
PAPEETE, le 14 juin 2018 - Elle ne fait jamais, ou si peu, parler d'elle. La Guerre d'Indochine, conflit armé qui se déroula de 1946 à 1954 en Indochine française (actuel Vietnam, Laos et Cambodge) concerne pourtant le fenua. Des soldats polynésiens y sont morts pour la France. Douze au total. Avec sa nouvelle exposition intitulée La Guerre d’Indochine, la Maison du combattant leur rend hommage jusqu’au 22 juin.
Ils sont douze au total. Douze soldats polynésiens morts pour la France en Indochine (actuel Vietnam, Laos, Cambodge). Sur ce territoire, entre 1946 et 1954, se déroula un conflit armé qui fit plus de 500 000 victimes. Il aboutit à la dissolution de l'Indochine et la division du territoire vietnamien en deux États rivaux.
Le conflit a d’abord consisté en une lutte de décolonisation. Puis, avec l’avènement de la Chine communiste, le déclenchement de la Guerre de Corée en 1950 et l’implication croissante des États-Unis, la Guerre d’Indochine s’est inscrite dans la Guerre froide.
L’exposition en cours à la Maison des combattants de Papeete, conçue dans un esprit résolument didactique, permet, à travers une vingtaine de panneaux, permet de (re)découvrir l’épopée française en Indochine et le déroulement du conflit.
Sans prétendre à l’exhaustivité, elle présente les prémices du conflit, de la présence française en Indochine, avec la création de l’Union indochinoise, à la perte du "mandat céleste" lors de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'aux années de guerre, aux combats acharnés de Diên Biên Phu et la signature des accords de Genève en juillet 1954.
Elle est richement illustrée, les textes sont volontairement courts et les explications historiques mises en perspective par des chronologies, des cartes et une iconographie variée (photographies, affiches, tracts, timbres, cartes postales…). En plus, des rubriques intitulées "Le saviez-vous ?" apportent, avec une approche plus anecdotique, des compléments d’information sur cette période.
Ils sont douze au total. Douze soldats polynésiens morts pour la France en Indochine (actuel Vietnam, Laos, Cambodge). Sur ce territoire, entre 1946 et 1954, se déroula un conflit armé qui fit plus de 500 000 victimes. Il aboutit à la dissolution de l'Indochine et la division du territoire vietnamien en deux États rivaux.
Le conflit a d’abord consisté en une lutte de décolonisation. Puis, avec l’avènement de la Chine communiste, le déclenchement de la Guerre de Corée en 1950 et l’implication croissante des États-Unis, la Guerre d’Indochine s’est inscrite dans la Guerre froide.
L’exposition en cours à la Maison des combattants de Papeete, conçue dans un esprit résolument didactique, permet, à travers une vingtaine de panneaux, permet de (re)découvrir l’épopée française en Indochine et le déroulement du conflit.
Sans prétendre à l’exhaustivité, elle présente les prémices du conflit, de la présence française en Indochine, avec la création de l’Union indochinoise, à la perte du "mandat céleste" lors de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'aux années de guerre, aux combats acharnés de Diên Biên Phu et la signature des accords de Genève en juillet 1954.
Elle est richement illustrée, les textes sont volontairement courts et les explications historiques mises en perspective par des chronologies, des cartes et une iconographie variée (photographies, affiches, tracts, timbres, cartes postales…). En plus, des rubriques intitulées "Le saviez-vous ?" apportent, avec une approche plus anecdotique, des compléments d’information sur cette période.
Les 12 soldats polynésiens emportés par le conflit en Indochine
Le 1ère classe Jonatona Ateraa (8e BCL, tombé le 12 février 1950 à Saïgon), le sergent Léon Colombani (2e bataillon régiment de Coré, tombé le 22 mars 1954 à Pleiku), le sergent-chef Pierre Etchebarne (3e BPC tombé le 1er décembre 1952 à Nasan), le 2° classe Robert Fougerousse (21e RIC tombée le 15 mai 1949 à Haîphong), le caporal-chef Darius Frogier (29e BMTS tombé le 28 janvier 1951 à Vinh Yen), l’aspirant Jules Helme (6e RIC tombé 08 janvier 1946 à Rach Joi), le sergent Michel Mariassouce (24e RMTS tombé le 21 novembre 1950 à Hanoï), le 1ère classe Émile Peirsegale Neuffer (CCZE tombé le 12 mai 1950 à Saïgon), le 2e classe Théoric Tanematea (43e RIC tombé le 24 décembre 1948 à Saïgon), le sous-lieutenant Guy Tarrade la Combe (13e BMTS tombé le 25 juillet 1954 à Daï Than), le sergent Philippe Tetuamanuhiri (30e BMTS tombé le 23 septembre 1953 à Kim Sen) et le sous-lieutenant Raymond Varney (RMC tombé le 23 février 1953 à Ké Sat).
Le 1ère classe Jonatona Ateraa (8e BCL, tombé le 12 février 1950 à Saïgon), le sergent Léon Colombani (2e bataillon régiment de Coré, tombé le 22 mars 1954 à Pleiku), le sergent-chef Pierre Etchebarne (3e BPC tombé le 1er décembre 1952 à Nasan), le 2° classe Robert Fougerousse (21e RIC tombée le 15 mai 1949 à Haîphong), le caporal-chef Darius Frogier (29e BMTS tombé le 28 janvier 1951 à Vinh Yen), l’aspirant Jules Helme (6e RIC tombé 08 janvier 1946 à Rach Joi), le sergent Michel Mariassouce (24e RMTS tombé le 21 novembre 1950 à Hanoï), le 1ère classe Émile Peirsegale Neuffer (CCZE tombé le 12 mai 1950 à Saïgon), le 2e classe Théoric Tanematea (43e RIC tombé le 24 décembre 1948 à Saïgon), le sous-lieutenant Guy Tarrade la Combe (13e BMTS tombé le 25 juillet 1954 à Daï Than), le sergent Philippe Tetuamanuhiri (30e BMTS tombé le 23 septembre 1953 à Kim Sen) et le sous-lieutenant Raymond Varney (RMC tombé le 23 février 1953 à Ké Sat).

Pratique
Exposition la Guerre d’Indochine jusqu’au 22 juin 2018
Horaires : tous les matins sauf le lundi de 8 heures à midi
À la Maison du combattant avenue Pomare à Papeete
Tél. : 40 42 03 24
Exposition la Guerre d’Indochine jusqu’au 22 juin 2018
Horaires : tous les matins sauf le lundi de 8 heures à midi
À la Maison du combattant avenue Pomare à Papeete
Tél. : 40 42 03 24
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