NOUMÉA, 27 juillet 2013 (AFP) - La gigantesque usine de nickel de Koniambo, dans la province Nord de la Nouvelle-Calédonie, est "le symbole" du "rééquilibrage économique en marche" au profit des populations kanaks, a déclaré samedi Jean-Marc Ayrault, après l'avoir visitée.
Cette usine parmi les plus modernes au monde, entrée en production en avril dernier, est détenue à 51% par la SMSP, société minière de la province Nord gouvernée par les indépendantistes kanaks, et à 49% par le géant suisse Glencore Xstrata, opérateur industriel. Elle représente un investissement de cinq milliards de dollars.
"J'ai assisté avec émotion à une coulée de nickel, c'est le symbole que le rééquilibrage économique est en marche", a affirmé le Premier ministre. "On est vraiment dans le respect des engagements pris tant par les accords de Matignon (1988) que de Nouméa (1998)", qui prévoyaient un partage des pouvoirs politique et économique.
"Aujourd'hui, ce n'est plus une promesse, c'est devenu une réalité", a-t-il souligné, y voyant "le succès d'une volonté politique partagée entre les partenaires des accords", kanaks et caldoches (d'origine européenne), avec le soutien de l'État.
"Le rééquilibrage, ce sont des investissements, c'est aussi un avenir pour la jeunesse de ce pays", a poursuivi M. Ayrault, "heureux d'avoir pu assister à cette nouvelle étape de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie".
Des jeunes des tribus alentours ont bénéficié de formation, dès le lancement du projet de l'usine, et nombreux sont ceux qui y travaillent maintenant, à l'image d'Alcide Ponga, kanak de 38 ans et directeur des affaires extérieures de Koniambo Nickel SAS. Il se dit "fier avec un grand F" de cette "cathédrale industrielle", haute de 124 mètres: "c'est une aventure humaine qui se joue ici!".
Autre image forte, c'est une jeune femme kanak qui a opéré la percée du four pour la coulée de nickel à laquelle le Premier ministre a assisté, une opération délicate.
Le site KNS emploie environ 35% de femmes et ambitionne d'en avoir 40% d'ici la fin de l'année quand des jeunes finiront leur formation. "Ce n'est pas une politique de quotas, c'est une simple sélection selon les compétences", a assuré à l'AFP Peter Hancock, président de KNS, qui les recrute aussi bien à des postes d'opérateur que de conducteur d'engin.
"On a encore besoin de compétences extérieures (notamment des formateurs venus de Glencore) mais l'objectif est que ce soient les Calédoniens qui soient majoritairement employés", a affirmé à l'AFP André Dang, président de la SMSP et homme clé de ce projet aux côtés du président de la province Nord, Paul Néaoutyine (FLNKS).
Cette usine parmi les plus modernes au monde, entrée en production en avril dernier, est détenue à 51% par la SMSP, société minière de la province Nord gouvernée par les indépendantistes kanaks, et à 49% par le géant suisse Glencore Xstrata, opérateur industriel. Elle représente un investissement de cinq milliards de dollars.
"J'ai assisté avec émotion à une coulée de nickel, c'est le symbole que le rééquilibrage économique est en marche", a affirmé le Premier ministre. "On est vraiment dans le respect des engagements pris tant par les accords de Matignon (1988) que de Nouméa (1998)", qui prévoyaient un partage des pouvoirs politique et économique.
"Aujourd'hui, ce n'est plus une promesse, c'est devenu une réalité", a-t-il souligné, y voyant "le succès d'une volonté politique partagée entre les partenaires des accords", kanaks et caldoches (d'origine européenne), avec le soutien de l'État.
"Le rééquilibrage, ce sont des investissements, c'est aussi un avenir pour la jeunesse de ce pays", a poursuivi M. Ayrault, "heureux d'avoir pu assister à cette nouvelle étape de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie".
Des jeunes des tribus alentours ont bénéficié de formation, dès le lancement du projet de l'usine, et nombreux sont ceux qui y travaillent maintenant, à l'image d'Alcide Ponga, kanak de 38 ans et directeur des affaires extérieures de Koniambo Nickel SAS. Il se dit "fier avec un grand F" de cette "cathédrale industrielle", haute de 124 mètres: "c'est une aventure humaine qui se joue ici!".
Autre image forte, c'est une jeune femme kanak qui a opéré la percée du four pour la coulée de nickel à laquelle le Premier ministre a assisté, une opération délicate.
Le site KNS emploie environ 35% de femmes et ambitionne d'en avoir 40% d'ici la fin de l'année quand des jeunes finiront leur formation. "Ce n'est pas une politique de quotas, c'est une simple sélection selon les compétences", a assuré à l'AFP Peter Hancock, président de KNS, qui les recrute aussi bien à des postes d'opérateur que de conducteur d'engin.
"On a encore besoin de compétences extérieures (notamment des formateurs venus de Glencore) mais l'objectif est que ce soient les Calédoniens qui soient majoritairement employés", a affirmé à l'AFP André Dang, président de la SMSP et homme clé de ce projet aux côtés du président de la province Nord, Paul Néaoutyine (FLNKS).
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti