PAPEETE, le 9 mai 2014 - Le dernier festival de Grasse a décerné le premier prix au court-métrage « Azimut » réalisé par des élèves et leur professeur du Lycée Paul Gauguin. Dix mois d’effort pour un film qui met en exergue le courage d’oser.
Les membres de l’atelier cinéma du Lycée Paul Gauguin ont de quoi être fiers. Le Festival de Grasse a décerné le premier prix à leur dernier court-métrage intitulé « Azimut », tourné à Tahiti. Cette petite équipe d’une vingtaine de personne vient de voir récompenser 10 mois d’efforts. Un groupe à la tête duquel Jérôme Schmitt, professeur d’Histoire-Géographie (grand passionné du 7ème Art) a voulu faire passer un message universel, celui du courage. Pour ce faire, il s’est basé sur deux citations de Jean Jaurès lors d’un discours d’encouragement prononcé devant les lycéens d’Albi en 1903.
Le pitch : A quelques mois des examens du baccalauréat, Kahaia ne travaille pas.Enrôlée par une bande peu recommandable, elle mystifie ses parents et se perd dans la drogue. Un événement tragique va lui faire prendre conscience de la dérive dans laquelle elle s'est engagée. A la recherche du paradigme de courage va t elle retrouver son "azimut"?"
« C’est un film qui est universel ! » explique Jérôme Schmitt, avant de préciser qu’« il était important de faire prendre conscience que le courage, ce n’est pas uniquement physique. Il peut aussi être psychologique et ça fait tout aussi mal. Et ce mal peut aussi bien avoir lieu ici, qu’en France ou en Algérie.» La dramaturgie et le rythme donne une dynamique au film. « Et pourtant, nous n’avions aucun moyen. » Malgré tout, le résultat est là, une belle récompense dans un grand festival du court français. Le jeu des comédiens (pourtant tous amateurs) apporte une crédibilité sans faille à l’histoire.
Chacun joue son rôle et s’en convainc. Les « méchantes » semblent l’être réellement, elles ne sont pas ridicules. Là est la nuance, contrairement à certaines productions plus ambitieuses tournées sur le territoire. La perle du film, une élève de 1ère L2 nommée Chloé Bercegol. De l’avis de tous, « elle perce l’écran ! » incontestablement. Elle interprète cette adolescente mal dans sa peau. Le ton est juste et un simple regard suffit à tout décrire, preuve d’un charisme qui en dit long sur la suite d’une carrière à envisager. Les rôles masculins ne sont pas en reste. Anapa Chin Chi En en dealer, est plus que convainquant.
Enfin, point de bon film sans bonne musique. Là encore, c’est toute une synergie qui s’est mise en place autour du projet. Des groupes connus tels que Tikahiri et Naia ont participé à la bande originale. Quant aux autres scoring, le talentueux Rahiti Opuare (également élève au lycée Paul Gauguin) a mêlé ses mélodies aux arpèges de Serge Wuilmet et Karim Bouchekoura, offrant ainsi de merveilleuses séquences d’intenses émotions. A noter que les séances d'enregistrement ont eu lieu au studio de Gilles Chang, à Punaauia. Jérôme Schmitt l’assure, le public aura le bonheur de découvrir ce court-métrage d’ici peu.
Pour finir, voici l’une des deux citations du film : « Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l’approfondir, de l’établir et de la coordonner cependant à la vie générale. » « Azimut » coming soon.
TP
Les membres de l’atelier cinéma du Lycée Paul Gauguin ont de quoi être fiers. Le Festival de Grasse a décerné le premier prix à leur dernier court-métrage intitulé « Azimut », tourné à Tahiti. Cette petite équipe d’une vingtaine de personne vient de voir récompenser 10 mois d’efforts. Un groupe à la tête duquel Jérôme Schmitt, professeur d’Histoire-Géographie (grand passionné du 7ème Art) a voulu faire passer un message universel, celui du courage. Pour ce faire, il s’est basé sur deux citations de Jean Jaurès lors d’un discours d’encouragement prononcé devant les lycéens d’Albi en 1903.
Le pitch : A quelques mois des examens du baccalauréat, Kahaia ne travaille pas.Enrôlée par une bande peu recommandable, elle mystifie ses parents et se perd dans la drogue. Un événement tragique va lui faire prendre conscience de la dérive dans laquelle elle s'est engagée. A la recherche du paradigme de courage va t elle retrouver son "azimut"?"
« C’est un film qui est universel ! » explique Jérôme Schmitt, avant de préciser qu’« il était important de faire prendre conscience que le courage, ce n’est pas uniquement physique. Il peut aussi être psychologique et ça fait tout aussi mal. Et ce mal peut aussi bien avoir lieu ici, qu’en France ou en Algérie.» La dramaturgie et le rythme donne une dynamique au film. « Et pourtant, nous n’avions aucun moyen. » Malgré tout, le résultat est là, une belle récompense dans un grand festival du court français. Le jeu des comédiens (pourtant tous amateurs) apporte une crédibilité sans faille à l’histoire.
Chacun joue son rôle et s’en convainc. Les « méchantes » semblent l’être réellement, elles ne sont pas ridicules. Là est la nuance, contrairement à certaines productions plus ambitieuses tournées sur le territoire. La perle du film, une élève de 1ère L2 nommée Chloé Bercegol. De l’avis de tous, « elle perce l’écran ! » incontestablement. Elle interprète cette adolescente mal dans sa peau. Le ton est juste et un simple regard suffit à tout décrire, preuve d’un charisme qui en dit long sur la suite d’une carrière à envisager. Les rôles masculins ne sont pas en reste. Anapa Chin Chi En en dealer, est plus que convainquant.
Enfin, point de bon film sans bonne musique. Là encore, c’est toute une synergie qui s’est mise en place autour du projet. Des groupes connus tels que Tikahiri et Naia ont participé à la bande originale. Quant aux autres scoring, le talentueux Rahiti Opuare (également élève au lycée Paul Gauguin) a mêlé ses mélodies aux arpèges de Serge Wuilmet et Karim Bouchekoura, offrant ainsi de merveilleuses séquences d’intenses émotions. A noter que les séances d'enregistrement ont eu lieu au studio de Gilles Chang, à Punaauia. Jérôme Schmitt l’assure, le public aura le bonheur de découvrir ce court-métrage d’ici peu.
Pour finir, voici l’une des deux citations du film : « Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l’approfondir, de l’établir et de la coordonner cependant à la vie générale. » « Azimut » coming soon.
TP
Bande annonce du court-métrage "AZIMUT" réalisé par Jérôme Schmitt, professeur d'Histoire-Géographie au Lycée Paul Gauguin.
Casting du court-métrage "AZIMUT" :
Chloé Bercegol dans le rôle de Kahaia
Annabelle Bessiere, Lylou Descamps et Poevai Garnier interprètent la bande de "copines"
et Anapa Chin Chi En joue quant à lui le rôle du dealer.
Jérôme Schmitt tient à remercier madame Lussiana, Proviseur du lycée Paul Gauguin, mais également tous les intervenants, amis et collègues extérieurs tels que le caméraman (Bernhard Walzl - Tahitian 689), pour avoir donner de leur temps dans la réalisation de ce projet. Une pensée particulière pour les autres comédiens ayant interprété le rôle du papa (Guy Bensoussan) , de la maman de Chloé (Valérie Adda) et biensûr tous les figurants. Un grand maūruuru à tous et à toutes.
Chloé Bercegol dans le rôle de Kahaia
Annabelle Bessiere, Lylou Descamps et Poevai Garnier interprètent la bande de "copines"
et Anapa Chin Chi En joue quant à lui le rôle du dealer.
Jérôme Schmitt tient à remercier madame Lussiana, Proviseur du lycée Paul Gauguin, mais également tous les intervenants, amis et collègues extérieurs tels que le caméraman (Bernhard Walzl - Tahitian 689), pour avoir donner de leur temps dans la réalisation de ce projet. Une pensée particulière pour les autres comédiens ayant interprété le rôle du papa (Guy Bensoussan) , de la maman de Chloé (Valérie Adda) et biensûr tous les figurants. Un grand maūruuru à tous et à toutes.
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