PAPEETE, le 2 avril 2014. Un budget de 200 millions de Fcfp sera débloqué cette année par la Direction de la santé pour remettre en place en Polynésie un programme de prévention. Le premier thème retenu sera décliné sous le slogan «une vie saine pour un poids de santé» pour promouvoir un mode de vie «moins obésogène» précisait ce mercredi le porte-parole du gouvernement Flosse. Favoriser l’allaitement maternel, une activité physique régulière, une alimentation diversifiée passant notamment par les produits locaux seront autant de déclinaisons mises en avant. Pour favoriser le sport, trois sites de Tahiti seront aménagés en parcours de santé : au jardin de Paofai, au Motu Uta et au Trou du souffleur.
En ce qui concerne la dépendance des produits psycho-actifs, une commission de lutte évoquera principalement en 2014 l’alcool et la toxicomanie. La réflexion sera menée dans différentes directions comme l’augmentation des prix de vente du tabac ou de l’alcool ou bien une interdiction de la publicité pour les alcools. Pour autant, la reprise des actions de prévention ne signifie pas la renaissance de l’EPAP. L’établissement pour la prévention dissous fin 2010 après une dizaine d’années d’existence n’est pas à l’ordre du jour. Les moyens accordés à la prévention sont d’ailleurs nettement plus limités qu’autrefois : plus d’un milliard au début des années 2000, 500 millions en 2009 et environ 300 millions de Fcfp à sa dernière année d’existence.
En octobre 2010, le Conseil des ministres de l’époque avait acté la dissolution de l’EPAP. «Cette dissolution ne saurait toutefois remettre en cause la politique en faveur le la prévention, chaque ministère concerné orchestrant la mise en œuvre des actions dans son domaine de compétence et dans un souci de concertation interministérielle» précisait alors le communiqué de presse. Pourtant, la prévention a bel et bien été, durant quatre ans, le parent pauvre de la santé dans certains domaines : une communication que la ministre de la Santé, Béatrice Chansin veut relancer.
En ce qui concerne la dépendance des produits psycho-actifs, une commission de lutte évoquera principalement en 2014 l’alcool et la toxicomanie. La réflexion sera menée dans différentes directions comme l’augmentation des prix de vente du tabac ou de l’alcool ou bien une interdiction de la publicité pour les alcools. Pour autant, la reprise des actions de prévention ne signifie pas la renaissance de l’EPAP. L’établissement pour la prévention dissous fin 2010 après une dizaine d’années d’existence n’est pas à l’ordre du jour. Les moyens accordés à la prévention sont d’ailleurs nettement plus limités qu’autrefois : plus d’un milliard au début des années 2000, 500 millions en 2009 et environ 300 millions de Fcfp à sa dernière année d’existence.
En octobre 2010, le Conseil des ministres de l’époque avait acté la dissolution de l’EPAP. «Cette dissolution ne saurait toutefois remettre en cause la politique en faveur le la prévention, chaque ministère concerné orchestrant la mise en œuvre des actions dans son domaine de compétence et dans un souci de concertation interministérielle» précisait alors le communiqué de presse. Pourtant, la prévention a bel et bien été, durant quatre ans, le parent pauvre de la santé dans certains domaines : une communication que la ministre de la Santé, Béatrice Chansin veut relancer.
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