NOUMÉA, 3 avril 2014 (AFP) - Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a émis un avis défavorable à un projet de décret de l'Etat visant à restreindre le nombre d'armes en circulation, qui a flambé dans l'archipel au cours des dernières années, a-t-on appris jeudi.
"Nous sommes farouchement opposés à ce texte, qui ne fera que poser des problèmes politiques supplémentaires", a déclaré Harold Martin, président du gouvernement, à Nouvelle-Calédonie 1ère.
Le gouvernement central proposait notamment d'instaurer un quota de quatre armes de chasse par personne alors que leur nombre est aujourd'hui illimité ainsi qu'un quota de 1.000 munitions dont 150 pour les gros gibiers, a-t-on indiqué au haut-commissariat de la République.
Le texte entendait aussi mettre en application une directive européenne, en vigueur en métropole, classant les armes non plus en fonction de leur nature mais de leur dangerosité.
Ce projet de décret fait suite à une question à l'assemblée nationale le 6 novembre dernier du député calédonien Philippe Gomes (UDI), sur l'inquiétante flambée du nombre d'armes en circulation, suite à une libéralisation des textes en 2011.
Alors ministre des outre-mer, Victorin Lurel avait promis un décret instaurant un régime plus restrictif.
Pour des raisons totalement différentes à celles du chef du gouvernement, le parti de M.Gomes, représenté au sein de l'exécutif collégial, a également émis un avis défavorable au texte.
Calédonie Ensemble a déploré que l'achat et la détention d'armes ne soit pas restreint aux seules personnes ayant "un casier judiciaire vierge" et disposant d'un "certificat médical attestant de leur bonne santé mentale".
Entre 50.000 et 80.000 armes seraient en circulation en Nouvelle-Calédonie (265.000 habitants), archipel où la chasse est très populaire, mais où la paix entre les communautés demeurent également fragile.
"Nous sommes farouchement opposés à ce texte, qui ne fera que poser des problèmes politiques supplémentaires", a déclaré Harold Martin, président du gouvernement, à Nouvelle-Calédonie 1ère.
Le gouvernement central proposait notamment d'instaurer un quota de quatre armes de chasse par personne alors que leur nombre est aujourd'hui illimité ainsi qu'un quota de 1.000 munitions dont 150 pour les gros gibiers, a-t-on indiqué au haut-commissariat de la République.
Le texte entendait aussi mettre en application une directive européenne, en vigueur en métropole, classant les armes non plus en fonction de leur nature mais de leur dangerosité.
Ce projet de décret fait suite à une question à l'assemblée nationale le 6 novembre dernier du député calédonien Philippe Gomes (UDI), sur l'inquiétante flambée du nombre d'armes en circulation, suite à une libéralisation des textes en 2011.
Alors ministre des outre-mer, Victorin Lurel avait promis un décret instaurant un régime plus restrictif.
Pour des raisons totalement différentes à celles du chef du gouvernement, le parti de M.Gomes, représenté au sein de l'exécutif collégial, a également émis un avis défavorable au texte.
Calédonie Ensemble a déploré que l'achat et la détention d'armes ne soit pas restreint aux seules personnes ayant "un casier judiciaire vierge" et disposant d'un "certificat médical attestant de leur bonne santé mentale".
Entre 50.000 et 80.000 armes seraient en circulation en Nouvelle-Calédonie (265.000 habitants), archipel où la chasse est très populaire, mais où la paix entre les communautés demeurent également fragile.
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