PAPEETE, 6 mai 2014 – Boris Jakubczack est condamné par défaut à 4 ans d’incarcération pour escroquerie, banqueroute et d’abus de biens sociaux. Un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre.
Dans la salle d’audience du tribunal correctionnel, tous les plaignants ne sont pas là à l’évocation de cette affaire, mardi matin. Ils sont 26 à avoir porté plainte courant 2010 pour des faits d’escroquerie, d’abus de confiance, d’abus de biens sociaux et de banqueroute, contre le gérant d’Excel Motors, Boris Jakubczack.
Lui non plus n’est pas présent. Il a pris la fuite aux Etats-Unis en 2010 bien avant l’ouverture de l’information judiciaire. Il ne s’est jamais présenté à aucune convocation et coule aujourd’hui des jours tranquilles à Las Vegas (Nevada), où il exerce la profession d’agent immobilier depuis 2011. La demande d’extradition formulée le 26 décembre 2012 par l’Etat français à son encontre piétine encore au niveau de l’administration fédérale américaine.
De 2007 à 2010, ce vendeur d’automobiles a géré un parc près du Club 106, sur le front de mer de Papeete. Il vendait de belles américaines, des « véhicules de sport, de loisir et de prestige » clamaient ses annonces publicitaires. Au moins 25 de ces derniers clients ont été escroqués pour un préjudice estimé à 12 millions Fcfp pour des droits de mise en circulation jamais reversés à l’administration. Au moins deux de ses fournisseurs ont été escroqué de même : la société Polytrans pour lui avoir avancé 13,3 millions Fcfp de droits de douane entre décembre 2010 et janvier 2011, et la Société Géodis, transporteur, pour 8,6 millions Fcfp de factures impayées.
"Boris Jakubczack, c’est un grand voyou du monde des affaires polynésien" : l’a qualifié le procureur Yann Hausner mardi à l'audience. De 2008 à décembre 2010, il a organisé la fuite de près de 60 millions Fcfp de liquidités de son entreprise en direction de deux comptes ouverts à son nom aux Etats-Unis. Puis il a lui-même pris la fuite courant 2010 en laissant Tahiti, ses dettes et ses victimes derrière lui.
La société Excel Motors a été mise en liquidation judiciaire le 9 août 2010.
Boris Jakubczack est sous le coup d’un mandat d’arrêt ordonné par Le tribunal correctionnel de Papeete qui l’a condamné par défaut ce mardi à 4 ans d’incarcération, et à l’interdiction définitive de gérer ou diriger une entreprise. Le tribunal reçoit également la demande des parties civiles qui réclament le remboursement d’un préjudice de 25,22 millions Fcfp (294.338 USD).
Dans la salle d’audience du tribunal correctionnel, tous les plaignants ne sont pas là à l’évocation de cette affaire, mardi matin. Ils sont 26 à avoir porté plainte courant 2010 pour des faits d’escroquerie, d’abus de confiance, d’abus de biens sociaux et de banqueroute, contre le gérant d’Excel Motors, Boris Jakubczack.
Lui non plus n’est pas présent. Il a pris la fuite aux Etats-Unis en 2010 bien avant l’ouverture de l’information judiciaire. Il ne s’est jamais présenté à aucune convocation et coule aujourd’hui des jours tranquilles à Las Vegas (Nevada), où il exerce la profession d’agent immobilier depuis 2011. La demande d’extradition formulée le 26 décembre 2012 par l’Etat français à son encontre piétine encore au niveau de l’administration fédérale américaine.
De 2007 à 2010, ce vendeur d’automobiles a géré un parc près du Club 106, sur le front de mer de Papeete. Il vendait de belles américaines, des « véhicules de sport, de loisir et de prestige » clamaient ses annonces publicitaires. Au moins 25 de ces derniers clients ont été escroqués pour un préjudice estimé à 12 millions Fcfp pour des droits de mise en circulation jamais reversés à l’administration. Au moins deux de ses fournisseurs ont été escroqué de même : la société Polytrans pour lui avoir avancé 13,3 millions Fcfp de droits de douane entre décembre 2010 et janvier 2011, et la Société Géodis, transporteur, pour 8,6 millions Fcfp de factures impayées.
"Boris Jakubczack, c’est un grand voyou du monde des affaires polynésien" : l’a qualifié le procureur Yann Hausner mardi à l'audience. De 2008 à décembre 2010, il a organisé la fuite de près de 60 millions Fcfp de liquidités de son entreprise en direction de deux comptes ouverts à son nom aux Etats-Unis. Puis il a lui-même pris la fuite courant 2010 en laissant Tahiti, ses dettes et ses victimes derrière lui.
La société Excel Motors a été mise en liquidation judiciaire le 9 août 2010.
Boris Jakubczack est sous le coup d’un mandat d’arrêt ordonné par Le tribunal correctionnel de Papeete qui l’a condamné par défaut ce mardi à 4 ans d’incarcération, et à l’interdiction définitive de gérer ou diriger une entreprise. Le tribunal reçoit également la demande des parties civiles qui réclament le remboursement d’un préjudice de 25,22 millions Fcfp (294.338 USD).
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