Le site l'Aisne Nouvelle relate dans son édition du 8 juillet, le procès d'une conseillère clientèle d'origine tahitienne employée à la Banque Postale et impliquée dans une affaire d'escroquerie à Chauny (Aisne), en Picardie dans le nord de la France.
"Entre janvier 2010 et décembre 2012", relate le journaliste Benoît Pelloquin du site l'Aisne Nouvelle, cette banquière indélicate a détourné plus de 25 000 € (3 millions Fcfp) pour son propre compte et celui de certains de ses clients.
"La prévenue, originaire de Tahiti", peut-on lire "a expliqué jeudi dernier à la barre du Tribunal correctionnel de Laon qu'elle avait régulièrement, à l'époque, "des comptes déficitaires" et qu'elle s'était servie de cette somme pour se payer des voyages.
Poursuivie pour soustraction, détournement ou destruction de biens d'un dépôt public par le dépositaire ou un de ses subordonnés, usage de faux en écriture et vol par personne chargée de mission de service public à l'occasion de l'exercice de sa mission, la jeune femme de 27 ans a été logiquement, au moment des faits, mise à pied et licenciée pour faute grave.
L'employée de la Banque postale a en effet transféré de l'argent de l'établissement bancaire vers son compte et celui de clients mécontents, qu'elle ne voulait pas perdre. "J'ai du mal à dire non", s'est-elle justifiée faisant jouer sa naïveté.
Sans limite, la prévenue s'en est aussi prise à une cliente âgée de Sinceny, allant jusqu'à imiter sa signature pour des transferts de fonds. "On n'est pas sur du virtuel quand on imite la signature", a réagi la présidente du tribunal.
Le substitut du procureur a ainsi requis une peine exemplaire, même si "on voit assez fréquemment ce type de fraude, dans une société de plus en plus individualiste".
Après délibération, la fraudeuse a été condamnée à six mois de prison avec sursis."
"Entre janvier 2010 et décembre 2012", relate le journaliste Benoît Pelloquin du site l'Aisne Nouvelle, cette banquière indélicate a détourné plus de 25 000 € (3 millions Fcfp) pour son propre compte et celui de certains de ses clients.
"La prévenue, originaire de Tahiti", peut-on lire "a expliqué jeudi dernier à la barre du Tribunal correctionnel de Laon qu'elle avait régulièrement, à l'époque, "des comptes déficitaires" et qu'elle s'était servie de cette somme pour se payer des voyages.
Poursuivie pour soustraction, détournement ou destruction de biens d'un dépôt public par le dépositaire ou un de ses subordonnés, usage de faux en écriture et vol par personne chargée de mission de service public à l'occasion de l'exercice de sa mission, la jeune femme de 27 ans a été logiquement, au moment des faits, mise à pied et licenciée pour faute grave.
L'employée de la Banque postale a en effet transféré de l'argent de l'établissement bancaire vers son compte et celui de clients mécontents, qu'elle ne voulait pas perdre. "J'ai du mal à dire non", s'est-elle justifiée faisant jouer sa naïveté.
Sans limite, la prévenue s'en est aussi prise à une cliente âgée de Sinceny, allant jusqu'à imiter sa signature pour des transferts de fonds. "On n'est pas sur du virtuel quand on imite la signature", a réagi la présidente du tribunal.
Le substitut du procureur a ainsi requis une peine exemplaire, même si "on voit assez fréquemment ce type de fraude, dans une société de plus en plus individualiste".
Après délibération, la fraudeuse a été condamnée à six mois de prison avec sursis."
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