MADRID, 11 avril 2014 (AFP) - Une Espagnole, âgée de 94 ans, a fait don à la science d'une météorite tombée en 1931 à Ardon, village du nord-ouest de l'Espagne, qu'elle a conservée comme un joyau précieux pendant plus de 82 ans, ignorant sa valeur géologique.
Rosa Gonzalez en avait onze quand elle est sortie faire des courses, ce 9 juillet 1931, et que la météorite "de 5,5 grammes est tombée près d'elle, la manquant de justesse", explique l'astronome Josep Maria Trigo, de l'Institut des Sciences de l'Espace, qui appartient au Centre supérieur de recherches scientifiques (CSIC) espagnol.
La fillette a vu "une grosse boule feu, accompagnée d'un bruit que l'on a entendu dans tous les environs, et que l'on a pu voir dans de nombreux villages de la province de Leon", raconte le scientifique, en rappelant que la presse de l'époque avait relaté l'événement.
C'est de cette boule de feu qu'est tombée la petite météorite, "qui a attiré l'attention" de Rosa "parce que c'était une pierre incandescente". "Pendant plus de 82 ans, elle l'a conservée comme un secret de famille".
"Elle l'a enfermée dans une petite boîte, comme un bijou, et aujourd'hui, elle est intacte comme si elle était tombée hier. Nous avons été surpris par l'état de conservation de cette petite pierre d'environ deux centimètres", ajoute Josep Maria Trigo.
La météorite a fini entre les mains des scientifiques lorsque le neveu de Rosa, José Antonio Gonzalez, amateur d'astronomie, l'a découverte et a pensé qu'elle pouvait avoir de la valeur.
Les analyses ont démontré que la "météorite Ardon" était de type primitif, une chondrite ordinaire, appartenant à la catégorie la plus courante, provenant d'un astéroïde inconnu.
"L'étude de la météorite Ardon nous permet de connaître les processus qui ont accompagné la formation du système solaire, mais aussi celui de la formation de l'astéroïde dont elle est issue", souligne le CSIC dans un communiqué.
La "chondrite ordinaire de Rosa date d'une époque plus ancienne que la Terre, des blocs originels qui se sont entrechoqués et ont formé des embryons de planètes", relève Josep Maria Trigo.
Le scientifique espère que l'annonce de cette découverte le mènera sur la trace d'autres météorites, car dit-il, selon les statistiques, chaque année devrait tomber sur l'Espagne "une météorite d'une masse supérieure à un kilo".
Déjà, depuis cette annonce jeudi, il a reçu des appels. "La plupart devraient être sans objet, mais peut-être aurons-nous une surprise", conclut-il.
Rosa Gonzalez en avait onze quand elle est sortie faire des courses, ce 9 juillet 1931, et que la météorite "de 5,5 grammes est tombée près d'elle, la manquant de justesse", explique l'astronome Josep Maria Trigo, de l'Institut des Sciences de l'Espace, qui appartient au Centre supérieur de recherches scientifiques (CSIC) espagnol.
La fillette a vu "une grosse boule feu, accompagnée d'un bruit que l'on a entendu dans tous les environs, et que l'on a pu voir dans de nombreux villages de la province de Leon", raconte le scientifique, en rappelant que la presse de l'époque avait relaté l'événement.
C'est de cette boule de feu qu'est tombée la petite météorite, "qui a attiré l'attention" de Rosa "parce que c'était une pierre incandescente". "Pendant plus de 82 ans, elle l'a conservée comme un secret de famille".
"Elle l'a enfermée dans une petite boîte, comme un bijou, et aujourd'hui, elle est intacte comme si elle était tombée hier. Nous avons été surpris par l'état de conservation de cette petite pierre d'environ deux centimètres", ajoute Josep Maria Trigo.
La météorite a fini entre les mains des scientifiques lorsque le neveu de Rosa, José Antonio Gonzalez, amateur d'astronomie, l'a découverte et a pensé qu'elle pouvait avoir de la valeur.
Les analyses ont démontré que la "météorite Ardon" était de type primitif, une chondrite ordinaire, appartenant à la catégorie la plus courante, provenant d'un astéroïde inconnu.
"L'étude de la météorite Ardon nous permet de connaître les processus qui ont accompagné la formation du système solaire, mais aussi celui de la formation de l'astéroïde dont elle est issue", souligne le CSIC dans un communiqué.
La "chondrite ordinaire de Rosa date d'une époque plus ancienne que la Terre, des blocs originels qui se sont entrechoqués et ont formé des embryons de planètes", relève Josep Maria Trigo.
Le scientifique espère que l'annonce de cette découverte le mènera sur la trace d'autres météorites, car dit-il, selon les statistiques, chaque année devrait tomber sur l'Espagne "une météorite d'une masse supérieure à un kilo".
Déjà, depuis cette annonce jeudi, il a reçu des appels. "La plupart devraient être sans objet, mais peut-être aurons-nous une surprise", conclut-il.
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