PUNAAUIA, le 16 mai 2014. Sans surprise le maire de la commune de Tumaraa (Raiatea) a été élu ce vendredi matin président du Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française (SPCPF). Cyril Tetuanui, candidat du Tahoeraa Huiraatira pour cette élection, a recueilli 66 voix auprès d'un parterre d'élus (chaque maire des 46 communes adhérentes et un suppléant) qui lui était largement favorable depuis que les élections municipales de mars 2014 ont porté de nombreux élus orange à la tête des communes polynésiennes. Toutefois, cette élection à la présidence du SPCF n'a pas été non plus un plébiscite en faveur du Tahoeraa. La preuve, un 2e candidat s'est présenté, avec Maihi Teriitepaiatua, maire délégué de Tevarao (Moorea) et président sortant du syndicat : il a recueilli 26 voix. Ce vendredi matin, l'élection du président du SPCPF a été suivie sur place et avec attention par le président du Pays, Gaston Flosse, venu féliciter et embrasser le vainqueur à l'issue du dépouillement.
L'année 2014 est ainsi celle de la réussite pour Cyril Tetuanui : il ad'abord été réélu maire de Tumaraa puis il accède à la présidence du SPCPF. Pourtant en septembre 2012 il avait été condamné à un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts : une peine qu'il n'a jamais accomplie puisque la Cour de cassation avait transmis, hors délai, la notification de jugement au Haut commissariat.
Sitôt élu, Cyril Tetuanui est monté à la tribune pour présider la suite de la réunion du SPCPF et a tenu un discours combatif. "C'est une lourde charge qui m'est confiée, car il va voir des moments difficiles à venir pour défendre les intérêts des communes face au Pays et à l'Etat pour faire reconnaître les communes comme des collectivités à part entière. Il va falloir qu'on nous entende, car on a des choses à dire notamment pour réformer la Code général des collectivités territoriales (CGCT). Il nous faut un code des communes adapté à la Polynésie française, comme ce qu'a obtenu la Nouvelle-Calédonie". Il vise également une réforme du mode opératoire du scrutin municipal dans les communes associées pour "éviter les difficultés du genre de ce qui s'est passé à Hitiaa O Te Ra". Interrogé sur des dossiers plus immédiats, notamment le financement du Syndicat mixte ouvert en charge des déchets dans les Îles du Vent, Cyril Tetuanui explique que le SPCPF "va trouver des solutions pour que les communes assument ces compétences".
Pour sa part, Maihi Teriitepaiatua, candidat malheureux à sa réelection à la tête du SPCPF, estime que son score de 26 voix sur 92 est l'expression d'une nouvelle attitude des tavana qui montrent une vraie volonté de voir évoluer leur statut. Maihi Teriitepaiatua a porté sa candidature "à la demande d'une partie des maires" qui ont voulu montrer qu'ils ne se soumettaient pas, sans rien dire, à la majorité et à la grosse machine du Tahoeraa. Pour autant, pour les prochaines échéances électorales à venir, en particulier pour les sénatoriales en septembre prochain, ces 26 voix n'auront pas le même poids. "Au SPCPF chaque commune vote de la même façon. Papeete ou Punaauia ont le même poids qu'une toute petite commune des archipels pour l'élection du président. Ce qui n'est pas le cas pour d'autres élections où la taille de la commune entre en ligne de compte. Pour une vraie analyse complète, ce qu'il faudrait savoir, mais il y a le secret du vote, c'est qui sont ces 26 voix : des grandes ou des petites communes"?
L'année 2014 est ainsi celle de la réussite pour Cyril Tetuanui : il ad'abord été réélu maire de Tumaraa puis il accède à la présidence du SPCPF. Pourtant en septembre 2012 il avait été condamné à un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts : une peine qu'il n'a jamais accomplie puisque la Cour de cassation avait transmis, hors délai, la notification de jugement au Haut commissariat.
Sitôt élu, Cyril Tetuanui est monté à la tribune pour présider la suite de la réunion du SPCPF et a tenu un discours combatif. "C'est une lourde charge qui m'est confiée, car il va voir des moments difficiles à venir pour défendre les intérêts des communes face au Pays et à l'Etat pour faire reconnaître les communes comme des collectivités à part entière. Il va falloir qu'on nous entende, car on a des choses à dire notamment pour réformer la Code général des collectivités territoriales (CGCT). Il nous faut un code des communes adapté à la Polynésie française, comme ce qu'a obtenu la Nouvelle-Calédonie". Il vise également une réforme du mode opératoire du scrutin municipal dans les communes associées pour "éviter les difficultés du genre de ce qui s'est passé à Hitiaa O Te Ra". Interrogé sur des dossiers plus immédiats, notamment le financement du Syndicat mixte ouvert en charge des déchets dans les Îles du Vent, Cyril Tetuanui explique que le SPCPF "va trouver des solutions pour que les communes assument ces compétences".
Pour sa part, Maihi Teriitepaiatua, candidat malheureux à sa réelection à la tête du SPCPF, estime que son score de 26 voix sur 92 est l'expression d'une nouvelle attitude des tavana qui montrent une vraie volonté de voir évoluer leur statut. Maihi Teriitepaiatua a porté sa candidature "à la demande d'une partie des maires" qui ont voulu montrer qu'ils ne se soumettaient pas, sans rien dire, à la majorité et à la grosse machine du Tahoeraa. Pour autant, pour les prochaines échéances électorales à venir, en particulier pour les sénatoriales en septembre prochain, ces 26 voix n'auront pas le même poids. "Au SPCPF chaque commune vote de la même façon. Papeete ou Punaauia ont le même poids qu'une toute petite commune des archipels pour l'élection du président. Ce qui n'est pas le cas pour d'autres élections où la taille de la commune entre en ligne de compte. Pour une vraie analyse complète, ce qu'il faudrait savoir, mais il y a le secret du vote, c'est qui sont ces 26 voix : des grandes ou des petites communes"?
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