
PARIS, le 28 septembre 2017- Comme le souhaitait Edouard Fritch, la ministre des Outre-mer a confirmé la participation de l’Etat au financement du RSPF l’année prochaine à hauteur de 1,4 milliards de francs pacifique.
Le budget Outre-mer pour l’année 2018, présenté ce jeudi matin à Paris par Annick Girardin, s’annonce comme un budget plein de bonnes nouvelles pour la Polynésie.
Ces dernières années, les parlementaires polynésiens avaient dû batailler pour que la Dotation globale d’autonomie ne soit pas diminuée. Cette fois, c’est confirmé avant même les débats au Parlement :« La DGA, c’est 90 millions d’euros (près de 10,7 milliards de francs pacifique) qui sont maintenus, comme le souhaitait le président Edouard Fritch », a confirmé la ministre des Outre-mer.
Surtout, le président du Pays espérait une prolongation d’un an de la participation financière de l’Etat au RSPF, le temps de renégocier une nouvelle convention, puisque le précédent accord triennal prend fin en décembre. Sur ce point aussi, le Pays a obtenu gain de cause : 12 millions d’euros (10,4 milliards de francs pacifique) viendront participer au financement de la protection sociale l’an prochain. Cette rallonge « est là et elle est financée », confirme Annick Girardin.
C’est le sénateur Nuihau Laurey qui a eu la primeur de cette information, lors d’un petit-déjeuner avec la ministre, ce jeudi matin, avec l’ensemble des parlementaires qui seront rapporteurs du budget outre-mer au Sénat et à l’Assemblée nationale.
« C’est une bonne nouvelle, s’est réjouie la députée Nicole Sanquer, croisée salle des Quatre colonnes du Palais Bourbon. L’Etat s’était engagé et a tenu son engagement. » Lors du précédent quinquennat, il était beaucoup question de rétablir des relations de confiance avec l’Etat. Cette période semble bel et bien terminée. « Nous avons cette écoute depuis quelques années sur les attentes de la Polynésie. Le budget 2018 vient confirmer ce partenariat et ces relations de confiance qui sont réaffirmées aujourd’hui » , ajoute-t-elle.
Ces discussions budgétaires avaient commencé dès la rencontre entre Edouard Fritch et le Premier ministre, Edouard Philippe, au lendemain des élections législatives. Très franchement, nous avons de très bonnes relations avec la majorité et le gouvernement », confirme la députée Maina Sage. « Durant le dernier quinquennat, nous avons démontré que nous savions travailler en bonne intelligence et on a fait avancer les sujets pour le bien de la Polynésie » , se souvient-elle, heureuse de « ce lien de confiance qui se renforce ».
Le troisième député polynésien, Moetai Brotherson, ne peut que se satisfaire du maintien de l’Etat au financement du RSPF : « Quand l’Etat tient ses promesses, c’est tout à son honneur. » Mais il ajoute tout de même que « cela ne change rien aux faiblesses structurelles de notre société. Le statut d’autonomie nous maintient dans une posture de la main tendue. »
Le budget Outre-mer pour l’année 2018, présenté ce jeudi matin à Paris par Annick Girardin, s’annonce comme un budget plein de bonnes nouvelles pour la Polynésie.
Ces dernières années, les parlementaires polynésiens avaient dû batailler pour que la Dotation globale d’autonomie ne soit pas diminuée. Cette fois, c’est confirmé avant même les débats au Parlement :« La DGA, c’est 90 millions d’euros (près de 10,7 milliards de francs pacifique) qui sont maintenus, comme le souhaitait le président Edouard Fritch », a confirmé la ministre des Outre-mer.
Surtout, le président du Pays espérait une prolongation d’un an de la participation financière de l’Etat au RSPF, le temps de renégocier une nouvelle convention, puisque le précédent accord triennal prend fin en décembre. Sur ce point aussi, le Pays a obtenu gain de cause : 12 millions d’euros (10,4 milliards de francs pacifique) viendront participer au financement de la protection sociale l’an prochain. Cette rallonge « est là et elle est financée », confirme Annick Girardin.
C’est le sénateur Nuihau Laurey qui a eu la primeur de cette information, lors d’un petit-déjeuner avec la ministre, ce jeudi matin, avec l’ensemble des parlementaires qui seront rapporteurs du budget outre-mer au Sénat et à l’Assemblée nationale.
« C’est une bonne nouvelle, s’est réjouie la députée Nicole Sanquer, croisée salle des Quatre colonnes du Palais Bourbon. L’Etat s’était engagé et a tenu son engagement. » Lors du précédent quinquennat, il était beaucoup question de rétablir des relations de confiance avec l’Etat. Cette période semble bel et bien terminée. « Nous avons cette écoute depuis quelques années sur les attentes de la Polynésie. Le budget 2018 vient confirmer ce partenariat et ces relations de confiance qui sont réaffirmées aujourd’hui » , ajoute-t-elle.
Ces discussions budgétaires avaient commencé dès la rencontre entre Edouard Fritch et le Premier ministre, Edouard Philippe, au lendemain des élections législatives. Très franchement, nous avons de très bonnes relations avec la majorité et le gouvernement », confirme la députée Maina Sage. « Durant le dernier quinquennat, nous avons démontré que nous savions travailler en bonne intelligence et on a fait avancer les sujets pour le bien de la Polynésie » , se souvient-elle, heureuse de « ce lien de confiance qui se renforce ».
Le troisième député polynésien, Moetai Brotherson, ne peut que se satisfaire du maintien de l’Etat au financement du RSPF : « Quand l’Etat tient ses promesses, c’est tout à son honneur. » Mais il ajoute tout de même que « cela ne change rien aux faiblesses structurelles de notre société. Le statut d’autonomie nous maintient dans une posture de la main tendue. »
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