PORT-VILA, mardi 30 juillet 2013 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement de Vanuatu a signé ce week-end un accord avec une société originaire de Singapour pour construire un nouvel aéroport international sur l’île principale de Vaté, mais aussi procéder à d’importants travaux d’extension et de rénovations sur les principaux aéroports existants, aussi bien sur l’île principale que sur celles d’Espiritu Santo, de Tanna et de Mallicolo, rapporte lundi la presse locale.
Montant annoncé de ce contrat : à peu près le double du budget national de cet archipel, soit quelque 260 millions d’euros pour le nouvel aéroport, qui doit être construit sur un site non encore dévoilé avec une date de livraison prévue pour 2016.
Le reste du contrat porterait sur les aéroports de Port-Vila/Bauerfield, de Santo-Pékoa (Nord), de Whitegrass (Tanna, Sud) et de Norsup (Mallicolo (Nord), rapporte le quotidien Daily Post.
Les investisseurs ont été présentés comme formant un consortium dénommé, sous sa raison sociale locale, « Vanuatu Trade Development Private Limited » (VTDPL) représentée par un directeur exécutif, David Mak et un directeur général, Eric Ong.
Côté vanuatuan, les signataires de cette concession (pour une période de cinquante ans, qui doit être suivie d’une rétrocession aux autorités locales) ont été le Premier ministre Moana Carcasses et son Vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, Edward Natapei.
Selon le chef de l’exécutif, ce projet, qu’il qualifie de plus important jamais réalisé dans l’archipel, devrait permettre d’établir des dessertes régionales et internationales, sans avoir forcément à transiter par l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Fidji ou encore la Nouvelle-Calédonie.
Rivalités entre compagnies régionales
Par ailleurs, sur fond de montée en puissance des compagnies insulaires régionales sur le marché de l’aviation de proximité, l’association des compagnies aériennes du Pacifique Sud (Association of South Pacific Airlines, ASPA) a appelé tout récemment ses membres à faire montre d’un esprit plus « coopératif ».
George Faktaufon, secrétaire général de l’ASPA, lors de la 58ème conférence annuelle de cet organisme il y a deux semaines à Nadi (Fidji), a souligné en substance que le marché régional, en pleine croissance, était suffisamment grand pour tout le monde.
« Par conséquent, nous aurions tout intérêt à travailler ensemble (…) pour améliorer les dessertes entre nos îles », a-t-il plaidé.
Le responsable n’a pas fait secret des récentes tensions entre les compagnies fidjienne Fiji Airways et vanuatuane Air Vanuatu, qui misent toutes les deux sur une expansion de leurs lignes régionales, rapporte le quotidien Fiji Sun.
En 2012, Fiji Airways a mis un terme à son accord de partage de sièges (code share) avec Air Vanuatu, puis s’est ensuite opposé, invoquant sa juridiction régionale en matière de gestion de l’espace aérien, à une tentative d’Air Vanuatu d’entamer un nouveau partenariat avec Solomon Airlines sur la ligne Honiara/Port Vila/Nadi/Port Vila/Honiara, selon les mêmes sources.
Dans cette affaire, l’ASPA a proposé ses bons offices afin que les deux parties parviennent à un accord.
« Aucune d’entre nous n’est suffisamment grande, individuellement, nous avons tous des ressources limitées », a souligné M. Faktaufon en rappelant les liens entre aviation civile régionale et secteur touristique.
Fiji Airways, qui a acheté trois Airbus A330-200, a aussi annoncé il y a quelques jours l’acquisition en leasing d’un ATR-72-600 flambant neuf, qui viendra rejoindre une flotte composée par ailleurs de deux autres ATR, plus petits (-42-500) achetés en seconde main à Air Mauritius en 2005, et trois Twin Otter.
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Montant annoncé de ce contrat : à peu près le double du budget national de cet archipel, soit quelque 260 millions d’euros pour le nouvel aéroport, qui doit être construit sur un site non encore dévoilé avec une date de livraison prévue pour 2016.
Le reste du contrat porterait sur les aéroports de Port-Vila/Bauerfield, de Santo-Pékoa (Nord), de Whitegrass (Tanna, Sud) et de Norsup (Mallicolo (Nord), rapporte le quotidien Daily Post.
Les investisseurs ont été présentés comme formant un consortium dénommé, sous sa raison sociale locale, « Vanuatu Trade Development Private Limited » (VTDPL) représentée par un directeur exécutif, David Mak et un directeur général, Eric Ong.
Côté vanuatuan, les signataires de cette concession (pour une période de cinquante ans, qui doit être suivie d’une rétrocession aux autorités locales) ont été le Premier ministre Moana Carcasses et son Vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, Edward Natapei.
Selon le chef de l’exécutif, ce projet, qu’il qualifie de plus important jamais réalisé dans l’archipel, devrait permettre d’établir des dessertes régionales et internationales, sans avoir forcément à transiter par l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Fidji ou encore la Nouvelle-Calédonie.
Rivalités entre compagnies régionales
Par ailleurs, sur fond de montée en puissance des compagnies insulaires régionales sur le marché de l’aviation de proximité, l’association des compagnies aériennes du Pacifique Sud (Association of South Pacific Airlines, ASPA) a appelé tout récemment ses membres à faire montre d’un esprit plus « coopératif ».
George Faktaufon, secrétaire général de l’ASPA, lors de la 58ème conférence annuelle de cet organisme il y a deux semaines à Nadi (Fidji), a souligné en substance que le marché régional, en pleine croissance, était suffisamment grand pour tout le monde.
« Par conséquent, nous aurions tout intérêt à travailler ensemble (…) pour améliorer les dessertes entre nos îles », a-t-il plaidé.
Le responsable n’a pas fait secret des récentes tensions entre les compagnies fidjienne Fiji Airways et vanuatuane Air Vanuatu, qui misent toutes les deux sur une expansion de leurs lignes régionales, rapporte le quotidien Fiji Sun.
En 2012, Fiji Airways a mis un terme à son accord de partage de sièges (code share) avec Air Vanuatu, puis s’est ensuite opposé, invoquant sa juridiction régionale en matière de gestion de l’espace aérien, à une tentative d’Air Vanuatu d’entamer un nouveau partenariat avec Solomon Airlines sur la ligne Honiara/Port Vila/Nadi/Port Vila/Honiara, selon les mêmes sources.
Dans cette affaire, l’ASPA a proposé ses bons offices afin que les deux parties parviennent à un accord.
« Aucune d’entre nous n’est suffisamment grande, individuellement, nous avons tous des ressources limitées », a souligné M. Faktaufon en rappelant les liens entre aviation civile régionale et secteur touristique.
Fiji Airways, qui a acheté trois Airbus A330-200, a aussi annoncé il y a quelques jours l’acquisition en leasing d’un ATR-72-600 flambant neuf, qui viendra rejoindre une flotte composée par ailleurs de deux autres ATR, plus petits (-42-500) achetés en seconde main à Air Mauritius en 2005, et trois Twin Otter.
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