essaie de promouvoir la Polynésie comme terre de tournages mais se heurte parfois à la réalité locale. "On a encore des lacunes mais on peut aussi proposer ici des techniciens polyvalents qui ne se trouvent nulle part ailleurs", poursuit-elle. Bref, la Polynésie n’a pas qu’une carte postale à faire jouer face aux gros bras des blockbusters américains.
Petit aperçu des grosses productions à Tahiti
Tabu / A story of the South Seas, en 1929, film muet de Murnau, tourné à Bora Bora.
Taro Le Païen, réalisé en 1935 de Richard Thorpe, ancien acteur devenu réalisateur, produit par la Metro-Goldwyn-Mayer
Les Mutinés du Bounty. Une première version hollywoodienne de 1935 de Franck Lloyd avec Clark Gable. La plus connue, celle de 1962 avec plus de 2 000 figurants. Après le tournage, Marlon Brando achète l’atoll de Teti'aroa. En 1984, une version de moindre envergure, filmée à Mo'orea, sort avec Mel Gibson et Anthony Hopkins.
Tendre voyou, 1966, Jean Becker, avec Jean-Paul Belmondo, relate les frasques d’un gigolo.
Hurricane, 1979 tourné à Bora Bora par Dino de Laurentis, est un remake du film du même nom de John Ford (1937).
Le bourreau des cœurs, 1983, réalisé par Christian Gion, tourné sur Tetiaroa avec Aldo Maccione.
Les faussaires, 1994, réalisé par Frédéric Blum avec Jean-Marc Barr et Gérard Jugnot
Love affair, 1994, des studios Gaumont, remake du film du même nom de 1939. Filmé à Tahiti avec Katharine Hepburn dans sa dernière apparition au cinéma.
Le Prince du Pacifique, d’Alain Corneau, tourné en 2000 à Huahine avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit.
South Pacific, 2001, une comédie musicale réalisée par Richard Pierce, avec Harry Connick Jr et Glenn Close
Thérapie de couple des studios Universal, tourné à Bora Bora en octobre 2008.
L’ordre et la morale, de Matthieu Kassowitz a été filmé en 2010 à Anaa et Tahiti.
Source : http://www.tahiti-tourisme.fr/
Tabu / A story of the South Seas, en 1929, film muet de Murnau, tourné à Bora Bora.
Taro Le Païen, réalisé en 1935 de Richard Thorpe, ancien acteur devenu réalisateur, produit par la Metro-Goldwyn-Mayer
Les Mutinés du Bounty. Une première version hollywoodienne de 1935 de Franck Lloyd avec Clark Gable. La plus connue, celle de 1962 avec plus de 2 000 figurants. Après le tournage, Marlon Brando achète l’atoll de Teti'aroa. En 1984, une version de moindre envergure, filmée à Mo'orea, sort avec Mel Gibson et Anthony Hopkins.
Tendre voyou, 1966, Jean Becker, avec Jean-Paul Belmondo, relate les frasques d’un gigolo.
Hurricane, 1979 tourné à Bora Bora par Dino de Laurentis, est un remake du film du même nom de John Ford (1937).
Le bourreau des cœurs, 1983, réalisé par Christian Gion, tourné sur Tetiaroa avec Aldo Maccione.
Les faussaires, 1994, réalisé par Frédéric Blum avec Jean-Marc Barr et Gérard Jugnot
Love affair, 1994, des studios Gaumont, remake du film du même nom de 1939. Filmé à Tahiti avec Katharine Hepburn dans sa dernière apparition au cinéma.
Le Prince du Pacifique, d’Alain Corneau, tourné en 2000 à Huahine avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit.
South Pacific, 2001, une comédie musicale réalisée par Richard Pierce, avec Harry Connick Jr et Glenn Close
Thérapie de couple des studios Universal, tourné à Bora Bora en octobre 2008.
L’ordre et la morale, de Matthieu Kassowitz a été filmé en 2010 à Anaa et Tahiti.
Source : http://www.tahiti-tourisme.fr/
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti