PIRAE le 13 mai 2014. La fédération tahitienne de kayak a convié la presse à l’Ijspf mardi matin pour annoncer LA journée de kayak de l’année, le samedi 31 mai. Cette journée réunira deux évènements en un, sur un même parcours. Cette course en haute mer de 43 km entre Huahine et Raiatea est proposée à l’initiative de la fédération tahitienne de kayak en partenariat avec le Pays, le Ministère de la Jeunesse et des Sports, l’IJSPF, avec le concours technique de la fédération tahitienne de va’a.
Charles Villierme a également obtenu le feu vert de la fédération internationale de kayak pour l’organisation à Tahiti des championnats du monde d’‘océan racing’ en octobre prochain. L’organisation de ces importantes manifestations mondiales marque, pour la fédération tahitienne de kayak, le ‘début d’une longue vie internationale pour le kayak dont l’un des principaux objectifs est la promotion touristique du Pays à travers le sport’.
Charles Villierme a également obtenu le feu vert de la fédération internationale de kayak pour l’organisation à Tahiti des championnats du monde d’‘océan racing’ en octobre prochain. L’organisation de ces importantes manifestations mondiales marque, pour la fédération tahitienne de kayak, le ‘début d’une longue vie internationale pour le kayak dont l’un des principaux objectifs est la promotion touristique du Pays à travers le sport’.
Charles Villierme, président de Papeete Va’a Kayak, membre de la fédération océanienne de kayak :
« Cette compétition devait se faire initialement en deux parties. On devait faire les Océania en mars dernier sur le même concept que la ‘International Ari’i Hoe’ qui s’est déroulée l’année dernière mais il y a eu report en raison des intempéries. Je viens d’être élu dans le bureau exécutif de la fédération océanienne de Kayak. J’ai proposé d’avoir les premiers Océania pendant le championnat de Polynésie, ce qui a été accepté. »
« Il n’y aura que du kayak, pas de va’a, ni de SUP. Vu que l’on propose une traversée, c’est d’un niveau supérieur. De Huahine à Raiatea c’est une première, même si les kayakistes des ‘Raromatai’ on l’habitude de ce genre de traversée une ou deux fois par mois, quand les conditions sont bonnes. »
« C’est un peu pour nous la porte d’entrée vers de grandes compétitions internationales. Suite à la course de 2013, la fédération internationale voit en Tahiti le potentiel pour de grandes compétitions mondiales. Tout de suite la présidente de l’’Océania Kayak’ a accepté notre demande, en mai 2013, pour l’organisation des premiers Océania d’’océan racing’. »
« Suite à cela, on a déposé un dossier pour l’organisation des 2ème championnats mondiaux. On était en compétition avec l’Italie, avec Venise, mais comme Venise est dans une lagune, il n’y a pas de ‘downwind’ alors que le règlement stipule qu’il faut que ce soit du ‘downwind’. Tahiti a donc été choisi. Cet événement va prouver à la fédération internationale qu’on a pas peur de partir d’une île à une autre. Le Tahitien, le Polynésien c’est dans ses gênes, ce n’est pas une petite traversée de 40 km qui va lui faire peur. »
« Le matin du 30 mars j’ai reçu un email du président de la commission qui stipulait que le comité avait décidé que les 2èmes championnats du monde se dérouleraient à Tahiti les 2 et 3 octobres, c’est acquis.
« On veut aller dans le sens de ce qui nous a été demandé par le ministre des sports Michel Leboucher : faire du sport un moyen de développer le tourisme. On est en phase avec cette position du Pays. La fédération internationale de kayak compte 176 pays membres dont 97 qui font de l’’océan racing’, alors que nous somme 25 à la fédé internationale de va’a. »
« On a reçu un mail de l’Afrique du Sud, ils sont une soixantaine à vouloir venir. C’est UN pays sur les 97 au total qui ont participé au Portugal l’année dernière. Nous avons eu des discussions avec les constructeurs pour faire venir 3 containers de kayaks, en admission temporaire, nous n’aurions que les frais de transport à payer. On pourrait ensuite négocier les prix directement avec les propriétaires pour les acheter ensuite et ‘booster’ le sport par la même occasion. Ici, c’est plus facile de s’acheter un paddle board, un surf board qu’un kayak. Jusqu’à présent c’est un parcours du combattant. »
« On ne va pas s’arrêter là, en novembre on a déposé une nouvelle demande pour pérenniser cette course là et la faire rentrer dans le circuit du championnat du monde d’’ocean racing’ qu’ils appellent ‘coupe du monde’.
« Ici, il ne faut pas se leurrer, c’est le va’a qui prédomine mais pour s’y faire un nom il faut commencer des six ans. Dans le top 20 il y a 7 ou 8 juniors et 2 ou 3 cadets. Le niveau est très haut. D’autres comme Georges Cronstaedt sont partis vers le SUP, il s’y est d’ailleurs fait un nom. Hiromana Florès, rameur de Shell, est très côté au niveau du kayak, pas uniquement en vitesse mais aussi au niveau ‘ocean racing’. »
« On remercie la presse car sans vous pas de sponsors, pas de renom. Le pays nous soutient vraiment à travers l’Ijspf, le service des sports, on les remercie car ils sont toujours là. »
« Pour le public qui veut assister, le départ sera donné à 10 heures dans la baie de Fare à Huahine puis direction passe de Te Ava Piti à Raiatea et l’hôtel Hawaiki Nui où se trouve l’arrivée. Il y aura 43 km quand même de parcours pour 3H30-4H00 de course donc pour la sécurité nous auront une quinzaine de bateaux dont un bonitier qui fera office de bateau médical. » SB
« Cette compétition devait se faire initialement en deux parties. On devait faire les Océania en mars dernier sur le même concept que la ‘International Ari’i Hoe’ qui s’est déroulée l’année dernière mais il y a eu report en raison des intempéries. Je viens d’être élu dans le bureau exécutif de la fédération océanienne de Kayak. J’ai proposé d’avoir les premiers Océania pendant le championnat de Polynésie, ce qui a été accepté. »
« Il n’y aura que du kayak, pas de va’a, ni de SUP. Vu que l’on propose une traversée, c’est d’un niveau supérieur. De Huahine à Raiatea c’est une première, même si les kayakistes des ‘Raromatai’ on l’habitude de ce genre de traversée une ou deux fois par mois, quand les conditions sont bonnes. »
« C’est un peu pour nous la porte d’entrée vers de grandes compétitions internationales. Suite à la course de 2013, la fédération internationale voit en Tahiti le potentiel pour de grandes compétitions mondiales. Tout de suite la présidente de l’’Océania Kayak’ a accepté notre demande, en mai 2013, pour l’organisation des premiers Océania d’’océan racing’. »
« Suite à cela, on a déposé un dossier pour l’organisation des 2ème championnats mondiaux. On était en compétition avec l’Italie, avec Venise, mais comme Venise est dans une lagune, il n’y a pas de ‘downwind’ alors que le règlement stipule qu’il faut que ce soit du ‘downwind’. Tahiti a donc été choisi. Cet événement va prouver à la fédération internationale qu’on a pas peur de partir d’une île à une autre. Le Tahitien, le Polynésien c’est dans ses gênes, ce n’est pas une petite traversée de 40 km qui va lui faire peur. »
« Le matin du 30 mars j’ai reçu un email du président de la commission qui stipulait que le comité avait décidé que les 2èmes championnats du monde se dérouleraient à Tahiti les 2 et 3 octobres, c’est acquis.
« On veut aller dans le sens de ce qui nous a été demandé par le ministre des sports Michel Leboucher : faire du sport un moyen de développer le tourisme. On est en phase avec cette position du Pays. La fédération internationale de kayak compte 176 pays membres dont 97 qui font de l’’océan racing’, alors que nous somme 25 à la fédé internationale de va’a. »
« On a reçu un mail de l’Afrique du Sud, ils sont une soixantaine à vouloir venir. C’est UN pays sur les 97 au total qui ont participé au Portugal l’année dernière. Nous avons eu des discussions avec les constructeurs pour faire venir 3 containers de kayaks, en admission temporaire, nous n’aurions que les frais de transport à payer. On pourrait ensuite négocier les prix directement avec les propriétaires pour les acheter ensuite et ‘booster’ le sport par la même occasion. Ici, c’est plus facile de s’acheter un paddle board, un surf board qu’un kayak. Jusqu’à présent c’est un parcours du combattant. »
« On ne va pas s’arrêter là, en novembre on a déposé une nouvelle demande pour pérenniser cette course là et la faire rentrer dans le circuit du championnat du monde d’’ocean racing’ qu’ils appellent ‘coupe du monde’.
« Ici, il ne faut pas se leurrer, c’est le va’a qui prédomine mais pour s’y faire un nom il faut commencer des six ans. Dans le top 20 il y a 7 ou 8 juniors et 2 ou 3 cadets. Le niveau est très haut. D’autres comme Georges Cronstaedt sont partis vers le SUP, il s’y est d’ailleurs fait un nom. Hiromana Florès, rameur de Shell, est très côté au niveau du kayak, pas uniquement en vitesse mais aussi au niveau ‘ocean racing’. »
« On remercie la presse car sans vous pas de sponsors, pas de renom. Le pays nous soutient vraiment à travers l’Ijspf, le service des sports, on les remercie car ils sont toujours là. »
« Pour le public qui veut assister, le départ sera donné à 10 heures dans la baie de Fare à Huahine puis direction passe de Te Ava Piti à Raiatea et l’hôtel Hawaiki Nui où se trouve l’arrivée. Il y aura 43 km quand même de parcours pour 3H30-4H00 de course donc pour la sécurité nous auront une quinzaine de bateaux dont un bonitier qui fera office de bateau médical. » SB
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