PAPEETE, le 12 mai 2014. Les étudiants de l’école de commerce de Tahiti participent cette semaine à un séminaire d’entrepreneuriat social, chapeauté par un jeune polynésien de 27 ans, diplômé d’une école de commerce métropolitaine, et qui a réussi en quelques années à peine à devenir un relais international de l’économie sociale. Quatre projets d’économie sociale portés par des acteurs locaux et des groupes composés de 6 à 7 étudiants de première ou de deuxième année de l’ECT. Le défi : que les étudiants proposent d’ici la fin de la semaine des stratégies, des objectifs à atteindre et les modes opératoires pour y parvenir. Pour ce séminaire d’entrepreneuriat social, les étudiants de l’ECT quittent définitivement les grandes théories économiques pour se planter dans le concret et la réalité socio-économique de la Polynésie. Il sera question pour eux d’aider l’ADIE à recruter des bénévoles et des financeurs, d’imaginer une structure participative du genre «café repair» ou encore de convaincre des entrepreneurs d’embaucher des salariés handicapés au profit de l’APRP.
Entre l’entrepreneuriat social (ou solidaire) et de jeunes étudiants en école de commerce, le lien n’est pas si aisé. Et pourtant. «Toutes les grandes écoles de commerce ont désormais des cours ou un chaire réservée à l’économie sociale. C’est la prestigieuse HEC qui a ouvert la voie, en premier. Il fallait répondre, après la crise économique mondiale de 2008, à des critiques visant ces écoles de commerce et leur management pas assez solidaire» explique Christian Vanizette, cofondateur de Make Sense. Cette plateforme collaborative utilise à fond les réseaux sociaux et les techniques d’internet, pour mettre en relation, dans le monde entier, des entrepreneurs sociaux et des bénévoles. Ce jeune tahitien de 27 ans est à peine plus âgé que les étudiants qu’il encadre à l’ECT, toute cette semaine. Ce genre de séminaire visant à intéresser des étudiants d’écoles de commerce à l’économie sociale et solidaire, il le répète depuis trois ans un peu partout, dans le monde. «Il n’y a pas besoin de tous les convaincre à cette nouvelle façon d’entreprendre. En même temps, c’est beaucoup plus challegeant de faire ce type de projet que de diriger une entreprise. Ici, il y a un double objectif : faire tourner un projet et il y a l’impact social. Tous ceux qui arriveront à mener un projet d’économie sociale seront à l’aise ailleurs» insiste-t-il.
Entre l’entrepreneuriat social (ou solidaire) et de jeunes étudiants en école de commerce, le lien n’est pas si aisé. Et pourtant. «Toutes les grandes écoles de commerce ont désormais des cours ou un chaire réservée à l’économie sociale. C’est la prestigieuse HEC qui a ouvert la voie, en premier. Il fallait répondre, après la crise économique mondiale de 2008, à des critiques visant ces écoles de commerce et leur management pas assez solidaire» explique Christian Vanizette, cofondateur de Make Sense. Cette plateforme collaborative utilise à fond les réseaux sociaux et les techniques d’internet, pour mettre en relation, dans le monde entier, des entrepreneurs sociaux et des bénévoles. Ce jeune tahitien de 27 ans est à peine plus âgé que les étudiants qu’il encadre à l’ECT, toute cette semaine. Ce genre de séminaire visant à intéresser des étudiants d’écoles de commerce à l’économie sociale et solidaire, il le répète depuis trois ans un peu partout, dans le monde. «Il n’y a pas besoin de tous les convaincre à cette nouvelle façon d’entreprendre. En même temps, c’est beaucoup plus challegeant de faire ce type de projet que de diriger une entreprise. Ici, il y a un double objectif : faire tourner un projet et il y a l’impact social. Tous ceux qui arriveront à mener un projet d’économie sociale seront à l’aise ailleurs» insiste-t-il.
Le social business mondial porté par Make Sense
Christian Vanizette n’est encore qu’un étudiant de l’école Euromed Management de Marseille lorsqu’il a, avec son camarade, Romain Raguin, le déclic pour le monde l’économie sociale et solidaire. Né à Tahiti, formé notamment au lycée Gauguin jusqu’en prépa HEC, le jeune homme est littéralement séduit par la lecture d’un ouvrage de Muhammad Yunus, fondateur du microcrédit et un des pionniers du «social business» et récompensé d’un prix Nobel de la Paix en 2006. C’était en 2010. Quatre ans plus tard, Make Sense est devenue une plateforme participative où les échanges entre les entreprises sociales, les partenaires financiers, les personnes disposant du savoir-faire et/ou des technologies pour répondre à un défi peuvent communiquer. En 4 ans, Make Sense a réussi à accompagner 235 entrepreneurs sociaux et engager 15 000 bénévoles (des «Sense maker ») dans 44 villes du monde, le tout en utilisant les techniques de l’internet, proposant des outils ou des méthodologies en ligne. Les échanges via la plateforme Make Sense sont gratuits, mais les fondateurs de la plateforme se rémunèrent en animant des formations sur l’entrepreneuriat social. A ce titre Christian Vanizette qui a déjà voyagé un peu partout dans le monde est très heureux de revenir sur son île pour parler de cette nouvelle manière de faire du business. Make Sense n’est pas juste un concept pour des starts-up sociales en mal d’idées, mais une vraie entreprise qui monte : la preuve le magazine Capital y a consacré en avril dernier un article plutôt élogieux. La valeur partagée n’attend pas le nombre des années.
Retrouver le blog de Make Sense : http://we.makesense.org/
Christian Vanizette n’est encore qu’un étudiant de l’école Euromed Management de Marseille lorsqu’il a, avec son camarade, Romain Raguin, le déclic pour le monde l’économie sociale et solidaire. Né à Tahiti, formé notamment au lycée Gauguin jusqu’en prépa HEC, le jeune homme est littéralement séduit par la lecture d’un ouvrage de Muhammad Yunus, fondateur du microcrédit et un des pionniers du «social business» et récompensé d’un prix Nobel de la Paix en 2006. C’était en 2010. Quatre ans plus tard, Make Sense est devenue une plateforme participative où les échanges entre les entreprises sociales, les partenaires financiers, les personnes disposant du savoir-faire et/ou des technologies pour répondre à un défi peuvent communiquer. En 4 ans, Make Sense a réussi à accompagner 235 entrepreneurs sociaux et engager 15 000 bénévoles (des «Sense maker ») dans 44 villes du monde, le tout en utilisant les techniques de l’internet, proposant des outils ou des méthodologies en ligne. Les échanges via la plateforme Make Sense sont gratuits, mais les fondateurs de la plateforme se rémunèrent en animant des formations sur l’entrepreneuriat social. A ce titre Christian Vanizette qui a déjà voyagé un peu partout dans le monde est très heureux de revenir sur son île pour parler de cette nouvelle manière de faire du business. Make Sense n’est pas juste un concept pour des starts-up sociales en mal d’idées, mais une vraie entreprise qui monte : la preuve le magazine Capital y a consacré en avril dernier un article plutôt élogieux. La valeur partagée n’attend pas le nombre des années.
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