La seconde rencontre organisée ce mercredi après-midi par le ministre de l’équipement, Bruno Marty, entre la direction du Port autonome, les sociétés d’aconages de Motu uta et les syndicats (CSTP-FO et celle représentant les manutentionnaires du port) n’aura duré que deux minutes. Selon les grévistes, leur projet de protocole d’accord n’a pas été considéré. De son côté, le ministre a indiqué dans un communiqué qu’il "a finalement décidé de renvoyer les parties prenantes, à savoir la direction du Port autonome, les aconiers et les grévistes, à leurs responsabilités.".
Interviewé à la sortie du bureau du ministre mercredi, en fin d’après-midi, le secrétaire général de la centrale syndicale CSTP-FO, Patrick Galenon, a dénoncé l’attitude du ministre de l’équipement : "Monsieur le ministre se réfugie derrière un rôle de médiateur (…) en disant qu'il n'est que médiateur. Donc, il n’est plus président du conseil d’administration (ndlr : le ministre de l’équipement préside effectivement le conseil d’administration du port) et il nous ramène les discussions avec le Port autonome, les acconiers…Donc, s’ils ne veulent même pas discuter du protocole d’accord que nous avons proposé, qu’est-ce que vous voulez que l’on fasse ?".
Patrick Galenon, accompagné de Mahinui Temarii, secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de Manutention du port, et d’une forte délégation d’acconiers, sont ressortis déçus de cette rencontre qui n’aura duré en tout et pour tout…deux minutes. Pendant ce temps, Bruno Marty s’entretenaient encore avec les sociétés d’acconages ainsi que le directeur du port, Mario Banner. Ce dernier avait tout de même confirmé que les grévistes avaient laissé sortir les Produits de Première Nécessité, ainsi que les produits pharmaceutique, de la zone portuaire.
En fin de journée, la décision du ministre s’était faite connaitre par voie de presse. Dans un communiqué, Bruno Marty renvoyait toutes les parties " à leurs responsabilités.» tout en précisant qu’il restait « néanmoins vigilant à l’évolution de la situation ".
Ces rencontres stériles et à répétitions inquiètent de plus en plus les commerçants de Tahiti et des îles. Certains magasins sont déjà en rupture de stocks. "On ne va pas durer longtemps comme ça !" déclarait le propriétaire d’un établissement de Punaauia.
La situation est similaire un peu partout, jusque dans les archipels qui dépendent principalement des commandes faites sur Tahiti. Aux îles marquises, un commerçant nous a livré ses impressions : "Nous, ici, on est loin de tout. On comprend parfaitement ce qui se passe car les syndicats veulent que les règles de sécurité soient appliquées. Mais il faut aussi penser à nous. Quand est-ce qu’ils auront fini ?" demandait-il. La réponse dépend désormais des différents protagonistes qui devront prendre leurs responsabilités et ce, rapidement.
TP
Interviewé à la sortie du bureau du ministre mercredi, en fin d’après-midi, le secrétaire général de la centrale syndicale CSTP-FO, Patrick Galenon, a dénoncé l’attitude du ministre de l’équipement : "Monsieur le ministre se réfugie derrière un rôle de médiateur (…) en disant qu'il n'est que médiateur. Donc, il n’est plus président du conseil d’administration (ndlr : le ministre de l’équipement préside effectivement le conseil d’administration du port) et il nous ramène les discussions avec le Port autonome, les acconiers…Donc, s’ils ne veulent même pas discuter du protocole d’accord que nous avons proposé, qu’est-ce que vous voulez que l’on fasse ?".
Patrick Galenon, accompagné de Mahinui Temarii, secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de Manutention du port, et d’une forte délégation d’acconiers, sont ressortis déçus de cette rencontre qui n’aura duré en tout et pour tout…deux minutes. Pendant ce temps, Bruno Marty s’entretenaient encore avec les sociétés d’acconages ainsi que le directeur du port, Mario Banner. Ce dernier avait tout de même confirmé que les grévistes avaient laissé sortir les Produits de Première Nécessité, ainsi que les produits pharmaceutique, de la zone portuaire.
En fin de journée, la décision du ministre s’était faite connaitre par voie de presse. Dans un communiqué, Bruno Marty renvoyait toutes les parties " à leurs responsabilités.» tout en précisant qu’il restait « néanmoins vigilant à l’évolution de la situation ".
Ces rencontres stériles et à répétitions inquiètent de plus en plus les commerçants de Tahiti et des îles. Certains magasins sont déjà en rupture de stocks. "On ne va pas durer longtemps comme ça !" déclarait le propriétaire d’un établissement de Punaauia.
La situation est similaire un peu partout, jusque dans les archipels qui dépendent principalement des commandes faites sur Tahiti. Aux îles marquises, un commerçant nous a livré ses impressions : "Nous, ici, on est loin de tout. On comprend parfaitement ce qui se passe car les syndicats veulent que les règles de sécurité soient appliquées. Mais il faut aussi penser à nous. Quand est-ce qu’ils auront fini ?" demandait-il. La réponse dépend désormais des différents protagonistes qui devront prendre leurs responsabilités et ce, rapidement.
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