NOUMÉA, 13 mars 2014 (AFP) - Une délégation du comité de décolonisation de l'ONU est en visite jusque samedi en Nouvelle-Calédonie à la satisfaction des indépendantistes tandis que ce déplacement est qualifié de "pantalonnade" par les loyalistes.
Arrivée lundi et emmenée par Amadu Koroma (Sierra Leone), vice-président du comité de décolonisation des Nations unies, dit comité des 24, cette mission de "visite" compte des diplomates et des experts, originaires d'Equateur, de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou encore de Fidji.
Venue avec l'accord de la France, elle a été sollicitée par les indépendantistes, qui contestent la mise en oeuvre des restrictions au corps électoral, en vue des élections provinciales du 11 mai.
Ce sujet hautement sensible a ravivé les tensions avec les non-indépendantistes.
Les élections de mai ouvrent le dernier mandat de l'accord de Nouméa, qui organise la décolonisation de l'archipel, avant un référendum d'auto-détermination entre 2014 et 2018. La Nouvelle-Calédonie a été réinscrite en 1986 sur la liste des pays à décoloniser de l'ONU, destinataire chaque année d'un rapport sur les avancées de la décolonisation.
La visite des missionnaires du comité des 24 intervient alors que se réunissent actuellement dans les mairies les commissions administratives spéciales (CAS), présidées par un magistrat, qui révisent les listes électorales.
Soulignant qu'il s'agit d'une mission de "visite" et non de "surveillance ou de contrôle", le haut-commissariat de la République a précisé qu'aucun missionnaire n'assisterait à des commissions.
"Notre mission est une mission de paix", a déclaré Amadu Koroma, qui ne s'est pas jusqu'alors exprimé devant la presse.
Avec sa délégation, il a été reçu par les parlementaires calédoniens, au Sénat coutumier et à l'université. Ils s'entretiennent jeudi avec le bureau politique du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) puis se rendront dans les provinces nord et îles.
"Il est tout à fait normal que l'ONU joue son rôle", a déclaré Roch Wamytan, président indépendantiste du Congrès.
Les partis de la droite non-indépendantiste, qui ont rencontré les missionnaires, ont unanimement condamné ce déplacement.
Le député (UDI) Philippe Gomes l'a qualifié de "pantalonnade, tandis que Jean-Claude Briault (R-UMP), membre du gouvernement, l'a jugé "inopportun".
Arrivée lundi et emmenée par Amadu Koroma (Sierra Leone), vice-président du comité de décolonisation des Nations unies, dit comité des 24, cette mission de "visite" compte des diplomates et des experts, originaires d'Equateur, de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou encore de Fidji.
Venue avec l'accord de la France, elle a été sollicitée par les indépendantistes, qui contestent la mise en oeuvre des restrictions au corps électoral, en vue des élections provinciales du 11 mai.
Ce sujet hautement sensible a ravivé les tensions avec les non-indépendantistes.
Les élections de mai ouvrent le dernier mandat de l'accord de Nouméa, qui organise la décolonisation de l'archipel, avant un référendum d'auto-détermination entre 2014 et 2018. La Nouvelle-Calédonie a été réinscrite en 1986 sur la liste des pays à décoloniser de l'ONU, destinataire chaque année d'un rapport sur les avancées de la décolonisation.
La visite des missionnaires du comité des 24 intervient alors que se réunissent actuellement dans les mairies les commissions administratives spéciales (CAS), présidées par un magistrat, qui révisent les listes électorales.
Soulignant qu'il s'agit d'une mission de "visite" et non de "surveillance ou de contrôle", le haut-commissariat de la République a précisé qu'aucun missionnaire n'assisterait à des commissions.
"Notre mission est une mission de paix", a déclaré Amadu Koroma, qui ne s'est pas jusqu'alors exprimé devant la presse.
Avec sa délégation, il a été reçu par les parlementaires calédoniens, au Sénat coutumier et à l'université. Ils s'entretiennent jeudi avec le bureau politique du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) puis se rendront dans les provinces nord et îles.
"Il est tout à fait normal que l'ONU joue son rôle", a déclaré Roch Wamytan, président indépendantiste du Congrès.
Les partis de la droite non-indépendantiste, qui ont rencontré les missionnaires, ont unanimement condamné ce déplacement.
Le député (UDI) Philippe Gomes l'a qualifié de "pantalonnade, tandis que Jean-Claude Briault (R-UMP), membre du gouvernement, l'a jugé "inopportun".
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