PAPEETE, vendredi 21 mars 2014. Maladie fortement contagieuse dans certaines de ses formes, la tuberculose est loin d’être éradiquée, pas plus en France métropolitaine et encore moins dans les territoires ultramarins français. A l’occasion de la journée mondiale contre la tuberculose, le lundi 26 mars 2014, le Bureau de veille sanitaire de la Direction de la santé de Polynésie a souhaité rappeler que la maladie existe, qu’elle peut être potentiellement très contagieuse et qu’elle peut également être mortelle, si elle n’est pas traitée à temps par la prise d'antibiotiques. En 2013, le Bureau de veille sanitaire a comptabilisé sur le territoire 53 cas de tuberculose (soit une incidence de 19,5 cas pour 100 000 habitants). La moitié des cas de tuberculose concernait des formes pulmonaires contagieuses.
Lutter contre la tuberculose réclame un traitement qui dure dans le temps : prise d’antibiotiques impérative tous les jours pendant six mois, sans jamais l’interrompre sous peine de perte d’efficacité. La déclaration d’un cas de tuberculose de forme contagieuse nécessite également la prise en charge de l’entourage du malade : en moyenne plus de 500 personnes autour de chaque cas subissent des tests de dépistage (par test cutané et par radiographie). En général, à partir de ce dépistage autour d’un cas confirmé de tuberculose, 5 autres cas sont diagnostiqués et sont traités, pendant que 35 autres cas suspects reçoivent un traitement antibiotique à titre préventif.
Selon les éléments recueillis au fil des années par la Direction de la santé du Pays qui suit l’évolution de la tuberculose sur le territoire, en Polynésie française 95% des cas sont d’origine polynésienne, la maladie touche aussi bien les femmes que les hommes, tous les âges sont touchés même les plus jeunes. Un quart des cas a moins de 15 ans. Les communes les plus peuplées et à forte densité sont les plus touchées : Papeete et la zone urbaine de la capitale polynésienne en tête. Les symptômes de la maladie sont les suivants : toux de plus de trois semaines, fatigue, amaigrissement.
En 2010, 63 cas diagnostiqués de tuberculose avaient été comptabilisés en Polynésie française, soit une incidence de la maladie de 23 pour 100 000 habitants. La même année, en France la tuberculose ne touchait que 8 personnes sur 100 000 habitants, mais cette incidence étant très inégalement répartie dans l’hexagone, ainsi la population de Paris est plus touchée avec 22,7 cas pour 100 000 habitants. La comparaison avec les autres pays du Pacifique place la Polynésie française en position plutôt favorable : en effet la tuberculose touche seulement 6,1 habitants sur 100 000 en Australie, mais 21 sur 100 000 au Japon, 28 sur 100 000 à Fiji et 348 sur 100 000 personnes en Papouasie Nouvelle Guinée.
Pour lire le rapport complet sur la tuberculose effectué par le Bureau de veille sanitaire du Pays, CLIQUER ICI
Lutter contre la tuberculose réclame un traitement qui dure dans le temps : prise d’antibiotiques impérative tous les jours pendant six mois, sans jamais l’interrompre sous peine de perte d’efficacité. La déclaration d’un cas de tuberculose de forme contagieuse nécessite également la prise en charge de l’entourage du malade : en moyenne plus de 500 personnes autour de chaque cas subissent des tests de dépistage (par test cutané et par radiographie). En général, à partir de ce dépistage autour d’un cas confirmé de tuberculose, 5 autres cas sont diagnostiqués et sont traités, pendant que 35 autres cas suspects reçoivent un traitement antibiotique à titre préventif.
Selon les éléments recueillis au fil des années par la Direction de la santé du Pays qui suit l’évolution de la tuberculose sur le territoire, en Polynésie française 95% des cas sont d’origine polynésienne, la maladie touche aussi bien les femmes que les hommes, tous les âges sont touchés même les plus jeunes. Un quart des cas a moins de 15 ans. Les communes les plus peuplées et à forte densité sont les plus touchées : Papeete et la zone urbaine de la capitale polynésienne en tête. Les symptômes de la maladie sont les suivants : toux de plus de trois semaines, fatigue, amaigrissement.
En 2010, 63 cas diagnostiqués de tuberculose avaient été comptabilisés en Polynésie française, soit une incidence de la maladie de 23 pour 100 000 habitants. La même année, en France la tuberculose ne touchait que 8 personnes sur 100 000 habitants, mais cette incidence étant très inégalement répartie dans l’hexagone, ainsi la population de Paris est plus touchée avec 22,7 cas pour 100 000 habitants. La comparaison avec les autres pays du Pacifique place la Polynésie française en position plutôt favorable : en effet la tuberculose touche seulement 6,1 habitants sur 100 000 en Australie, mais 21 sur 100 000 au Japon, 28 sur 100 000 à Fiji et 348 sur 100 000 personnes en Papouasie Nouvelle Guinée.
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