PAPEETE, le 10 avril 2014. Pour l’ouverture de la session administrative de l’assemblée de Polynésie française, le président du Pays, Gaston Flosse a prononcé un discours fleuve de près d’une heure ce jeudi matin
devant les 57 représentants de l’assemblée et devant certains des maires de Polynésie française réélus récemment. Un discours en trois parties : un bilan d’un an de mandature puisque la majorité Tahoeraa est aux affaires du territoire depuis le 5 mai 2013, une ébauche du plan de relance du gouvernement et une dernière partie, plus lyrique, sur les «rêveries d’un vieil homme» dont les ambitions pour la Polynésie française sont de la replacer au centre du nouvel équilibre planétaire qui met enfin, le Pacifique «sur la nouvelle route des échanges entre l’Asie et l’Amérique latine».
Niché au cœur de son discours, le président de Polynésie française a abordé le plan de relance du Pays. C’était le sujet attendu de cette rentrée parlementaire des représentants polynésiens. Ce chapitre commençait bien : plutôt que de plan de relance, il est question «d’un véritable plan de refondation de l’environnement économique», mais cette satisfaction a été de courte durée puisque Gaston Flosse n’a pas souhaité donner le détail des 50 mesures qui constituent ce plan de relance et s’est borné à « exposer la philosophie».
Quelques mesures concrètes ont été néanmoins abordées en ce qui concerne l’impulsion que le gouvernement veut embrayer afin de favoriser l’emploi. Mais il s’agit de dispositions qui vont dans le sens d’une certaine précarisation de l’emploi, avec notamment la création du contrat de chantier. «Celui-ci proportionne la durée du contrat à celle du chantier pour lequel on embauche une personne. La relance de l’emploi passe également par l’assouplissement de l’utilisation du chèque emploi/service. Un projet de loi du pays permettra de déplafonner le nombre d’heures mensuelles autorisées afin de permettre un mi-temps. Une autre loi du pays en préparation aura pour objet de fixer un cadre réglementaire incitatif aux sociétés de placement de personnes». En matière de la dynamisation des potentialités du territoire, Gaston Flosse a longuement détaillé chacun des grands projets en cours du Pays : Mahana Beach, ferme aquacole de Makemo notamment. Le 3e axe de ce plan de relance intitulé : renforcer la compétitivité a permis de revenir vers des annonces : «encourager l’initiative privée constitue un autre objectif de ce troisième volet. Deux mesures s’inscrivent dans cet ordre de préoccupation : un dispositif de financement des petites et très petites entreprises et la mise au point d’un cadre législatif fait pour encadrer le partenariat public – privé. L’instauration d’une fiscalité plus favorable à l’initiative figure également parmi les projets à l’étude».
Les 50 mesures du Plan de relance figureront dans un document imprimé, «elles seront également présentées aux chefs d’entreprises et au public lors d’une réunion au cours de laquelle le vice-président, les ministres et moi-même leur exposeront en détail les dispositions arrêtées».
devant les 57 représentants de l’assemblée et devant certains des maires de Polynésie française réélus récemment. Un discours en trois parties : un bilan d’un an de mandature puisque la majorité Tahoeraa est aux affaires du territoire depuis le 5 mai 2013, une ébauche du plan de relance du gouvernement et une dernière partie, plus lyrique, sur les «rêveries d’un vieil homme» dont les ambitions pour la Polynésie française sont de la replacer au centre du nouvel équilibre planétaire qui met enfin, le Pacifique «sur la nouvelle route des échanges entre l’Asie et l’Amérique latine».
Niché au cœur de son discours, le président de Polynésie française a abordé le plan de relance du Pays. C’était le sujet attendu de cette rentrée parlementaire des représentants polynésiens. Ce chapitre commençait bien : plutôt que de plan de relance, il est question «d’un véritable plan de refondation de l’environnement économique», mais cette satisfaction a été de courte durée puisque Gaston Flosse n’a pas souhaité donner le détail des 50 mesures qui constituent ce plan de relance et s’est borné à « exposer la philosophie».
Quelques mesures concrètes ont été néanmoins abordées en ce qui concerne l’impulsion que le gouvernement veut embrayer afin de favoriser l’emploi. Mais il s’agit de dispositions qui vont dans le sens d’une certaine précarisation de l’emploi, avec notamment la création du contrat de chantier. «Celui-ci proportionne la durée du contrat à celle du chantier pour lequel on embauche une personne. La relance de l’emploi passe également par l’assouplissement de l’utilisation du chèque emploi/service. Un projet de loi du pays permettra de déplafonner le nombre d’heures mensuelles autorisées afin de permettre un mi-temps. Une autre loi du pays en préparation aura pour objet de fixer un cadre réglementaire incitatif aux sociétés de placement de personnes». En matière de la dynamisation des potentialités du territoire, Gaston Flosse a longuement détaillé chacun des grands projets en cours du Pays : Mahana Beach, ferme aquacole de Makemo notamment. Le 3e axe de ce plan de relance intitulé : renforcer la compétitivité a permis de revenir vers des annonces : «encourager l’initiative privée constitue un autre objectif de ce troisième volet. Deux mesures s’inscrivent dans cet ordre de préoccupation : un dispositif de financement des petites et très petites entreprises et la mise au point d’un cadre législatif fait pour encadrer le partenariat public – privé. L’instauration d’une fiscalité plus favorable à l’initiative figure également parmi les projets à l’étude».
Les 50 mesures du Plan de relance figureront dans un document imprimé, «elles seront également présentées aux chefs d’entreprises et au public lors d’une réunion au cours de laquelle le vice-président, les ministres et moi-même leur exposeront en détail les dispositions arrêtées».
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