PAPEETE, le 9 avril 2014. (COMMUNIQUE) Une nouvelle fois depuis 2009, Tahiti et ses îles étaient présentes au 30° anniversaire du salon professionnel mondial de la croisière à Miami : le Cruise Shipping Miami. Ce rendez-vous annuel regroupe l’ensemble des compagnies de croisière, des destinations et ports d’escales ainsi que les constructeurs et fournisseurs spécialisés.Les chiffres sont impressionnants : 900 exposants venus du monde entier, 10 000 professionnels du secteurs, dont la plupart sont des décideurs, réunis sous un même palais des congrès, dans la capitale toujours incontestée de la Croisière, à Miami, en Floride.
Ce salon a été, durant 3 jours (du 11 au 13 mars), le théâtre d’une lutte d’influence internationale où chaque destination cherche à exister aux yeux des armateurs et rivalise pour obtenir un maximum d’escales durant les prochaines années.
Des stands toujours plus spacieux et imposants bordent les allées.Des brochures dédiées spécifiquement à l’activité croisière, très techniques et professionnelles, sont distribuées par milliers.On peut y découvrir la valorisation à très grands frais des équipements, des infrastructures et des offres touristiques.Chaque délégation met également en avant la rationalisation toujours plus exigeante et nécessaire des coûts d’opération dans la zone qu’elle représente.
Dans le même temps, des conférences, rassemblant les dirigeants des plus grandes compagnies, fixent les tendances et les orientations d’un secteur touristique qui ne cesse de croître de manière exponentielle au niveau mondial et affiche des résultats insolents depuis 15 ans et probablement encore pour les 10 ans à venir.
C’était donc un challenge pour Tahiti et ses îles, il y a 6 ans, de parvenir à « faire sa place » dans cette compétition internationale. Et il aura fallu, dès 2010, la mise en place d’un groupement régional, la South Pacific Cruise Alliance, pour parvenir à obtenir progressivement la considération recherchée auprès des armateurs internationaux.
Fédérer, convaincre, rationnaliser pour générer un choc de compétitivité.
Pour pouvoir être présents, il a fallu d’abord regrouper les forces vives de la Croisière en Polynésie française, que ce soit le Gie Tahiti Tourisme au premier chef, le Pays au travers du Service du Tourisme, des collectivités locales comme la Commune de Papeete, la Chambre de Commerce (CCISM), ou les professionnels directement impliqués dans les opérations des navires.
L’impact de ce secteur est majeur pour la Polynésie. Faut-il rappeler que pour 2011, une année noire en termes de croisière dans le Pays, l’Institut de la Statistique de Polynésie française (ISPF) évalue les retombées économiques liées à la croisière à plus de 7 milliards de Francs Pacifique.
L’impact de ce secteur est majeur également, dans chacune des îles traversées, pour permettre aux prestataires touristiques d’équilibrer leurs investissements et de poursuivre leurs activités lorsqu’ils sont un peu à l’écart des grands circuits touristiques traditionnels. Majeur toujours pour de nombreux artisans, commerçants, transporteurs qui, s’ils ne peuvent vivre uniquement de la croisière, attendent chaque navire avec impatience. Majeur aussi pour nos compagnies aériennes et les activités aéroportuaires qui peuvent bénéficier du flux généré par les embarquements et débarquements de passagers venus de l’extérieur.
Il est donc pertinent que les acteurs publics et privés soient toujours plus nombreux à travailler ensemble, depuis 6 ans maintenant, au sein ou en partenariat avec le Tahiti Cruise Club, pour rationnaliser et améliorer les conditions d’opération et d’exploitation des navires de croisière en Polynésie française, et attirer de nouveaux navires, de nouvelles compagnies, créer de nouvelles escales, avec l’objectif commun d’accroître constamment les retombées positives pour l’ensemble du Pays.
L’opération menée à Miami s’inscrit dans cette dynamique : démontrer la cohésion du secteur en Polynésie ; démontrer la détermination commune du Gouvernement, des organismes, des collectivités et des acteurs ; promouvoir nos atouts et nos capacités techniques et touristiques, et rassurer sur notre aptitude à travailler collectivement sur nos faiblesses.
Ce salon a été, durant 3 jours (du 11 au 13 mars), le théâtre d’une lutte d’influence internationale où chaque destination cherche à exister aux yeux des armateurs et rivalise pour obtenir un maximum d’escales durant les prochaines années.
Des stands toujours plus spacieux et imposants bordent les allées.Des brochures dédiées spécifiquement à l’activité croisière, très techniques et professionnelles, sont distribuées par milliers.On peut y découvrir la valorisation à très grands frais des équipements, des infrastructures et des offres touristiques.Chaque délégation met également en avant la rationalisation toujours plus exigeante et nécessaire des coûts d’opération dans la zone qu’elle représente.
Dans le même temps, des conférences, rassemblant les dirigeants des plus grandes compagnies, fixent les tendances et les orientations d’un secteur touristique qui ne cesse de croître de manière exponentielle au niveau mondial et affiche des résultats insolents depuis 15 ans et probablement encore pour les 10 ans à venir.
C’était donc un challenge pour Tahiti et ses îles, il y a 6 ans, de parvenir à « faire sa place » dans cette compétition internationale. Et il aura fallu, dès 2010, la mise en place d’un groupement régional, la South Pacific Cruise Alliance, pour parvenir à obtenir progressivement la considération recherchée auprès des armateurs internationaux.
Fédérer, convaincre, rationnaliser pour générer un choc de compétitivité.
Pour pouvoir être présents, il a fallu d’abord regrouper les forces vives de la Croisière en Polynésie française, que ce soit le Gie Tahiti Tourisme au premier chef, le Pays au travers du Service du Tourisme, des collectivités locales comme la Commune de Papeete, la Chambre de Commerce (CCISM), ou les professionnels directement impliqués dans les opérations des navires.
L’impact de ce secteur est majeur pour la Polynésie. Faut-il rappeler que pour 2011, une année noire en termes de croisière dans le Pays, l’Institut de la Statistique de Polynésie française (ISPF) évalue les retombées économiques liées à la croisière à plus de 7 milliards de Francs Pacifique.
L’impact de ce secteur est majeur également, dans chacune des îles traversées, pour permettre aux prestataires touristiques d’équilibrer leurs investissements et de poursuivre leurs activités lorsqu’ils sont un peu à l’écart des grands circuits touristiques traditionnels. Majeur toujours pour de nombreux artisans, commerçants, transporteurs qui, s’ils ne peuvent vivre uniquement de la croisière, attendent chaque navire avec impatience. Majeur aussi pour nos compagnies aériennes et les activités aéroportuaires qui peuvent bénéficier du flux généré par les embarquements et débarquements de passagers venus de l’extérieur.
Il est donc pertinent que les acteurs publics et privés soient toujours plus nombreux à travailler ensemble, depuis 6 ans maintenant, au sein ou en partenariat avec le Tahiti Cruise Club, pour rationnaliser et améliorer les conditions d’opération et d’exploitation des navires de croisière en Polynésie française, et attirer de nouveaux navires, de nouvelles compagnies, créer de nouvelles escales, avec l’objectif commun d’accroître constamment les retombées positives pour l’ensemble du Pays.
L’opération menée à Miami s’inscrit dans cette dynamique : démontrer la cohésion du secteur en Polynésie ; démontrer la détermination commune du Gouvernement, des organismes, des collectivités et des acteurs ; promouvoir nos atouts et nos capacités techniques et touristiques, et rassurer sur notre aptitude à travailler collectivement sur nos faiblesses.
« Cette année a été selon moi une des meilleures années que nous avons connu au Seatrade, confie Jonathan Reap, Directeur du Tahiti Tourism North America, filiale du GIE Tahiti Tourisme sur le marché américain . Les rendez-vous, dont certains menés conjointement avec Air Tahiti Nui, que ce soit avec Princess Cruises, Holland America Line, WindstarCruises, Aida Cruises, Silversea, ou les responsables du groupe Carnival ont été constructifs et positifs. Sous l’impulsion de notre siège basé à Tahiti et avec le soutien du Pays, nous travaillons sur les prochaines croisières déjà programmées, mais également sur les opportunités de programmations 2016 et 2017. Nous envisageons également, comme nous le faisons avec les Tour-operators traditionnels, d’accompagner les compagnies de croisière dans leur promotion marketing lorsque celle-ci concerne la Polynésie française ». Il est raisonnable d’espérer, dans les prochaines années, que se poursuive l’augmentation de plus de 30% du nombre d’escales chaque année — comme c’est déjà le cas depuis 2012.
Une crédibilité régionale en expansion
Il aura fallu attendre 2011, et la création de la South Pacific Cruise Alliance (SPCA) pour permettre aux principaux États et territoires insulaires du Pacifique Sud de pouvoir offrir aux armateurs une vision globale des possibilités offertes, toute l’année, par cette zone de navigation incomparable par son étendue et la richesse des centaines d’îles qui la compose. En 2014, ce sont 8 destinations du Pacifique qui ont optées pour un stand commun, réalisé avec le soutien de l’État français au travers du Fonds Pacifique, dont Tahiti (qui assure la présidence de l’Alliance depuis sa création), avec les îles American Samoa, Cook islands, Fiji, Kingdom of Tonga, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn islands, et les Samoa. Parfaitement identifié et visible parmi les stands, parfois démesurés, de l’ensemble des 126 autres destinations de croisière venues de tous les océans, il permet aux armateurs d’envisager de nouveaux circuits complets, en connexion avec les principaux aéroports et compagnies aériennes de la région, que ce soit à Nouméa, Fiji, Auckland bien sûr, ou Tahiti.
Par ce biais, l’ambition de faire de Tahiti, un « hub » croisière régional pourrait, dans les prochaines années, devenir une réalité. Il est même évoqué, au sein de ce rassemblement, l’opportunité d’organiser un Forum régional de la croisière sur Tahiti au dernier trimestre 2015, en conviant les décideurs des plus grandes compagnies internationales.
Il aura fallu attendre 2011, et la création de la South Pacific Cruise Alliance (SPCA) pour permettre aux principaux États et territoires insulaires du Pacifique Sud de pouvoir offrir aux armateurs une vision globale des possibilités offertes, toute l’année, par cette zone de navigation incomparable par son étendue et la richesse des centaines d’îles qui la compose. En 2014, ce sont 8 destinations du Pacifique qui ont optées pour un stand commun, réalisé avec le soutien de l’État français au travers du Fonds Pacifique, dont Tahiti (qui assure la présidence de l’Alliance depuis sa création), avec les îles American Samoa, Cook islands, Fiji, Kingdom of Tonga, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn islands, et les Samoa. Parfaitement identifié et visible parmi les stands, parfois démesurés, de l’ensemble des 126 autres destinations de croisière venues de tous les océans, il permet aux armateurs d’envisager de nouveaux circuits complets, en connexion avec les principaux aéroports et compagnies aériennes de la région, que ce soit à Nouméa, Fiji, Auckland bien sûr, ou Tahiti.
Par ce biais, l’ambition de faire de Tahiti, un « hub » croisière régional pourrait, dans les prochaines années, devenir une réalité. Il est même évoqué, au sein de ce rassemblement, l’opportunité d’organiser un Forum régional de la croisière sur Tahiti au dernier trimestre 2015, en conviant les décideurs des plus grandes compagnies internationales.
« Cependant, il nous faut rester vigilants et attentifs aux évolutions du secteur, rappelle Ollivier Amaru, Président du Tahiti Cruise Club et de la South Pacific Cruise Alliance. Dès aujourd’hui nos destinations doivent se préparer en termes d’infrastructures d’abord, parce que les navires à accueillir vont être en moyenne plus grands dans les prochaines années. En termes aussi de capacité d’accueil à terre, je pense aux sanitaires publics, aux espaces de repos abrités et aux transports des passagers. Nos règlementations et procédures sont encore à optimiser, afin de faciliter les opérations des compagnies de croisière. Et, j’y crois fermement, nous avons de véritables opportunités pour des têtes de lignes, il faut donc que les liaisons portuaires et aéroportuaires soient fluides et efficaces. Il ne suffit pas d’être aujourd’hui plus compétitifs que nous l’étions il y a 5 ans. Si nous ne voulons pas décrocher, il faut faire en sorte d’être plus compétitifs dans 5 ans que nous ne le sommes aujourd’hui ».
Des efforts continus
Le travail encore à réaliser, aux dires des professionnels, est au moins aussi important encore que les avancées obtenues ces 5 dernières années. D’abord pour consolider l’acquis et pour gagner encore en cohérence, en constance, en structuration et en crédibilité aux yeux des armateurs. De tout cela dépend la confiance qui permettra à ces opérateurs de miser sur la destination dans les prochaines années et de planifier davantage d’escales.
Pour plus d’information :
http://www.cruiseshippingevents.com/miami
http://www.tahiticruiseclub.com
Le travail encore à réaliser, aux dires des professionnels, est au moins aussi important encore que les avancées obtenues ces 5 dernières années. D’abord pour consolider l’acquis et pour gagner encore en cohérence, en constance, en structuration et en crédibilité aux yeux des armateurs. De tout cela dépend la confiance qui permettra à ces opérateurs de miser sur la destination dans les prochaines années et de planifier davantage d’escales.
Pour plus d’information :
http://www.cruiseshippingevents.com/miami
http://www.tahiticruiseclub.com
Cliquer ICI pour voir le Tableau reprenant l'évolution de la fréquentation ces 3 dernières années en Polynésie Française (croisiéristes et excursionnistes confondus, hors Aranui et Tuha'a Pae) - Données Tahiti Cruise Club
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