PAPEETE, 16 mai 2014 (AFP) - Arihano Haiti, accusé d'avoir tué puis brûlé un touriste allemand dans une vallée marquisienne, puis d'avoir attaché et agressé sexuellement la compagne de celui-ci, a été dépeint jeudi comme "un homme ordinaire", devant la cour d'assises de Papeete.
Deux experts, qui intervenaient en visio-conférence depuis Libourne et Nouméa, se sont parfois contredits. Pour l'un, qui le décrit comme un "monsieur-tout-le-monde", Arihano Haiti n'est "pas manipulateur". Pour l'autre, il est "centré sur lui-même", "inverse les rôles", est "sans regrets".
En ce "séducteur", parfois "menteur", les experts ne voient toutefois pas un prédateur.
Deux ex-compagnes de l'accusé ont décrit un homme "serviable, qui faisait bien son travail". Mais elles reconnaissent aussi sa "violence". L'une d'elle a été battue par Arihano Haiti : elle avait même obtenu trois semaines d'ITT. L'autre, qui a eu un enfant avec lui, se souvient de ses "mensonges" pour cacher ses infidélités.
Pourtant, toutes d'eux gardent une haute estime du Marquisien. "Je le porterai toujours dans mon coeur", affirme l'une. Toutes deux s'accordent sur un point : "Quand on le cherche, on le trouve".
"Les témoignages reflètent la personnalité d'Arihano Haiti qui est loin d'être un monstre comme on l'entend depuis le début de ce procès : c'est un homme ordinaire qui n'est pas du tout en dehors de la société", a déclaré à l'AFP l'une de ses avocates, Me Vaitiare Algan. Selon elle, s'il a commis ce meurtre, c'est donc bien qu'il a été "agressé".
Arihano Haiti reconnaît avoir tué Stefan Ramin, mais il affirme que c'est après avoir été drogué et violé par le touriste allemand, qui n'avait pourtant aucun antécédent connu de violence ni d'homosexualité.
Pour les avocats de la partie civile, sa version des faits est "aberrante".
Arihano Haiti encourt la prison à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi soir à Papeete (samedi matin à Paris).
ML/cgd/DS
Deux experts, qui intervenaient en visio-conférence depuis Libourne et Nouméa, se sont parfois contredits. Pour l'un, qui le décrit comme un "monsieur-tout-le-monde", Arihano Haiti n'est "pas manipulateur". Pour l'autre, il est "centré sur lui-même", "inverse les rôles", est "sans regrets".
En ce "séducteur", parfois "menteur", les experts ne voient toutefois pas un prédateur.
Deux ex-compagnes de l'accusé ont décrit un homme "serviable, qui faisait bien son travail". Mais elles reconnaissent aussi sa "violence". L'une d'elle a été battue par Arihano Haiti : elle avait même obtenu trois semaines d'ITT. L'autre, qui a eu un enfant avec lui, se souvient de ses "mensonges" pour cacher ses infidélités.
Pourtant, toutes d'eux gardent une haute estime du Marquisien. "Je le porterai toujours dans mon coeur", affirme l'une. Toutes deux s'accordent sur un point : "Quand on le cherche, on le trouve".
"Les témoignages reflètent la personnalité d'Arihano Haiti qui est loin d'être un monstre comme on l'entend depuis le début de ce procès : c'est un homme ordinaire qui n'est pas du tout en dehors de la société", a déclaré à l'AFP l'une de ses avocates, Me Vaitiare Algan. Selon elle, s'il a commis ce meurtre, c'est donc bien qu'il a été "agressé".
Arihano Haiti reconnaît avoir tué Stefan Ramin, mais il affirme que c'est après avoir été drogué et violé par le touriste allemand, qui n'avait pourtant aucun antécédent connu de violence ni d'homosexualité.
Pour les avocats de la partie civile, sa version des faits est "aberrante".
Arihano Haiti encourt la prison à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi soir à Papeete (samedi matin à Paris).
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