NOUMÉA, 11 avril 2014 (AFP) - L'économie de la Nouvelle-Calédonie a poursuivi son repli en 2013 et est dans l'attente d'un rebond en 2014, qui pourrait toutefois être contrarié par les échéances électorales et les prix bas du nickel, a indiqué vendredi l'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM).
"Il y a eu une stabilisation au point bas au dernier trimestre 2013 et la morosité reste bien marquée", a déclaré à la presse Charles Apanon, directeur de l'IEOM à Nouméa.
L'économie de la Nouvelle-Calédonie a connu au milieu des années 2000 une période d'euphorie sous l'impulsion notamment de gros investissements dans des usines métallurgiques de nickel.
Elle est en repli depuis 2011 et le gouvernement local table sur une croissance zéro en 2014, semblable au taux de 2013.
Le climat des affaires ne cesse de se dégrader, témoignant de l'attentisme et de l'inquiétude des chefs d'entreprises, alors que des élections provinciales, cruciales dans le cadre du processus de décolonisation en cours, ont lieu le 11 mai prochain.
Pour la première fois depuis 2010, le nombre de demandeurs d'emploi est en hausse, tandis que l'offre d'emploi est en repli de 18% sur l'année 2013, a indiqué l'institut.
"Malgré tout, l'économie n'est pas au point mort et continue de créer des emplois, puisque le nombre de salariés est en hausse de 1,5%", a cependant précisé M. Apanon.
Extrêmement dépendante des transferts financiers de la métropole et de l'industrie du nickel, l'économie pâtit lourdement de la baisse des cours de ce métal indispensable à la fabrication d'acier inoxydable.
Le manque de compétitivité des entreprises et la montée en charge plus lente que prévu de deux nouvelles usines métallurgiques ont également eu un impact négatif.
Si le tourisme de croisière avec plus de 385.000 passagers en 2013 est en progression, le tourisme de séjour, bien plus rentable, recule de 4%, avec à peine plus de 100.000 visiteurs annuels.
Contrairement aux prévisions, le déficit commercial se creuse et a atteint en 2013 son plus bas historique à 183 milliards CFP (1,5 milliard euro).
"L'année 2013 souligne les fragilités de l'économie calédonienne en raison d'une dépendance quasi-exclusive à un seul produit: le nickel", conclut l'IEOM.
"Il y a eu une stabilisation au point bas au dernier trimestre 2013 et la morosité reste bien marquée", a déclaré à la presse Charles Apanon, directeur de l'IEOM à Nouméa.
L'économie de la Nouvelle-Calédonie a connu au milieu des années 2000 une période d'euphorie sous l'impulsion notamment de gros investissements dans des usines métallurgiques de nickel.
Elle est en repli depuis 2011 et le gouvernement local table sur une croissance zéro en 2014, semblable au taux de 2013.
Le climat des affaires ne cesse de se dégrader, témoignant de l'attentisme et de l'inquiétude des chefs d'entreprises, alors que des élections provinciales, cruciales dans le cadre du processus de décolonisation en cours, ont lieu le 11 mai prochain.
Pour la première fois depuis 2010, le nombre de demandeurs d'emploi est en hausse, tandis que l'offre d'emploi est en repli de 18% sur l'année 2013, a indiqué l'institut.
"Malgré tout, l'économie n'est pas au point mort et continue de créer des emplois, puisque le nombre de salariés est en hausse de 1,5%", a cependant précisé M. Apanon.
Extrêmement dépendante des transferts financiers de la métropole et de l'industrie du nickel, l'économie pâtit lourdement de la baisse des cours de ce métal indispensable à la fabrication d'acier inoxydable.
Le manque de compétitivité des entreprises et la montée en charge plus lente que prévu de deux nouvelles usines métallurgiques ont également eu un impact négatif.
Si le tourisme de croisière avec plus de 385.000 passagers en 2013 est en progression, le tourisme de séjour, bien plus rentable, recule de 4%, avec à peine plus de 100.000 visiteurs annuels.
Contrairement aux prévisions, le déficit commercial se creuse et a atteint en 2013 son plus bas historique à 183 milliards CFP (1,5 milliard euro).
"L'année 2013 souligne les fragilités de l'économie calédonienne en raison d'une dépendance quasi-exclusive à un seul produit: le nickel", conclut l'IEOM.
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