SYDNEY, 20 mars 2014 (AFP) - Un Australien qui avait verbalement agressé et menacé une jeune touriste française en l'agonisant d'injures à caractère xénophobe en 2012 à Melbourne (sud) a été condamné à 21 jours de prison ferme, a rapporté jeudi le quotidien The Age.
Fanny Desaintjores, de retour avec des amies d'une journée à la plage, s'était mise à chanter en français dans un autobus bondé le soir du 11 novembre 2012.
David Graham l'avait alors prise à partie, l'exhortant à "parler anglais ou mourir" et menaçant de lui couper les seins.
D'autres passagers s'étaient joints à lui. Un homme l'avait menacée de "la planter" en la traitant de "chienne". Un autre avait lancé: "Tout le monde dans ce bus veut te tuer". Puis une vitre avait volé en éclat.
L'agression avait été filmée par un passager et très largement diffusée sur les réseaux sociaux.
La juge Jennifer Anne Benn Goldsbrough a dénoncé "des remarques violemment sexistes et misogynes, parfois racistes", selon ses déclarations citées par le journal sur son site internet.
"J'ai réalisé qu'on n'aurait peut-être pas dû chanter dans les transports publics mais je trouve incroyable qu'ils aient réagi comme ça", avait confié la jeune femme à l'époque des faits.
L'incident s'était produit le 11 novembre, jour du Souvenir pour les pays du Commonwealth - dont l'Australie fait partie - qui commémorent leurs soldats morts au front.
mfc/bp/sm/gab/fmp/ml
Fanny Desaintjores, de retour avec des amies d'une journée à la plage, s'était mise à chanter en français dans un autobus bondé le soir du 11 novembre 2012.
David Graham l'avait alors prise à partie, l'exhortant à "parler anglais ou mourir" et menaçant de lui couper les seins.
D'autres passagers s'étaient joints à lui. Un homme l'avait menacée de "la planter" en la traitant de "chienne". Un autre avait lancé: "Tout le monde dans ce bus veut te tuer". Puis une vitre avait volé en éclat.
L'agression avait été filmée par un passager et très largement diffusée sur les réseaux sociaux.
La juge Jennifer Anne Benn Goldsbrough a dénoncé "des remarques violemment sexistes et misogynes, parfois racistes", selon ses déclarations citées par le journal sur son site internet.
"J'ai réalisé qu'on n'aurait peut-être pas dû chanter dans les transports publics mais je trouve incroyable qu'ils aient réagi comme ça", avait confié la jeune femme à l'époque des faits.
L'incident s'était produit le 11 novembre, jour du Souvenir pour les pays du Commonwealth - dont l'Australie fait partie - qui commémorent leurs soldats morts au front.
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