Hier après-midi, le Ministre de l’équipement (MET), de l’urbanisme, des énergies et des transports terrestres et maritimes, Bruno Marty, avait prévu de rencontrer les différents protagonistes des deux grèves qui affectent actuellement le port autonome. La rencontre n’aura finalement jamais lieu, puisque seuls Mario Banner l’inspectrice du travail et les trois responsables de sociétés aconages s’étaient rendu au lieu de rendez-vous, au ministère de l’équipement.
PAPEETE, lundi 5 août 2013 – Le conflit qui oppose une partie des services du port autonome et la direction même a connu son point d’orgue lorsqu’un agent du service de la police portuaire s’était vu signifier son licenciement et qu’un second agent ait été mis à pied dans la même période. Aujourd’hui, la centrale CSTP-FO représentée par son secrétaire général Patrick Galenon, à l’origine du préavis de grève, a volontairement « coupé les ponts » dans ses discussions avec Mario Banner, directeur du port. Les deux hommes ne sont pas tombés d’accord. Le syndicaliste avait exigé la levée des sanctions prononcées à l’encontre des agents et le directeur du port n’a pas cédé face à ce qu’il a qualifié de « chantage ». Depuis, silence radio entre les deux parties.
De l’autre côté du port, le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de la Manutention du port(affilié CSTP-FO), Mahinui Temarii, avait également décidé de faire grève afin d’exiger l’application des règles de sécurité au sein de toutes les sociétés d’acconage. Joint par téléphone, hier matin, Mahinui Temarii n’a pas mâché ses mots : « Cela fait deux ans que nous demandons que ces lois soient appliquées, le fait d’avoir retardé à maintes reprises a vu des situations dramatiques se produire. »
Toujours selon le syndicaliste, l’attitude de Mario Banner est inadmissible : « On ne veut plus du tout parler avec lui (…) car il n’arrête pas de vouloir nous envoyer au tribunal. Franchement, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est incroyable. Donc, aujourd’hui, nous ne voulons plus discuter avec lui ! C’est hors de question ! »
PAPEETE, lundi 5 août 2013 – Le conflit qui oppose une partie des services du port autonome et la direction même a connu son point d’orgue lorsqu’un agent du service de la police portuaire s’était vu signifier son licenciement et qu’un second agent ait été mis à pied dans la même période. Aujourd’hui, la centrale CSTP-FO représentée par son secrétaire général Patrick Galenon, à l’origine du préavis de grève, a volontairement « coupé les ponts » dans ses discussions avec Mario Banner, directeur du port. Les deux hommes ne sont pas tombés d’accord. Le syndicaliste avait exigé la levée des sanctions prononcées à l’encontre des agents et le directeur du port n’a pas cédé face à ce qu’il a qualifié de « chantage ». Depuis, silence radio entre les deux parties.
De l’autre côté du port, le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de la Manutention du port(affilié CSTP-FO), Mahinui Temarii, avait également décidé de faire grève afin d’exiger l’application des règles de sécurité au sein de toutes les sociétés d’acconage. Joint par téléphone, hier matin, Mahinui Temarii n’a pas mâché ses mots : « Cela fait deux ans que nous demandons que ces lois soient appliquées, le fait d’avoir retardé à maintes reprises a vu des situations dramatiques se produire. »
Toujours selon le syndicaliste, l’attitude de Mario Banner est inadmissible : « On ne veut plus du tout parler avec lui (…) car il n’arrête pas de vouloir nous envoyer au tribunal. Franchement, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est incroyable. Donc, aujourd’hui, nous ne voulons plus discuter avec lui ! C’est hors de question ! »
Mario Banner : On est dans l’attente !
Hier (ce lundi) en milieu d’après-midi, le Ministre de l’équipement (MET), de l’urbanisme, des énergies et des transports terrestres et maritimes, Bruno Marty avait invité les différents parties afin de discuter « autour de la table ». A l’heure fixée (15h30), seuls Mario Banner, le directeur du port, l’inspectrice du travail Marjorie Jacques, les responsables des 3 sociétés aconages concernées par la grève des dockers, étaient au rendez-vous. Pas de syndicat en vue, ni aucun représentant des aconiers. Bruno Marty n’a pas caché sa déception mais a toutefois gardé l’espoir de pouvoir rassembler très prochainement l’ensemble des protagonistes. A la question des journalistes « Monsieur Galenon aurait souhaité que vous leviez d’abord la plainte le concernant, et là seulement il accepterait de venir à la table des discussions, le ferez-vous ? », le ministre a répondu fermement et sans détour : « il n’y aucun préalable possible. (…) on est là pour discuter de l’application des règles de sécurité, alors faisons-le, mais sans préalable. Nous ne sommes pas là pour ça ! ».
Même son de cloche chez le directeur du port : « cela s’appelle du chantage ! (…) les syndicats exigent que nous enlevions notre plainte. Je le dis et je le répète, nous ne reviendrons pas sur ce point. En ne venant pas, ils nous ont encore prouvé leur mauvaise foi ! ». Du côté des syndicats, aucune explication n’a été avancée.
Pour conclure, Mario Banner nous a expliqué ce qui allait se passer, selon lui : « Le ministre va voir avec les services concernés, puis il nous appellera. En fait, là maintenant, j’attends son appel. Mais sachez que même les patrons des sociétés d’aconages en ont marre de cette situation. On est dans l’attente ! ». Le ministre de l’équipement ne tardera pas à communiquer sur la suite des événements.
TP
Hier (ce lundi) en milieu d’après-midi, le Ministre de l’équipement (MET), de l’urbanisme, des énergies et des transports terrestres et maritimes, Bruno Marty avait invité les différents parties afin de discuter « autour de la table ». A l’heure fixée (15h30), seuls Mario Banner, le directeur du port, l’inspectrice du travail Marjorie Jacques, les responsables des 3 sociétés aconages concernées par la grève des dockers, étaient au rendez-vous. Pas de syndicat en vue, ni aucun représentant des aconiers. Bruno Marty n’a pas caché sa déception mais a toutefois gardé l’espoir de pouvoir rassembler très prochainement l’ensemble des protagonistes. A la question des journalistes « Monsieur Galenon aurait souhaité que vous leviez d’abord la plainte le concernant, et là seulement il accepterait de venir à la table des discussions, le ferez-vous ? », le ministre a répondu fermement et sans détour : « il n’y aucun préalable possible. (…) on est là pour discuter de l’application des règles de sécurité, alors faisons-le, mais sans préalable. Nous ne sommes pas là pour ça ! ».
Même son de cloche chez le directeur du port : « cela s’appelle du chantage ! (…) les syndicats exigent que nous enlevions notre plainte. Je le dis et je le répète, nous ne reviendrons pas sur ce point. En ne venant pas, ils nous ont encore prouvé leur mauvaise foi ! ». Du côté des syndicats, aucune explication n’a été avancée.
Pour conclure, Mario Banner nous a expliqué ce qui allait se passer, selon lui : « Le ministre va voir avec les services concernés, puis il nous appellera. En fait, là maintenant, j’attends son appel. Mais sachez que même les patrons des sociétés d’aconages en ont marre de cette situation. On est dans l’attente ! ». Le ministre de l’équipement ne tardera pas à communiquer sur la suite des événements.
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