Il agresse sa mère de 80 ans avec un patiafa
Cette triste affaire jugée le 3 avril 2014 au tribunal correctionnel de Papeete remonte à la fin de l’année dernière. Le prévenu, complètement ivre, a provoqué une grosse dispute dans la maison familiale qu’il partageait avec ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et sa fille. Lorsqu’un de ses proches a essayé de le calmer et de le pousser à se coucher pour décuver, il s’est énervé. « Il a tout détruit dans la maison » déclarent les deux victimes présentes, sa sœur et sa mère. Il s'est alors battu alors avec son père très âgé et avec son frère. Dans sa folie de destruction, il a menacé sa propre mère de mort, faisant le signe de lui trancher la gorge. La pauvre femme de 80 ans, en fauteuil roulant et souffrant de la maladie d’Alzheimer, est effondrée à la table des victimes.
Son fils avait fini par prendre un patiafa, le javelot traditionnel pour les jeux polynésiens, pour le lui lancer avec semble-t-il l’intention de la blesser. L’homme était trop ivre et l’arme est retombée à terre sans blesser personne. Il avait fini par être maîtrisé par les voisins, les « mutoi » et les gendarmes. Connu comme étant violent, l’accusé cumule déjà un casier judiciaire chargé. Son propre père l’accable, le disant « très nerveux et fier », et affirmant qu’il le veut « hors de la maison, qu’il ne puisse plus faire de mal à sa femme et à sa fille ». Le procureur partage son sentiment et qualifie le prévenu « d’individu extrêmement dangereux, dans un sentiment de toute puissance. » Il demandera un an de prison ferme avec mandat d’arrêt, ce qui sera le verdict infligé par le président du tribunal.
Son fils avait fini par prendre un patiafa, le javelot traditionnel pour les jeux polynésiens, pour le lui lancer avec semble-t-il l’intention de la blesser. L’homme était trop ivre et l’arme est retombée à terre sans blesser personne. Il avait fini par être maîtrisé par les voisins, les « mutoi » et les gendarmes. Connu comme étant violent, l’accusé cumule déjà un casier judiciaire chargé. Son propre père l’accable, le disant « très nerveux et fier », et affirmant qu’il le veut « hors de la maison, qu’il ne puisse plus faire de mal à sa femme et à sa fille ». Le procureur partage son sentiment et qualifie le prévenu « d’individu extrêmement dangereux, dans un sentiment de toute puissance. » Il demandera un an de prison ferme avec mandat d’arrêt, ce qui sera le verdict infligé par le président du tribunal.
Le gang des gamins cambrioleurs de Punaauia
Les trois accusés face au juge ont reconnu les faits. Ils remontent à l’été 2013. Une épidémie de cambriolages à Punaauia était organisée par ces trois malfrats d’une vingtaine d’années chacun. Leur mode opératoire : ils recrutaient des enfants désœuvrés du quartier et leurs proposaient des coups. Des maisons à vider ou des entrepôts à dévaliser : les gamins commettaient le crime et ces trois là récupéraient la marchandise. Le cerveau de l’opération, déjà affublé d’un gros casier judiciaire pour vols avec effractions, est condamné à 1 an de prison ferme. Le gendarme du Palais lui passera les menottes dans la salle d’audience pour le conduire directement à Nuutania. Ses deux complices devront effectuer des travaux d’intérêt général et dédommager les victimes. Les enfants qui leurs servaient de monte-en-l’air confronteront le juge pour enfants.
De trois mois à un an ferme pour avoir volé du cuivre
La grosse affaire de la journée : 6 accusés de vol en réunion et recel. C’est le gang du marché de Pirae au grand complet qui passe devant le juge. En guise de gang, plutôt un groupe d’amis qui a mal tourné. Ils ont dévalisé un entrepôt loué par une entreprise de BTP sur un terrain militaire. Leur butin : des kilos de cuivre, des perceuses et un vélo. La plupart ont un casier, l’un d’eux est mineur. Le juge n’aura droit à la présence que de trois accusés, car ils comparaissaient libres. Grand bien en a pris à ceux qui se sont présentés car leurs peines ont été légères. Trois mois de prison ferme à chacun des deux receleurs qui avaient écoulés les objets volés, mais le procureur les met en garde : ils auraient pu subir la même peine que les coupables du vol s’ils n’avaient obtenu la clémence de la Cour. Le troisième, qui a pu plaider sa cause avec les accents de la sincérité, a été acquitté. Le cas du mineur est renvoyé à plus tard à cause d’un problème de dates de naissance. Les deux derniers, qui ont effectivement commis les vols et n’ont même pas daigné se présenter, écopent des peines les plus lourdes : 4 mois ferme et un an ferme.
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