PIRAE, début avril 2014. En marge du festival des îles nous avions rencontré Thierry Ariiotima le président de la fédération tahitienne de football. Il nous avait annoncé le feu vert de l’OFC pour l’organisation à Tahiti des éliminatoires de la coupe du monde de futsal. Le futsal comporte aujourd’hui près de 5000 licenciés. Pour comparatif, l’athlétisme comporte environ 800 licenciés.
Le beachsoccer a suscité un engouement sans précédent lors de la coupe du monde organisée à Tahiti fin septembre 2013. Le futsal pourrait bien profiter de cette vague d’intérêt de la part des pratiquants comme de la part du public. Le futsal, contrairement au football peut se pratiquer en intérieur avec tous les avantages que cela comporte.
Le beachsoccer a suscité un engouement sans précédent lors de la coupe du monde organisée à Tahiti fin septembre 2013. Le futsal pourrait bien profiter de cette vague d’intérêt de la part des pratiquants comme de la part du public. Le futsal, contrairement au football peut se pratiquer en intérieur avec tous les avantages que cela comporte.
Thierry Ariiotima, au micro de Tahiti infos :
Vous avez annoncé que Tahiti organiserait les éliminatoires de la coupe du monde de futsal ?
« J’ai participé à une réunion du comité exécutif de l’OFC et j’ai demandé si l’on pouvait avoir la désignation pour l’organisation des éliminatoires de la coupe du monde de beachsoccer pour la zone océanienne et l’OFC a accepté. Ils ‘nous ont donné’ le futsal en février et le beachsoccer en août. L’équipe qui sera qualifiée participera à la coupe du monde. C’est une première pour nous car on est toujours arrivés en demi finale, en finale mais on a jamais gagné. Demain cela va se passer chez nous, j’espère que cette fois-ci on parviendra à gagner. »
Le succès de la coupe du monde de beachsoccer vous a motivés ?
« C’est dans la continuité de l’organisation de la coupe du monde de beachsoccer. Je ne vais pas vous cacher que nous sommes très ambitieux, on a l’intention de demander à la Fifa la coupe du monde de futsal 2024. Pourquoi 2024 ? Il faut laisser le temps aux services administratifs du gouvernement de nous offrir une salle adéquate pour l’organisation d’une coupe du monde, comme celle que la Calédonie a reçue lors des derniers jeux. Je pense que la Calédonie sera candidate pour 2020. »
Quel bilan pour le festival des îles ?
« Je pense que pour les îles c’est leur coupe du monde, c’est le seul événement grandiose qu’elles ont dans l’année. Il y a le fait de venir à Tahiti : parmi eux certains n’ont jamais vu Tahiti, jamais pris l’avion ni le bateau…mais ils sont venus et très heureux d’être venus. Ils se préparent pendant un an en fonction de ce festival qui leur permet de se frotter aux Tahitiens. »
Le futsal est un sport de quartier ?
« Actuellement nous avons de près de 5000 licenciés, je ne sais pas combien exactement mais c’est un chiffre conséquent. On avait démarré avec 350 il y a cinq ans. On a pas développé le futsal avec nos licenciés du football mais on a été chercher les gens des quartiers parce qu’on a voulu faire une action sociale vis à vis des quartiers, sachant bien que tous les maux possibles et inimaginables y existent. On arrivera pas à bannir tous ces maux mais on a réussi à en baisser le taux, c’est important. En futsal également on fait des contrôles anti dopage, anti pakalolo et je pense que les jeunes ont compris que ce n’est pas pour les embêter mais pour qu’ils réfléchissent à leur avenir. » SB
Vous avez annoncé que Tahiti organiserait les éliminatoires de la coupe du monde de futsal ?
« J’ai participé à une réunion du comité exécutif de l’OFC et j’ai demandé si l’on pouvait avoir la désignation pour l’organisation des éliminatoires de la coupe du monde de beachsoccer pour la zone océanienne et l’OFC a accepté. Ils ‘nous ont donné’ le futsal en février et le beachsoccer en août. L’équipe qui sera qualifiée participera à la coupe du monde. C’est une première pour nous car on est toujours arrivés en demi finale, en finale mais on a jamais gagné. Demain cela va se passer chez nous, j’espère que cette fois-ci on parviendra à gagner. »
Le succès de la coupe du monde de beachsoccer vous a motivés ?
« C’est dans la continuité de l’organisation de la coupe du monde de beachsoccer. Je ne vais pas vous cacher que nous sommes très ambitieux, on a l’intention de demander à la Fifa la coupe du monde de futsal 2024. Pourquoi 2024 ? Il faut laisser le temps aux services administratifs du gouvernement de nous offrir une salle adéquate pour l’organisation d’une coupe du monde, comme celle que la Calédonie a reçue lors des derniers jeux. Je pense que la Calédonie sera candidate pour 2020. »
Quel bilan pour le festival des îles ?
« Je pense que pour les îles c’est leur coupe du monde, c’est le seul événement grandiose qu’elles ont dans l’année. Il y a le fait de venir à Tahiti : parmi eux certains n’ont jamais vu Tahiti, jamais pris l’avion ni le bateau…mais ils sont venus et très heureux d’être venus. Ils se préparent pendant un an en fonction de ce festival qui leur permet de se frotter aux Tahitiens. »
Le futsal est un sport de quartier ?
« Actuellement nous avons de près de 5000 licenciés, je ne sais pas combien exactement mais c’est un chiffre conséquent. On avait démarré avec 350 il y a cinq ans. On a pas développé le futsal avec nos licenciés du football mais on a été chercher les gens des quartiers parce qu’on a voulu faire une action sociale vis à vis des quartiers, sachant bien que tous les maux possibles et inimaginables y existent. On arrivera pas à bannir tous ces maux mais on a réussi à en baisser le taux, c’est important. En futsal également on fait des contrôles anti dopage, anti pakalolo et je pense que les jeunes ont compris que ce n’est pas pour les embêter mais pour qu’ils réfléchissent à leur avenir. » SB
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