MAHINA le 3 avril 2014. Manutea Monnier, moniteur diplômé d'état, est passionné de kitesurf et de stand up paddle. Après des mois d'attente il a réussi à obtenir de la mairie de Mahina une autorisation pour installer plusieurs containers sur la plage de Hitimahana à fin d'entreposer du matériel, recevoir les clients créant ainsi la première école de kitesurf et de stand up paddle à Tahiti.
Manutea est à la tête de la société EXP'AIR TAHITI qui regroupe l'école et le 'surfshop' situé à Arue, ce qui ne l'empêche pas de créer des compétitions de kitesurf et d'y participer. Il participe également au championnat de stand up paddle proposé par la fédération tahitienne de surf et compte bien s'inscrire aux deux évènements SUP prévus pour la fin du mois : la Iron SUP du 18 au 20 avril à Papeari et le Air France paddle festival le 26 avril à Taapuna.
Manutea est à la tête de la société EXP'AIR TAHITI qui regroupe l'école et le 'surfshop' situé à Arue, ce qui ne l'empêche pas de créer des compétitions de kitesurf et d'y participer. Il participe également au championnat de stand up paddle proposé par la fédération tahitienne de surf et compte bien s'inscrire aux deux évènements SUP prévus pour la fin du mois : la Iron SUP du 18 au 20 avril à Papeari et le Air France paddle festival le 26 avril à Taapuna.
Manutea Monnier au micro de Tahiti Infos :
« J'ai 30 ans et je suis passionné par tous les sports de glisse liés à l'eau. A la base c'était du surf, puis du boogie, après je me suis mis au kitesurf puis finalement du paddle. Il y a un mois, j'ai fait la première étape du championnat mondial de SUP à Hawaii. Cela c'est bien passé, je suis passé par les trials car c'était ma première participation, j'ai passé le round 1 et le round 2. (…) Des fois il y a du vent mais je vais préférer aller faire du paddle dans les vagues, je n'ai pas vraiment de préférence, cela dépend de la météo ou des amis avec qui je suis. »
« C'est dommage qu'il n'y ait pas plus d'évènements internationaux comme la Billabong pro en surf. On a les spots qu'il faut, même pour le kite, on pourrait faire largement une étape du championnat mondial. Cette année non plus, ils ne sont pas sûrs de faire la Sapinus Pro en SUP, c'est dommage. C'est vrai qu'il n'y a pas grand chose en kite. Moehau gould est un très bon en kite, il s'est mis au paddle. On est plus motivés quand il n'y a plus de compets. Il y a aussi Tuterai Montaron de Bora qui s'est mis à la pirogue parce qu'il y a tout le temps des courses en va'a. »
« On s'est arrangés avec la commune, on loue l'espace que l'on utilise. Du coup on a installé ces containers aménagés pour baser l'école de kite, de wind surf et de paddle que l'on a monté. Cela va faire 5 mois que l'on est là. C'est moi qui gère et on est 4. Il y a deux moniteurs diplômés d'état, Mathieu et Julien, qui ont dû venir de France car ici il n'y a pas de locaux avec ce diplôme. Ils se sont installés ici pour travailler avec moi. Elise s'occupe de la partie planning et licences. »
« C'est top qu'il y ait des évènements en SUP à venir prochainement, comme la Iron SUP. Oui, je les connais, il n'y a pas de rivalité entre organisateurs. J'aimerais m'impliquer plus et voir comment les aider. En tous cas je participerai et j'incite tout le monde à le faire. »
« Mon épaule ? Oui, c'est une 'bouffe' que j'ai pris en kite sur le récif juste en face. Il y a trois mois, en fin de journée après les cours, je suis parti tout seul dans les vagues en kite et j'en ai pris une qui m'a jeté sur le récif, il n'y avait plus d'eau. Je suis tombé sur l'épaule et la tête. Heureusement mon aile est restée en l'air et j'ai pu repartir. J'ai bien 'bouffé', j'ai flippé, j'ai eu peur de m'évanouir en revenant parce que cela saignait. Les 'bouffes' de récif il y en a tout le temps, ce ne sera pas la dernière. »
« Même avec deux moniteurs, deux personnes par moniteur et trois séances par jour, on est pleins quand il y a du vent. C'est un spot qui est bien adapté aux débutants, il n'y a que du sable. Le kite est un sport récent, tout le monde veut essayer. Comme tout le monde, on essaie de s'en sortir, ce n'est pas facile tout le temps mais on est motivés, c'est une passion. On a également rajouté une petite roulotte à côté parce que quand il y a du vent, il y a une centaine de personnes. Apparemment, il y a un projet de la commune de faire un terrain de volley, de basket et des sanitaires juste derrière. J'espère que notre initiative fera avancer tout le projet et que le spot va s'embellir pour que l'on utilise tout le potentiel de cet endroit. »
« On sait que la baignade est censée être interdite à cause de la mauvaise qualité des eaux. Moi cela fait huit ans que je suis là, je n'ai jamais rien eu. Mais on sait que l'eau est sale, c'est pas terrible. Des fois il y a des touristes alors que le spot est dégueulasse. Ca fait honte. Avec la grosse houle et la pluie qu'il y a eu il y a deux semaines, c'était dégueulasse. Avec le club des kiteurs on fait des journées nettoyage. Il faudrait que l'on bosse avec la commune et le territoire pour essayer d'améliorer ça. » SB
« J'ai 30 ans et je suis passionné par tous les sports de glisse liés à l'eau. A la base c'était du surf, puis du boogie, après je me suis mis au kitesurf puis finalement du paddle. Il y a un mois, j'ai fait la première étape du championnat mondial de SUP à Hawaii. Cela c'est bien passé, je suis passé par les trials car c'était ma première participation, j'ai passé le round 1 et le round 2. (…) Des fois il y a du vent mais je vais préférer aller faire du paddle dans les vagues, je n'ai pas vraiment de préférence, cela dépend de la météo ou des amis avec qui je suis. »
« C'est dommage qu'il n'y ait pas plus d'évènements internationaux comme la Billabong pro en surf. On a les spots qu'il faut, même pour le kite, on pourrait faire largement une étape du championnat mondial. Cette année non plus, ils ne sont pas sûrs de faire la Sapinus Pro en SUP, c'est dommage. C'est vrai qu'il n'y a pas grand chose en kite. Moehau gould est un très bon en kite, il s'est mis au paddle. On est plus motivés quand il n'y a plus de compets. Il y a aussi Tuterai Montaron de Bora qui s'est mis à la pirogue parce qu'il y a tout le temps des courses en va'a. »
« On s'est arrangés avec la commune, on loue l'espace que l'on utilise. Du coup on a installé ces containers aménagés pour baser l'école de kite, de wind surf et de paddle que l'on a monté. Cela va faire 5 mois que l'on est là. C'est moi qui gère et on est 4. Il y a deux moniteurs diplômés d'état, Mathieu et Julien, qui ont dû venir de France car ici il n'y a pas de locaux avec ce diplôme. Ils se sont installés ici pour travailler avec moi. Elise s'occupe de la partie planning et licences. »
« C'est top qu'il y ait des évènements en SUP à venir prochainement, comme la Iron SUP. Oui, je les connais, il n'y a pas de rivalité entre organisateurs. J'aimerais m'impliquer plus et voir comment les aider. En tous cas je participerai et j'incite tout le monde à le faire. »
« Mon épaule ? Oui, c'est une 'bouffe' que j'ai pris en kite sur le récif juste en face. Il y a trois mois, en fin de journée après les cours, je suis parti tout seul dans les vagues en kite et j'en ai pris une qui m'a jeté sur le récif, il n'y avait plus d'eau. Je suis tombé sur l'épaule et la tête. Heureusement mon aile est restée en l'air et j'ai pu repartir. J'ai bien 'bouffé', j'ai flippé, j'ai eu peur de m'évanouir en revenant parce que cela saignait. Les 'bouffes' de récif il y en a tout le temps, ce ne sera pas la dernière. »
« Même avec deux moniteurs, deux personnes par moniteur et trois séances par jour, on est pleins quand il y a du vent. C'est un spot qui est bien adapté aux débutants, il n'y a que du sable. Le kite est un sport récent, tout le monde veut essayer. Comme tout le monde, on essaie de s'en sortir, ce n'est pas facile tout le temps mais on est motivés, c'est une passion. On a également rajouté une petite roulotte à côté parce que quand il y a du vent, il y a une centaine de personnes. Apparemment, il y a un projet de la commune de faire un terrain de volley, de basket et des sanitaires juste derrière. J'espère que notre initiative fera avancer tout le projet et que le spot va s'embellir pour que l'on utilise tout le potentiel de cet endroit. »
« On sait que la baignade est censée être interdite à cause de la mauvaise qualité des eaux. Moi cela fait huit ans que je suis là, je n'ai jamais rien eu. Mais on sait que l'eau est sale, c'est pas terrible. Des fois il y a des touristes alors que le spot est dégueulasse. Ca fait honte. Avec la grosse houle et la pluie qu'il y a eu il y a deux semaines, c'était dégueulasse. Avec le club des kiteurs on fait des journées nettoyage. Il faudrait que l'on bosse avec la commune et le territoire pour essayer d'améliorer ça. » SB
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