PAPEETE, le 15 mai 2014. Comme prévu la grève dans l'éducation a été très largement suivie ce jeudi en Polynésie française. Selon des chiffres recueillis auprès du ministère local de l'Education, les grévistes étaient entre 70 à 75% dans le premier degré (écoles maternelles et primaires) ; dans le second degré, le point à la mi journée faisait état de 28 à 29% de grévistes.
Ce jeudi matin, les enseignants en grève pour le relèvement du point d'indice de leurs salaires - suivant en cela un mot d'ordre de grève national- et l'amélioration de leurs conditions de travail ont manifesté dans les rues de Papeete. Le cortège parti du stage Bambridge a emprunté le front de mer pour rejoindre ensuite le Haut commissariat où les revendications ont été déposées.
Si de nombreuses écoles maternelles et primaires de Tahiti sont restées fermées ce jeudi après que les parents aient été informés de la situation dès mardi, dans le second degré les élèves ont été accueillis normalement. Selon le ministère polynésien de l'Education, aucun établissement n'a été contraint de fermer ses portes car, "quand bien même les surveillants seraient aussi en grève, les directions ont suffisamment de personnel pour assurer l'encadrement des élèves" indique un conseiller du cabinet du ministre. "Aucune situation génératrice de difficulté grave nous a été rapportée".
Un optimisme qui ne cadre pas exactement avec quelques témoignages de collégiens, recueillis à la mi journée par la rédaction de Tahiti Infos. Faute de surveillants et en raison de nombreux enseignants absents, ces collégiens nous ont signalé que de nombreux élèves "ont chappé" dans le courant de la matinée de ce jeudi. A l'heure du déjeuner, et alors que la cantine était fermée pour cause de grève, un repas froid a été servi avec des bouteilles d'eau minérale ce qui a déclenché une bataille d'eau. Des incidents mineurs, certes, mais qui démontrent la faiblesse du taux d'encadrement des élèves les jours de grève. Tout rentrera dans l'ordre demain dans les établissements du second degré, car il s'agissait d'une grève éclair de 24 heures. Dans le primaire, retour à l'école seulement lundi, car ce vendredi 16 mai est une journée pédagogique.
Ce jeudi matin, les enseignants en grève pour le relèvement du point d'indice de leurs salaires - suivant en cela un mot d'ordre de grève national- et l'amélioration de leurs conditions de travail ont manifesté dans les rues de Papeete. Le cortège parti du stage Bambridge a emprunté le front de mer pour rejoindre ensuite le Haut commissariat où les revendications ont été déposées.
Si de nombreuses écoles maternelles et primaires de Tahiti sont restées fermées ce jeudi après que les parents aient été informés de la situation dès mardi, dans le second degré les élèves ont été accueillis normalement. Selon le ministère polynésien de l'Education, aucun établissement n'a été contraint de fermer ses portes car, "quand bien même les surveillants seraient aussi en grève, les directions ont suffisamment de personnel pour assurer l'encadrement des élèves" indique un conseiller du cabinet du ministre. "Aucune situation génératrice de difficulté grave nous a été rapportée".
Un optimisme qui ne cadre pas exactement avec quelques témoignages de collégiens, recueillis à la mi journée par la rédaction de Tahiti Infos. Faute de surveillants et en raison de nombreux enseignants absents, ces collégiens nous ont signalé que de nombreux élèves "ont chappé" dans le courant de la matinée de ce jeudi. A l'heure du déjeuner, et alors que la cantine était fermée pour cause de grève, un repas froid a été servi avec des bouteilles d'eau minérale ce qui a déclenché une bataille d'eau. Des incidents mineurs, certes, mais qui démontrent la faiblesse du taux d'encadrement des élèves les jours de grève. Tout rentrera dans l'ordre demain dans les établissements du second degré, car il s'agissait d'une grève éclair de 24 heures. Dans le primaire, retour à l'école seulement lundi, car ce vendredi 16 mai est une journée pédagogique.
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