PAPEETE, le 25 mars 2014 - Trois analystes crédit de l’agence de notation internationale Standard & Poor's sont en Polynésie Française pour une dizaine de jours. Fadli Mehdi, Laurent Niederberger et Bertrand de Dianous ont un programme chargé cette semaine, avec des entretiens avec le Haut-commissaire, le ministre de l’économie Nuihau Laurey et le président Gaston Flosse. Après, ils s’accorderont quelques jours de vacances dans nos îles. Heureusement probablement pas pour vérifier la santé financière de nos hôtels...
Rappelons qu’en fin d’année dernière, S&P avait rehaussé la perspective de la note de la Polynésie Française à « positive ». Notre BB+ pourrait donc être promue en un BBB- important pour les finances du Territoire. Car en pratique, cette promotion signifierait que la dette du pays passerait de « spéculative » à « investissement », une étape psychologique importante pour les investisseurs internationaux qui permettrait de fortement baisser les taux d’intérêts payés sur notre dette et d'avoir plus de choix dans les bailleurs de fonds potentiels.
Qu’attend le gouvernement de cette visite ?
Nuihau Laurey : C’est la 4ème fois que je rencontre les auditeurs de Standard & Poor’s depuis un an. C’est la première fois qu’ils viennent en Polynésie depuis 10 ans. Ça rentre dans le cadre de tous les travaux que nous menons pour le rétablissement des finances publiques. Les choses avancent bien, c’est la première fois depuis plusieurs années que S&P a relevé notre perspective, et la situation financière de notre Pays s’améliore considérablement. Notre trésorerie sera positive pendant toute l’année, nous avons bouclé notre plan de financement pour nos investissements et nous attendons pour la fin de l’année ou le début de l’année prochaine le relèvement de notre note si nous continuons à être très studieux dans ce domaine.
Quel est l’objectif de cette mission ?
Nuihau Laurey : Il est important pour les auditeurs de se rendre compte de l’état d’avancement de toutes les actions qui sont menées depuis 10 mois. La trésorerie est positive, le remboursement d’une grande partie du FIP pour 2013 est actée, nos investissements sont financés pour quasiment la totalité des besoins de 2014.
Quelles seraient les conséquences d’un relèvement de la note ?
Nuihau Laurey : Surtout des intérêts plus faibles dans les financements que nous mettons en œuvre pour nos investissements et la confiance de nos bailleurs de fonds.
L’agence attendait la mise en œuvre de réformes. Qu’en est-il ?
Nuihau Laurey : Sur la CST et la TVA, nous sommes dans les niveaux de recette que nous attendions l’année dernière. Sur les entreprises, nous attendons les liasses fiscales qui devraient être versées au début du mois de mai.
Un point sur les emprunts toxiques ?
Nuihau Laurey : Le niveau des emprunts toxique sur le total des emprunts de la Polynésie atteignait 30 % il y a quelques années, nous sommes tombés à 6 %. Sur l’exercice en cours nous allons mener une opération de désensibilisation pour tomber à 3 ou 4 %.
Les auditeurs attendaient aussi un engagement de l’Etat sur le RSPF et le plan de départ volontaire. Avons-nous des réponses sur ces dossiers ?
Nuihau Laurey : Sur le rapport de l’IGASS sur le RSPF il devait être rendu à l’état à la fin du mois de février, finalement ça sera la fin du mois d’avril. Concernant le plan de départ, le processus est en cours et nous espérons atteindre une centaine de départs cette année, sachant que 171 personnes sont parties l’année dernière.
Que reste-t-il à faire ?
Nuihau Laurey : Toute la partie sur la relance économique qui a été retardée en ce début d’année. Là, les élections communales étant en cours, nous allons proposer ce plan après le deuxième tour. Il concernera surtout les entreprises privées.
Quand la Polynésie retournera-t-elle sur les marchés ?
Nuihau Laurey : Nous avons prévu en avril notre premier emprunt obligataire depuis 2001. Il portera sur 3 milliards de francs fcp, apportés par des investisseurs locaux et peut-être un fond de pension européen.
Rappelons qu’en fin d’année dernière, S&P avait rehaussé la perspective de la note de la Polynésie Française à « positive ». Notre BB+ pourrait donc être promue en un BBB- important pour les finances du Territoire. Car en pratique, cette promotion signifierait que la dette du pays passerait de « spéculative » à « investissement », une étape psychologique importante pour les investisseurs internationaux qui permettrait de fortement baisser les taux d’intérêts payés sur notre dette et d'avoir plus de choix dans les bailleurs de fonds potentiels.
Qu’attend le gouvernement de cette visite ?
Nuihau Laurey : C’est la 4ème fois que je rencontre les auditeurs de Standard & Poor’s depuis un an. C’est la première fois qu’ils viennent en Polynésie depuis 10 ans. Ça rentre dans le cadre de tous les travaux que nous menons pour le rétablissement des finances publiques. Les choses avancent bien, c’est la première fois depuis plusieurs années que S&P a relevé notre perspective, et la situation financière de notre Pays s’améliore considérablement. Notre trésorerie sera positive pendant toute l’année, nous avons bouclé notre plan de financement pour nos investissements et nous attendons pour la fin de l’année ou le début de l’année prochaine le relèvement de notre note si nous continuons à être très studieux dans ce domaine.
Quel est l’objectif de cette mission ?
Nuihau Laurey : Il est important pour les auditeurs de se rendre compte de l’état d’avancement de toutes les actions qui sont menées depuis 10 mois. La trésorerie est positive, le remboursement d’une grande partie du FIP pour 2013 est actée, nos investissements sont financés pour quasiment la totalité des besoins de 2014.
Quelles seraient les conséquences d’un relèvement de la note ?
Nuihau Laurey : Surtout des intérêts plus faibles dans les financements que nous mettons en œuvre pour nos investissements et la confiance de nos bailleurs de fonds.
L’agence attendait la mise en œuvre de réformes. Qu’en est-il ?
Nuihau Laurey : Sur la CST et la TVA, nous sommes dans les niveaux de recette que nous attendions l’année dernière. Sur les entreprises, nous attendons les liasses fiscales qui devraient être versées au début du mois de mai.
Un point sur les emprunts toxiques ?
Nuihau Laurey : Le niveau des emprunts toxique sur le total des emprunts de la Polynésie atteignait 30 % il y a quelques années, nous sommes tombés à 6 %. Sur l’exercice en cours nous allons mener une opération de désensibilisation pour tomber à 3 ou 4 %.
Les auditeurs attendaient aussi un engagement de l’Etat sur le RSPF et le plan de départ volontaire. Avons-nous des réponses sur ces dossiers ?
Nuihau Laurey : Sur le rapport de l’IGASS sur le RSPF il devait être rendu à l’état à la fin du mois de février, finalement ça sera la fin du mois d’avril. Concernant le plan de départ, le processus est en cours et nous espérons atteindre une centaine de départs cette année, sachant que 171 personnes sont parties l’année dernière.
Que reste-t-il à faire ?
Nuihau Laurey : Toute la partie sur la relance économique qui a été retardée en ce début d’année. Là, les élections communales étant en cours, nous allons proposer ce plan après le deuxième tour. Il concernera surtout les entreprises privées.
Quand la Polynésie retournera-t-elle sur les marchés ?
Nuihau Laurey : Nous avons prévu en avril notre premier emprunt obligataire depuis 2001. Il portera sur 3 milliards de francs fcp, apportés par des investisseurs locaux et peut-être un fond de pension européen.
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