TIAREI, le 15 avril 2014. Coup de théâtre et manœuvre politicienne à Hitia’a O Te Ra, ce mardi. A l’issue du vote du budget 2014 de la commune, les 13 élus d’opposition Tahoeraa (et leurs 16 suppléants) ont tous présenté un courrier de démission au maire Dauphin Domingo. Cette démission commune concerne ainsi 10 des 12 élus de la commune associée de Papenoo, un élu de Tiarei (sur 8), un élu de Mahaena (sur trois), un élu de Hitiaa (sur six).
A la tête de ce putsch, c’est Henri Flohr, le tavana sortant et malheureux de Papenoo à la manœuvre. «La population de Papenoo n’est pas contente et n’a pas compris qu’avec 10 élus sur les 12, je ne sois pas réélu maire. Depuis 2008, c’est la majorité du conseil municipal qui élit les maires délégués, ça ne se passe plus au sein de la commune associée et du coup, même avec une majorité, tu peux ne pas être élu. Je trouve ça anti-démocratique mais c’est comme ça» explique Henri Flohr, joint par téléphone C’est effectivement l’esprit de la loi de 2008, qui permet au maire d’une commune composée de communes associées, de disposer de maires délégués qui lui soient favorables afin de diriger plus aisément les travaux du conseil municipal.
Au final, Henri Flohr et ses colistiers visent ainsi de nouvelles élections sur l’ensemble de la commune de Hitia’a O Te Ra. «C’est prévu dans le code électoral. Si un tiers des conseillers démissionne c’est l’ensemble de la commune qui tombe» précise-t-il. Henri Flohr veut ainsi la tête de Dauphin Domingo, le maire de la commune, élu le 5 avril avec les 29 voix des conseillers municipaux, dont celles du Tahoeraa et qui n’aurait pas respecté un accord verbal qui aurait dû permettre à Henri Flohr de conserver son siège de tavana de Papenoo.
Mais selon des indications recueillies auprès du Haut commissariat, le calcul politique des élus Tahoeraa de Hitia’a O Te Ra n’aurait pas été le bon. La démission de ces 13 élus ne pourrait conduire qu’à une élection partielle dans la seule commune associée de Papenoo. En effet selon l’article L 258 du Code électoral, il est indiqué : «Dans les communes divisées en sections électorales, il y a toujours lieu à élections partielles quand la section a perdu la moitié de ses conseillers». Une nouvelle élection partielle qui ne changerait rien à la couleur du maire de la commune de Hitia’a O Te Ra. La vengeance orange pourrait finalement laisser un goût encore plus amer que la défaite de la fin du mois de mars dernier.
Pour consulter l'article L 258 du Code électoral, CLIQUER ICI
A la tête de ce putsch, c’est Henri Flohr, le tavana sortant et malheureux de Papenoo à la manœuvre. «La population de Papenoo n’est pas contente et n’a pas compris qu’avec 10 élus sur les 12, je ne sois pas réélu maire. Depuis 2008, c’est la majorité du conseil municipal qui élit les maires délégués, ça ne se passe plus au sein de la commune associée et du coup, même avec une majorité, tu peux ne pas être élu. Je trouve ça anti-démocratique mais c’est comme ça» explique Henri Flohr, joint par téléphone C’est effectivement l’esprit de la loi de 2008, qui permet au maire d’une commune composée de communes associées, de disposer de maires délégués qui lui soient favorables afin de diriger plus aisément les travaux du conseil municipal.
Au final, Henri Flohr et ses colistiers visent ainsi de nouvelles élections sur l’ensemble de la commune de Hitia’a O Te Ra. «C’est prévu dans le code électoral. Si un tiers des conseillers démissionne c’est l’ensemble de la commune qui tombe» précise-t-il. Henri Flohr veut ainsi la tête de Dauphin Domingo, le maire de la commune, élu le 5 avril avec les 29 voix des conseillers municipaux, dont celles du Tahoeraa et qui n’aurait pas respecté un accord verbal qui aurait dû permettre à Henri Flohr de conserver son siège de tavana de Papenoo.
Mais selon des indications recueillies auprès du Haut commissariat, le calcul politique des élus Tahoeraa de Hitia’a O Te Ra n’aurait pas été le bon. La démission de ces 13 élus ne pourrait conduire qu’à une élection partielle dans la seule commune associée de Papenoo. En effet selon l’article L 258 du Code électoral, il est indiqué : «Dans les communes divisées en sections électorales, il y a toujours lieu à élections partielles quand la section a perdu la moitié de ses conseillers». Une nouvelle élection partielle qui ne changerait rien à la couleur du maire de la commune de Hitia’a O Te Ra. La vengeance orange pourrait finalement laisser un goût encore plus amer que la défaite de la fin du mois de mars dernier.
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