PARIS, le 7 mai 2014. Au Forum francophone des affaires, consacré à la Polynésie française qui se tenait dans les salons de la questure de l’Assemblée nationale à Paris ce mercredi le vice-président du Pays a défendu devant des investisseurs, la stabilité politique revenue et avec elle un climat des affaires plus propice. La Polynésie française avec une "stabilité politique revenue" et un plan de relance sur les rails veut rassurer à la fois l'Etat et les investisseurs, a plaidé mercredi dernier le vice-président de Polynésie française. "La Polynésie sort d'une décennie de crise économique, politique et budgétaire (...) qui a entrainé la défiance des bailleurs et de l'Etat (...) Mais cette situation a changé l'année dernière et nous souhaitons exploiter la stabilité revenue", a déclaré Nuihau Laurey lors d'une rencontre avec des investisseurs (banquiers, hôteliers, énergéticiens).
A Papeete, c’est le discours que tiennent tous les membres du gouvernement depuis un an et leur arrivée aux affaires du Pays, mais visiblement le message avait besoin d’être porté jusqu’à Paris par les principaux acteurs eux-mêmes de ce changement de climat politique et économique. Comme à l’accoutumée, avant de présenter les nouveaux atouts de la Polynésie française et la politique volontariste du nouveau gouvernement pour rétablir les comptes financiers du Pays et l’économie du territoire, Nuihau Laurey a d'abord dressé un tableau sombre de la situation de la collectivité après une "décennie perdue": 11 gouvernements en 9 ans ont provoqué la baisse du PIB de 15 points, fait chuter le tourisme de 40% (164.000 touristes en 2013), augmenté le chômage à 25% (dont 40% chez les moins de 25 ans).
Quant à la nouvelle "stabilité", elle est d'abord politique: "la tendance autonomiste compte 46 des 57 sièges de l'Assemblée polynésienne, de plus un plan de relance en 50 points à appliquer d'ici la fin de l'année" est en cours, et l’agence de notation "Standard & Poor's a relevé la perspective de la Polynésie", a énuméré Nuihau Laurey. Un "contrat de plan" quinquennal 2015-2020 est en cours de négociation avec l'Etat avec pour "objectif de le signer d'ici à fin septembre" même si les discussions s'annoncent "serrées".
A Papeete, c’est le discours que tiennent tous les membres du gouvernement depuis un an et leur arrivée aux affaires du Pays, mais visiblement le message avait besoin d’être porté jusqu’à Paris par les principaux acteurs eux-mêmes de ce changement de climat politique et économique. Comme à l’accoutumée, avant de présenter les nouveaux atouts de la Polynésie française et la politique volontariste du nouveau gouvernement pour rétablir les comptes financiers du Pays et l’économie du territoire, Nuihau Laurey a d'abord dressé un tableau sombre de la situation de la collectivité après une "décennie perdue": 11 gouvernements en 9 ans ont provoqué la baisse du PIB de 15 points, fait chuter le tourisme de 40% (164.000 touristes en 2013), augmenté le chômage à 25% (dont 40% chez les moins de 25 ans).
Quant à la nouvelle "stabilité", elle est d'abord politique: "la tendance autonomiste compte 46 des 57 sièges de l'Assemblée polynésienne, de plus un plan de relance en 50 points à appliquer d'ici la fin de l'année" est en cours, et l’agence de notation "Standard & Poor's a relevé la perspective de la Polynésie", a énuméré Nuihau Laurey. Un "contrat de plan" quinquennal 2015-2020 est en cours de négociation avec l'Etat avec pour "objectif de le signer d'ici à fin septembre" même si les discussions s'annoncent "serrées".
Renforcer les contrôles de la ZEE
Le gouvernement de Polynésie française insiste notamment sur l'une des missions de l'Etat dans le Pacifique : les contrôles de la zone maritime. "Nous souhaitons que les moyens qui sont consacrés à notre ZEE -zone économique exclusive de 5,5 millions de km2- qui permet à la France d'être la seconde puissance maritime mondiale soient renforcés", a poursuivi Nuihau Laurey. Selon lui, la Polynésie peut juste "dire bonjour ou envoyer un message sur Facebook" aux armements asiatiques qui viennent pêcher illégalement dans ses eaux, soulignant ainsi une insuffisance de la mission de l'Etat. "Nous avons proposé à l'Etat, qui manifeste un intérêt, la création d'un centre dédié aux ressources de la mer minérales, halieutiques, etc. pour fédérer dans un cluster l'ensemble de professionnels publics et privés", a expliqué le vice-président.
Entre les ressources de la mer, le développement du tourisme - "250 000 touristes annuels pourraient permettre un redécollage de l'économique polynésienne" -, la relance du bâtiment et un soutien à l'économie locale des îles via les emplois de proximité ou la culture de l'huile de coprah, la Polynésie ne manque donc pas d'atouts malgré ses handicaps structurels d'isolement au milieu de l'océan Pacifique et de dispersion de ses 118 îles sur une surface grande comme l'Europe, a fait valoir Nuihau Laurey. "La transition énergétique dont on parle tant, c'est en Polynésie que cela va se passer", a dit de son côté Brigitte Girardin, ancienne ministre des outre-mer et représentante spéciale de la Polynésie à Paris. A titre d'exemple, l'hôtel écologique de luxe sur Tetiaroa, l'atoll de Marlon Brando, en cours de finition par le groupe Pacific Beachcomber, va fonctionner avec 100% d'énergies renouvelables (huile de coprah, photovoltaïque, climatisation avec l'eau froide des mers).
Entre les ressources de la mer, le développement du tourisme - "250 000 touristes annuels pourraient permettre un redécollage de l'économique polynésienne" -, la relance du bâtiment et un soutien à l'économie locale des îles via les emplois de proximité ou la culture de l'huile de coprah, la Polynésie ne manque donc pas d'atouts malgré ses handicaps structurels d'isolement au milieu de l'océan Pacifique et de dispersion de ses 118 îles sur une surface grande comme l'Europe, a fait valoir Nuihau Laurey. "La transition énergétique dont on parle tant, c'est en Polynésie que cela va se passer", a dit de son côté Brigitte Girardin, ancienne ministre des outre-mer et représentante spéciale de la Polynésie à Paris. A titre d'exemple, l'hôtel écologique de luxe sur Tetiaroa, l'atoll de Marlon Brando, en cours de finition par le groupe Pacific Beachcomber, va fonctionner avec 100% d'énergies renouvelables (huile de coprah, photovoltaïque, climatisation avec l'eau froide des mers).
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