TOKYO, 8 août 2013 - L'ambassadeur chinois à Tokyo a été convoqué jeudi matin suite à la présence prolongée de navires gouvernementaux chinois dans les eaux territoriales de l'archipel des Senkaku, sous administration japonaise mais revendiqué par Pékin.
Quatre navires des garde-côtes chinois étaient entrés mercredi dans les eaux territoriales de ces îles en mer de Chine orientale revendiquées par la Chine sous le nom de Diaoyu, et s'y trouvaient encore jeudi, a précisé le ministère japonais des Affaires étrangères.
Le directeur général des affaires Asie/Océanie a remis une protestation au diplomate chinois, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère.
"La partie chinoise a indiqué qu'elle n'acceptait pas cette protestation", a-t-il poursuivi.
Les navires gouvernementaux chinois multiplient les incursions dans cette zone depuis la nationalisation japonaise, au mois de septembre, de trois des cinq îles Senkaku, rachetées à leur propriétaire privé japonais.
Cette initiative avait déclenché une semaine de manifestations antijaponaises, dont certaines violentes, dans de nombreuses villes de Chine. Les contacts diplomatiques au plus haut niveau ont été gelés depuis.
Les îles Senkaku sont à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan, qui les revendique également, et 400 km à l'ouest de l'île d'Okinawa (sud du Japon). Outre leur position stratégique, les fonds marins environnants pourraient renfermer des hydrocarbures.
Fin juillet, Pékin a regroupé plusieurs unités maritimes (administration des pêches, douanes, surveillance maritime) sous l'appellation unique d'un corps de garde-côtes.
D'après des experts, ce changement risque potentiellement d'accroître le nombre de navires armés dans cette région, où certains redoutent, notamment aux Etats-Unis, un incident sérieux entre Japonais et Chinois.
C'est dans ce contexte de tension entre les deux géants asiatiques que le Japon a dévoilé mardi un porte-hélicoptères qui représente le plus gros navire militaire construit par Tokyo depuis la Seconde guerre mondiale.
Ce navire de 248 mètres baptisé "Izumo" est encore en construction à Yokohama (sud de Tokyo). Son coût devrait atteindre quelque 900 millions d'euros et il pourrait être opérationnel après 2015.
La Chine a réagi en se disant "préoccupée par l'expansion constante des équipements militaires du Japon".
"Cette tendance appelle une vigilance accrue de la part des voisins asiatiques du Japon et de la part de la communauté internationale", a déclaré à l'AFP le ministère chinois de la Défense.
Inquiet de son côté de la montée en puissance maritime de la Chine (Pékin a mis en service son premier porte-avions fin 2012, le Liaoning), Tokyo a dernièrement dénoncé le "comportement dangereux" de la Chine, notamment autour de l'archipel de la discorde.
Le Japon a décidé de constituer une force spéciale de 600 hommes et 12 navires pour surveiller et protéger ces îles.
Quatre navires des garde-côtes chinois étaient entrés mercredi dans les eaux territoriales de ces îles en mer de Chine orientale revendiquées par la Chine sous le nom de Diaoyu, et s'y trouvaient encore jeudi, a précisé le ministère japonais des Affaires étrangères.
Le directeur général des affaires Asie/Océanie a remis une protestation au diplomate chinois, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère.
"La partie chinoise a indiqué qu'elle n'acceptait pas cette protestation", a-t-il poursuivi.
Les navires gouvernementaux chinois multiplient les incursions dans cette zone depuis la nationalisation japonaise, au mois de septembre, de trois des cinq îles Senkaku, rachetées à leur propriétaire privé japonais.
Cette initiative avait déclenché une semaine de manifestations antijaponaises, dont certaines violentes, dans de nombreuses villes de Chine. Les contacts diplomatiques au plus haut niveau ont été gelés depuis.
Les îles Senkaku sont à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan, qui les revendique également, et 400 km à l'ouest de l'île d'Okinawa (sud du Japon). Outre leur position stratégique, les fonds marins environnants pourraient renfermer des hydrocarbures.
Fin juillet, Pékin a regroupé plusieurs unités maritimes (administration des pêches, douanes, surveillance maritime) sous l'appellation unique d'un corps de garde-côtes.
D'après des experts, ce changement risque potentiellement d'accroître le nombre de navires armés dans cette région, où certains redoutent, notamment aux Etats-Unis, un incident sérieux entre Japonais et Chinois.
C'est dans ce contexte de tension entre les deux géants asiatiques que le Japon a dévoilé mardi un porte-hélicoptères qui représente le plus gros navire militaire construit par Tokyo depuis la Seconde guerre mondiale.
Ce navire de 248 mètres baptisé "Izumo" est encore en construction à Yokohama (sud de Tokyo). Son coût devrait atteindre quelque 900 millions d'euros et il pourrait être opérationnel après 2015.
La Chine a réagi en se disant "préoccupée par l'expansion constante des équipements militaires du Japon".
"Cette tendance appelle une vigilance accrue de la part des voisins asiatiques du Japon et de la part de la communauté internationale", a déclaré à l'AFP le ministère chinois de la Défense.
Inquiet de son côté de la montée en puissance maritime de la Chine (Pékin a mis en service son premier porte-avions fin 2012, le Liaoning), Tokyo a dernièrement dénoncé le "comportement dangereux" de la Chine, notamment autour de l'archipel de la discorde.
Le Japon a décidé de constituer une force spéciale de 600 hommes et 12 navires pour surveiller et protéger ces îles.
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