PARIS, le 16 avril 2014. Le financement du RSPF (régime de solidarité de la Polynésie française) constamment en déficit depuis plusieurs années, depuis que l’Etat ne verse plus sa quote-part solidaire, reste un problème entier pour le gouvernement polynésien. En décembre 2013, une mission de l’inspection générale des affaires sociales (Igas), de l’inspection générale des finances et de l’administration est venue enquêter sur place et devait, à l'origine, rendre son rapport fin janvier. Plus de trois mois plus tard, ne voyant toujours rien venir, ni le rapport final de l'Igas, ni a fortiori les financements de l'Etat au RSPF, Edouard Fritch le député polynésien a interrogé directement le gouvernement français à ce sujet. Tout en rappelant le contexte local : «Les Polynésiens qui ont tant contribué à la sécurité de la France doivent pouvoir continuer à bénéficier de la solidarité nationale» a-t-il rappelé.
Finalement, ce rapport de l’Igas ne sera remis à Marisol Touraine, le ministre des affaires sociales seulement le 15 mai prochain. La ministre s’est exprimée hier à ce sujet, interrogée par le député Edouard Fritch. «Les Polynésiens doivent évidemment pouvoir compter sur la solidarité» a déclaré la ministre, mais elle a souligné que le rapport de l’Igas, devrait répondre à plusieurs questions centrales. Notamment déterminer les conditions du retour à l’équilibre financier du Centre hospitalier de Polynésie et plus largement de la branche maladie de la Polynésie française ; trouver des solutions pour améliorer la gouvernance du système de santé ; enfin, comment par une meilleure offre de soins et de proximité on peut développer la prévention et mieux répondre aux besoins de la population.
La solution de l’Etat pour faire face durablement aux déficits chroniques du RSPF ne se contentera pas de signer un chèque en blanc à la Polynésie, mais passera par une réforme en profondeur du système de santé polynésien, de son système de solidarité et de répartition. Ce qui avait déjà été largement exposé au sein du rapport Bolliet de l'inspection générale en 2010 après une mission d'assistance à la Polynésie française dont les préconisations ont été très peu suivies d'effets jusqu'ici. «Ensuite nous pourrons dialoguer et échanger autour des conclusions du rapport» annonçait Marisol Touraine ce mercredi en réponse à Edouard Fricth. Le retour de l'Etat dans les partenaires du RSPF qui est nécessaire à la Polynésie pour convaincre notamment l'agence de notation Standard and Poor's de sa santé financière rétablie. Mais la route promet d'être longue et rude.
Finalement, ce rapport de l’Igas ne sera remis à Marisol Touraine, le ministre des affaires sociales seulement le 15 mai prochain. La ministre s’est exprimée hier à ce sujet, interrogée par le député Edouard Fritch. «Les Polynésiens doivent évidemment pouvoir compter sur la solidarité» a déclaré la ministre, mais elle a souligné que le rapport de l’Igas, devrait répondre à plusieurs questions centrales. Notamment déterminer les conditions du retour à l’équilibre financier du Centre hospitalier de Polynésie et plus largement de la branche maladie de la Polynésie française ; trouver des solutions pour améliorer la gouvernance du système de santé ; enfin, comment par une meilleure offre de soins et de proximité on peut développer la prévention et mieux répondre aux besoins de la population.
La solution de l’Etat pour faire face durablement aux déficits chroniques du RSPF ne se contentera pas de signer un chèque en blanc à la Polynésie, mais passera par une réforme en profondeur du système de santé polynésien, de son système de solidarité et de répartition. Ce qui avait déjà été largement exposé au sein du rapport Bolliet de l'inspection générale en 2010 après une mission d'assistance à la Polynésie française dont les préconisations ont été très peu suivies d'effets jusqu'ici. «Ensuite nous pourrons dialoguer et échanger autour des conclusions du rapport» annonçait Marisol Touraine ce mercredi en réponse à Edouard Fricth. Le retour de l'Etat dans les partenaires du RSPF qui est nécessaire à la Polynésie pour convaincre notamment l'agence de notation Standard and Poor's de sa santé financière rétablie. Mais la route promet d'être longue et rude.
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