PAPEETE, le 3 avril 2014. Au détour de la campagne des municipales qui vient de s’achever, le porte-parole du gouvernement Marcel Tuihani a dévoilé en fin de semaine dernière une information essentielle, l’abandon du projet de route rapide entre Papeete et Taravao. L’annonce n’a jamais été faite officiellement, mais le gouvernement polynésien a laissé tomber le projet de voie rapide, en raison du coût trop important de cette route, baptisée Te Ara Nui. Le projet de route rapide était ressorti des cartons avec l’arrivée des premières délégations chinoises. Les sociétés d’ingénierie chinoises avaient été chargées par le gouvernement polynésien d’examiner la faisabilité de cette route, à partir des études réalisées au début des années 2000. Un projet qui tenait à cœur au président Gaston Flosse, qui, le 10 octobre 2013 évoquait même un nouveau tracé, plus en hauteur, pour éviter au maximum les expropriations.
En janvier 2014, le président du Pays annonçait encore que la voie rapide Te Ara Nui pourrait devenir une route à péage pour «rembourser l’investissement qui aura été réalisé par les Chinois» détaillait encore Gaston Flosse. Les diverses annonces sur ce projet de Te Ara Nui laissaient alors à penser que la réalisation de cette route promise depuis le début des années 2000, puis abandonnée en 2004 à l'occasion du Taui, allait finalement pouvoir se faire. Mi janvier, des ingénieurs de la CCECC (China civil engineering construction corporation) ont travaillé à l’estimation des coûts, qui apparaissent finalement beaucoup trop élevés, bien plus que les 70 milliards estimés il y a une quinzaine d’années.
Désormais donc, le projet Te Ara Nui est écarté et le gouvernement polynésien s'attelle à d'autres dossiers avec ses providentiels investisseurs chinois. «Les projets sur lesquels le gouvernement travaille avec les Chinois sont soit à vocation touristique avec les complexes Mahana Beach à Tahiti et Moorea, la redynamisation du site d’Atimaono ou bien l’aquaculture et le noni» détaille Marcel Tuihani interrogé à ce sujet. Route à péage ou même reconstruction de l'aéroport international –un temps envisagé également- ne figurent plus sur la liste des priorités actuelles.
Quant au fait que la mise à l’écart de la route Te Ara Nui n’a pas été dévoilé publiquement, ce serait à mettre sur le compte des «nombreux dossiers à gérer. On cherche surtout des investisseurs pour développer l’économie» justifie Marcel Tuihani. En attendant, la réserve foncière déjà constituée par le Pays pour le tracé initial de Te Ara Nui est conservé, à quelques rares exceptions près, où il a été offert aux anciens propriétaires de racheter leur bien «au prix de l’époque». Deux ou trois propositions dans ce sens auraient été faites.
En janvier 2014, le président du Pays annonçait encore que la voie rapide Te Ara Nui pourrait devenir une route à péage pour «rembourser l’investissement qui aura été réalisé par les Chinois» détaillait encore Gaston Flosse. Les diverses annonces sur ce projet de Te Ara Nui laissaient alors à penser que la réalisation de cette route promise depuis le début des années 2000, puis abandonnée en 2004 à l'occasion du Taui, allait finalement pouvoir se faire. Mi janvier, des ingénieurs de la CCECC (China civil engineering construction corporation) ont travaillé à l’estimation des coûts, qui apparaissent finalement beaucoup trop élevés, bien plus que les 70 milliards estimés il y a une quinzaine d’années.
Désormais donc, le projet Te Ara Nui est écarté et le gouvernement polynésien s'attelle à d'autres dossiers avec ses providentiels investisseurs chinois. «Les projets sur lesquels le gouvernement travaille avec les Chinois sont soit à vocation touristique avec les complexes Mahana Beach à Tahiti et Moorea, la redynamisation du site d’Atimaono ou bien l’aquaculture et le noni» détaille Marcel Tuihani interrogé à ce sujet. Route à péage ou même reconstruction de l'aéroport international –un temps envisagé également- ne figurent plus sur la liste des priorités actuelles.
Quant au fait que la mise à l’écart de la route Te Ara Nui n’a pas été dévoilé publiquement, ce serait à mettre sur le compte des «nombreux dossiers à gérer. On cherche surtout des investisseurs pour développer l’économie» justifie Marcel Tuihani. En attendant, la réserve foncière déjà constituée par le Pays pour le tracé initial de Te Ara Nui est conservé, à quelques rares exceptions près, où il a été offert aux anciens propriétaires de racheter leur bien «au prix de l’époque». Deux ou trois propositions dans ce sens auraient été faites.
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