PERTH, 14 avril 2014 (AFP) - L'Australie s'apprêtait lundi à descendre au fond un robot sous-marin à la recherche de l'épave du Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu le 8 mars dans le sud de l'océan Indien, où une nappe de carburant a été détectée, dans la zone des recherches.
Le navire "Ocean Shield va cesser de chercher (des signaux) avec la sonde hydrophonique dans la journée de lundi et déployer le véhicule autonome sous-marin Bluefin-21 dès que possible", a déclaré le coordonnateur des recherches Angus Houston, lors d'une conférence de presse.
Le dernier signal acoustique pouvant provenir des boîtes noires a été capté il y a six jours, a précisé le responsable. "Nous n'avons pas eu une seule détection en six jours et il est sans doute donc temps d'aller sous l'eau".
Les émetteurs ont une durée de vie théorique d'une trentaine de jours et il est vraisemblable qu'ils soient arrivés à expiration, le vol MH370 ayant disparu il y a 38 jours.
L'Ocean Shield a par ailleurs détecté dimanche soir une nappe de carburant dans la zone de recherches resserrée autour des signaux détectés il y a plus d'une semaine, a ajouté Angus Houston.
Deux litres ont été collectés et seront analysés, mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours, a-t-il déclaré, précisant que le carburant ne paraissait pas venir d'un bateau.
"L'origine de la nappe reste encore à définir mais elle est à quelque 5.500 mètres (...) de la zone restreinte définie à partir de la captation des signaux" il y a une dizaine de jours, a déclaré le responsable.
Depuis le 5 avril, l'Ocean Shield a capté à quatre reprises dans une zone réduite, sur la trajectoire estimée du Boeing 777, des signaux acoustiques dont la fréquence (au-dessus de 30 khz) correspond à celle des balises qui se déclenchent en cas d'immersion des boîtes noires, les enregistreurs de vol.
- Des missions de 24 heures -
Le déploiement du robot sous-marin, le Bluefin-21, "peut très bien nous faire franchir une nouvelle étape vers une identification visuelle car il a la capacité de détecter des débris sur le fond de l'océan", a noté Angus Houston, soulignant cependant que le processus allait être long et laborieux.
Les boites noires du vol Air France AF447, qui avait sombré dans l'Atlantique entre Rio et Paris en juin 2009, n'avaient été retrouvées qu'au bout de deux ans, alors que les enquêteurs savaient l'endroit où l'appareil s'était abîmé.
Le Bluefin-21 a la forme d'une torpille longue de 4,93 mètres et est équipé d'un sonar. Si son sonar capte un signal, le Bluefin-21 sera remonté à la surface, équipé d'une caméra et renvoyé au fond. Mais l'appareil ne peut pas être équipé à la fois d'un sonar et d'une caméra.
"Chaque mission du Bluefin durera quelque vingt-quatre heures", a expliqué Angus Houston, qui est l'ancien chef des armées australiennes. Deux heures pour la descente du robot, seize heures pour les sondages sur le fond de l'océan, deux heures pour la remontée, quatre heures pour analyser les données collectées.
La zone où l'Ocean Shield sonde le fond de l'océan ne fait qu'une quarantaine de kilomètres carrés et se situe précisément à 2.312 km au nord-ouest de Perth, la grande ville du littoral occidental de l'Australie.
A cet endroit, les fonds "ne sont pas montagneux, mais plutôt plats, ou un peu vallonnés" mais "ils sont recouvert de très épaisses couches de limon (...) ce qui compliquera les choses", d'autant que les recherches se dérouleront à 4.500 mètres de profondeur, a souligné le responsable.
Le vol MH370 assurait la liaison Kuala Lumpur-Pékin le 8 mars au matin quand il a disparu peu après son décollage de la capitale malaisienne.
On estime, sur la base de données fournies par satellite, que l'appareil, après avoir pour une raison inconnue changé complètement de route, s'est abîmé dans l'océan Indien.
L'enquête criminelle examine divers scénarios: un détournement, un acte de sabotage ou l'acte désespéré d'un passager ou d'un membre de l'équipage. Mais aucun élément matériel n'a permis de privilégier l'une ou l'autre de ces hypothèses.
Le navire "Ocean Shield va cesser de chercher (des signaux) avec la sonde hydrophonique dans la journée de lundi et déployer le véhicule autonome sous-marin Bluefin-21 dès que possible", a déclaré le coordonnateur des recherches Angus Houston, lors d'une conférence de presse.
Le dernier signal acoustique pouvant provenir des boîtes noires a été capté il y a six jours, a précisé le responsable. "Nous n'avons pas eu une seule détection en six jours et il est sans doute donc temps d'aller sous l'eau".
Les émetteurs ont une durée de vie théorique d'une trentaine de jours et il est vraisemblable qu'ils soient arrivés à expiration, le vol MH370 ayant disparu il y a 38 jours.
L'Ocean Shield a par ailleurs détecté dimanche soir une nappe de carburant dans la zone de recherches resserrée autour des signaux détectés il y a plus d'une semaine, a ajouté Angus Houston.
Deux litres ont été collectés et seront analysés, mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours, a-t-il déclaré, précisant que le carburant ne paraissait pas venir d'un bateau.
"L'origine de la nappe reste encore à définir mais elle est à quelque 5.500 mètres (...) de la zone restreinte définie à partir de la captation des signaux" il y a une dizaine de jours, a déclaré le responsable.
Depuis le 5 avril, l'Ocean Shield a capté à quatre reprises dans une zone réduite, sur la trajectoire estimée du Boeing 777, des signaux acoustiques dont la fréquence (au-dessus de 30 khz) correspond à celle des balises qui se déclenchent en cas d'immersion des boîtes noires, les enregistreurs de vol.
- Des missions de 24 heures -
Le déploiement du robot sous-marin, le Bluefin-21, "peut très bien nous faire franchir une nouvelle étape vers une identification visuelle car il a la capacité de détecter des débris sur le fond de l'océan", a noté Angus Houston, soulignant cependant que le processus allait être long et laborieux.
Les boites noires du vol Air France AF447, qui avait sombré dans l'Atlantique entre Rio et Paris en juin 2009, n'avaient été retrouvées qu'au bout de deux ans, alors que les enquêteurs savaient l'endroit où l'appareil s'était abîmé.
Le Bluefin-21 a la forme d'une torpille longue de 4,93 mètres et est équipé d'un sonar. Si son sonar capte un signal, le Bluefin-21 sera remonté à la surface, équipé d'une caméra et renvoyé au fond. Mais l'appareil ne peut pas être équipé à la fois d'un sonar et d'une caméra.
"Chaque mission du Bluefin durera quelque vingt-quatre heures", a expliqué Angus Houston, qui est l'ancien chef des armées australiennes. Deux heures pour la descente du robot, seize heures pour les sondages sur le fond de l'océan, deux heures pour la remontée, quatre heures pour analyser les données collectées.
La zone où l'Ocean Shield sonde le fond de l'océan ne fait qu'une quarantaine de kilomètres carrés et se situe précisément à 2.312 km au nord-ouest de Perth, la grande ville du littoral occidental de l'Australie.
A cet endroit, les fonds "ne sont pas montagneux, mais plutôt plats, ou un peu vallonnés" mais "ils sont recouvert de très épaisses couches de limon (...) ce qui compliquera les choses", d'autant que les recherches se dérouleront à 4.500 mètres de profondeur, a souligné le responsable.
Le vol MH370 assurait la liaison Kuala Lumpur-Pékin le 8 mars au matin quand il a disparu peu après son décollage de la capitale malaisienne.
On estime, sur la base de données fournies par satellite, que l'appareil, après avoir pour une raison inconnue changé complètement de route, s'est abîmé dans l'océan Indien.
L'enquête criminelle examine divers scénarios: un détournement, un acte de sabotage ou l'acte désespéré d'un passager ou d'un membre de l'équipage. Mais aucun élément matériel n'a permis de privilégier l'une ou l'autre de ces hypothèses.
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