MAHINA, le 6 mai 2014 – Une opération de nettoyage des plages situées autour des embouchures de rivières de Tahiti est prévue pour deux mois, en mai et en juin 2014. 23 sites ont été identifiés par le service du Tourisme, mais toutes n’ont pas la même fréquentation ou le même degré de saleté. Sont concernés à la fois les lieux de baignade, comme la Pointe Vénus ou le Pk 18, mais aussi des endroits utilisés principalement par des rameurs ou des surfeurs comme les plages des Jardins de Paofai, de Orofara ou de Papenoo. Les endroits les plus fréquentés profiteront d’un ramassage deux fois par semaines, alors que les embouchures les plus confidentielles ne seront nettoyées que deux fois par mois, soit quatre passages au total. Le tout pour un budget de 7 millions de francs cfp financés entièrement par le gouvernement.
Tous les déchets sont concernés : les plastiques ou papiers, les déchets végétaux et même les troncs d’arbres qui seront débités à la tronçonneuse. Après ramassage, un tri sera effectué pour le recyclage. Ce sont cinq personnes et un chef d’équipe qui vont accomplir ce gros travail, uniquement des jeunes employés par l’entreprise Hereraki qui a remporté l’appel d’offres du ministère. Cette toute jeune entreprise a été fondée par Noehau Darrouzes il y a deux mois. Elle se consacre normalement au jardinage et aux menus travaux. Une belle chance pour cette PME qui emploie des jeunes des quartiers. L’initiative sera renouvelée « aussi souvent que possible » promet le ministre du Tourisme et de l’Ecologie Greffry Salmon, qui regrette que les communes ne prennent pas plus soin de leurs plages.
Tous les déchets sont concernés : les plastiques ou papiers, les déchets végétaux et même les troncs d’arbres qui seront débités à la tronçonneuse. Après ramassage, un tri sera effectué pour le recyclage. Ce sont cinq personnes et un chef d’équipe qui vont accomplir ce gros travail, uniquement des jeunes employés par l’entreprise Hereraki qui a remporté l’appel d’offres du ministère. Cette toute jeune entreprise a été fondée par Noehau Darrouzes il y a deux mois. Elle se consacre normalement au jardinage et aux menus travaux. Une belle chance pour cette PME qui emploie des jeunes des quartiers. L’initiative sera renouvelée « aussi souvent que possible » promet le ministre du Tourisme et de l’Ecologie Greffry Salmon, qui regrette que les communes ne prennent pas plus soin de leurs plages.
Donner l’exemple et aider les associations
Le ministre, présent à la Pointe Vénus pour le lancement de l’opération, explique que : « ce que j’ai voulu faire, essentiellement, c’est marquer l’engagement du Pays en matière de protection de l’environnement et de soutien aux associations bénévoles qui font un travail remarquable. On ne pouvait pas rester là les bras ballants à les regarder. Il y a également une sensibilisation des populations qui est projetée, pour leur dire ‘revenez à un certain civisme, ne laissez pas vos déchets sur les plages’. »
L’initiative s’inscrit dans un plus grand projet : « Derrière tout cela nous avons une politique sectorielle sur l’environnement qui devrait être mise en place dès le mois prochain, après avoir passé l’écueil de l’assemblée de Polynésie. Nous allons remettre les détenteurs et producteurs de déchets devant leurs responsabilités. Il s’agira aussi de réduire le nombre de déchets, de mieux les collecter et de les valoriser en bout de course. »
Rendre Tahiti plus attractive
C’est Tahiti qui profitera pour l’instant de l’opération, les autres îles devront attendre encore un peu. Ce nettoyage de printemps s’inscrit surtout dans la stratégie politique consistant à rendre à l’île de Tahiti une certaine attractivité pour les touristes. A l’approche de la haute saison, rendre les plages aussi belles que possible n’est qu’une première étape. Une vingtaine de projets de mise en valeur des sites culturels et naturels est effectivement annoncée dans le plan de relance, et certains sites comme le Trou du souffleur sont déjà en travaux. Sur les plages spécifiquement, le ministre espère qu’avant la fin de l’année prochaine d’importants aménagements seront réalisés sur les plages appartenant au Pays, en l’occurrence la Pointe Vénus et la plage du Musée Gauguin.
Comparé aux plages américaines qu’il a pu visiter, le ministre assure que « nous avons encore des progrès à faire (niveau propreté), la législation américaine est beaucoup plus contraignante. Mais cette approche, nous y avons travaillé depuis quelques mois et nous allons proposer dans les mois qui viennent une loi de Pays qui viendrait donner un cadre à l’action publique pour interpeller les détenteurs et producteurs de déchets. Mais créer une police de l’environnement serait compliqué (vu les restrictions sur la création de postes dans la fonction publique), aussi je souhaite aujourd’hui favoriser l’action privée pour avoir un effet pérenne. » Il ajoute qu’une interdiction de fumer ou de manger sur les plages publiques « serait tout à fait possible ».
Le programme de nettoyage :
Le ministre, présent à la Pointe Vénus pour le lancement de l’opération, explique que : « ce que j’ai voulu faire, essentiellement, c’est marquer l’engagement du Pays en matière de protection de l’environnement et de soutien aux associations bénévoles qui font un travail remarquable. On ne pouvait pas rester là les bras ballants à les regarder. Il y a également une sensibilisation des populations qui est projetée, pour leur dire ‘revenez à un certain civisme, ne laissez pas vos déchets sur les plages’. »
L’initiative s’inscrit dans un plus grand projet : « Derrière tout cela nous avons une politique sectorielle sur l’environnement qui devrait être mise en place dès le mois prochain, après avoir passé l’écueil de l’assemblée de Polynésie. Nous allons remettre les détenteurs et producteurs de déchets devant leurs responsabilités. Il s’agira aussi de réduire le nombre de déchets, de mieux les collecter et de les valoriser en bout de course. »
Rendre Tahiti plus attractive
C’est Tahiti qui profitera pour l’instant de l’opération, les autres îles devront attendre encore un peu. Ce nettoyage de printemps s’inscrit surtout dans la stratégie politique consistant à rendre à l’île de Tahiti une certaine attractivité pour les touristes. A l’approche de la haute saison, rendre les plages aussi belles que possible n’est qu’une première étape. Une vingtaine de projets de mise en valeur des sites culturels et naturels est effectivement annoncée dans le plan de relance, et certains sites comme le Trou du souffleur sont déjà en travaux. Sur les plages spécifiquement, le ministre espère qu’avant la fin de l’année prochaine d’importants aménagements seront réalisés sur les plages appartenant au Pays, en l’occurrence la Pointe Vénus et la plage du Musée Gauguin.
Comparé aux plages américaines qu’il a pu visiter, le ministre assure que « nous avons encore des progrès à faire (niveau propreté), la législation américaine est beaucoup plus contraignante. Mais cette approche, nous y avons travaillé depuis quelques mois et nous allons proposer dans les mois qui viennent une loi de Pays qui viendrait donner un cadre à l’action publique pour interpeller les détenteurs et producteurs de déchets. Mais créer une police de l’environnement serait compliqué (vu les restrictions sur la création de postes dans la fonction publique), aussi je souhaite aujourd’hui favoriser l’action privée pour avoir un effet pérenne. » Il ajoute qu’une interdiction de fumer ou de manger sur les plages publiques « serait tout à fait possible ».
Le programme de nettoyage :
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