PAPEETE, le 28 mai 2014. A 57 ans, Debora Kimitete part en campagne pour les élections législatives partielles dans la première circonscription de Polynésie avec l'investiture du parti A Ti'a Porinetia. Elle n’est pas une nouvelle venue en politique puisqu’elle a été élue au Conseil municipal de Nuku Hiva durant une dizaine d’années. Mais jusqu’ici sa carrière politique se déroulait dans la proximité, particulièrement de son archipel des Marquises. Elle a ainsi participé à la création de la communauté de communes des Marquises, la CODIM et a été de 2008 à 2014 vice-présidente puis présidente de l’Association des Communes et Collectivités d’Outre-mer (ACCD’OM). Un réseau qu'elle compte mettre à profit si toutefois elle parvient à s'installer dans le fauteuil d'Edouard Fritch au Palais Bourbon. C’est en revanche la première fois que Debora Kimitete brigue un mandat national. Cette candidature à un poste national est également une première pour le parti jaune A Ti’a Porinetia. Le choix du parti de Teva Rohfritsch s'est porté, en fin de semaine dernière, sur Debora Kimitete pour "mettre en avant de nouvelles têtes" précise la candidate. Pour elle, il n'y a pas de difficultés internes au parti jaune pour trouver sa tête de liste aux législatives, "cela a été une décision mûrement réfléchie".
D’emblée, Debora Kimitete pose ses priorités et met en avant ce qui a toujours accompagné son engagement politique. «Je me battrai pour une Polynésie française où chacun a sa chance et puisse tracer son chemin de vie. Femme de dialogue, je défendrai à Paris les intérêts de tous les Polynésiens, je serai vigilante sur tous les projets de loi du gouvernement et je veillerai sur nos dotations financières dans le budget de la nation. Je serai porteuse de notre identité, de nos valeurs, de notre amour pour notre Fenua et pour la patrie». L’identité est effectivement un des piliers de la personnalité de Debora Kimitete très impliquée dans la promotion de la culture marquisienne. Mère de quatre enfants et veuve de Lucien Kimitete disparu avec Boris Léontieff en mai 2002, elle se présente également comme une femme engagée pour le développement durable, la décentralisation des archipels éloignés de Polynésie. Elle fait d’ailleurs de ce point le premier des dix engagements qu’elle prend comme candidate à la députation, parmi lesquels figurent également la nécessité d’obtenir la sécurité des financements des communes, la protection de l’environnement mais aussi le besoin de faire assumer complètement à l’Etat ses responsabilités sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires en Polynésie ; «tournons la page du nucléaire, mais la France doit assumer les choix passés » indique-t-elle. Debora Kimitete met en avant sa disponibilité pour le rôle de député «il est temps d’élire un député qui siègera vraiment à Paris et travaillera pour tous les Polynésiens pour toute la durée du mandat». Il est vrai que depuis mars dernier, Debora Kimitete n'a plus à assumer de mandat municipal.
D’emblée, Debora Kimitete pose ses priorités et met en avant ce qui a toujours accompagné son engagement politique. «Je me battrai pour une Polynésie française où chacun a sa chance et puisse tracer son chemin de vie. Femme de dialogue, je défendrai à Paris les intérêts de tous les Polynésiens, je serai vigilante sur tous les projets de loi du gouvernement et je veillerai sur nos dotations financières dans le budget de la nation. Je serai porteuse de notre identité, de nos valeurs, de notre amour pour notre Fenua et pour la patrie». L’identité est effectivement un des piliers de la personnalité de Debora Kimitete très impliquée dans la promotion de la culture marquisienne. Mère de quatre enfants et veuve de Lucien Kimitete disparu avec Boris Léontieff en mai 2002, elle se présente également comme une femme engagée pour le développement durable, la décentralisation des archipels éloignés de Polynésie. Elle fait d’ailleurs de ce point le premier des dix engagements qu’elle prend comme candidate à la députation, parmi lesquels figurent également la nécessité d’obtenir la sécurité des financements des communes, la protection de l’environnement mais aussi le besoin de faire assumer complètement à l’Etat ses responsabilités sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires en Polynésie ; «tournons la page du nucléaire, mais la France doit assumer les choix passés » indique-t-elle. Debora Kimitete met en avant sa disponibilité pour le rôle de député «il est temps d’élire un député qui siègera vraiment à Paris et travaillera pour tous les Polynésiens pour toute la durée du mandat». Il est vrai que depuis mars dernier, Debora Kimitete n'a plus à assumer de mandat municipal.
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