PAPEETE, le 11 mars 2014: (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE): Il n'y a jamais eu de défiscalisation du logement social dans la loi "Girardin" de 2003.
Suite à la publication d’un article paru dans les Nouvelles de Tahiti ce jour, sous le titre « Logement social, la défisc menacée », Madame Brigitte GIRARDIN, déléguée spéciale des autorités de la Polynésie française à Paris et auteur du dispositif qui porte son nom, précise que contrairement à ce qui a été écrit, il n'y a jamais eu de défiscalisation du logement social dans la loi "Girardin" de 2003. Cette loi, que l'on appelle "dispositif de défiscalisation Girardin " ne rendait éligible à la défiscalisation que le logement libre et le logement intermédiaire et excluait le logement social.
« J'ai toujours considéré en effet que le logement social relevait de la solidarité nationale et devait être financé par le budget de l'Etat. En outre, comme le souligne la Cour des Comptes, et c'est le seul point sur lequel je suis d'accord avec ce qu'elle écrit, il est plus coûteux de financer le logement social par de la défiscalisation que par subvention de l'Etat. Je n'accepte donc pas que mon nom soit mêlé à une réforme faite par le gouvernement Sarkozy qui a supprimé la défiscalisation sur le logement libre et le logement intermédiaire et l'a instauré sur le logement social, ce qui a toujours été à mes yeux un contre sens économique », déclare Madame GIRARDIN.
Suite à la publication d’un article paru dans les Nouvelles de Tahiti ce jour, sous le titre « Logement social, la défisc menacée », Madame Brigitte GIRARDIN, déléguée spéciale des autorités de la Polynésie française à Paris et auteur du dispositif qui porte son nom, précise que contrairement à ce qui a été écrit, il n'y a jamais eu de défiscalisation du logement social dans la loi "Girardin" de 2003. Cette loi, que l'on appelle "dispositif de défiscalisation Girardin " ne rendait éligible à la défiscalisation que le logement libre et le logement intermédiaire et excluait le logement social.
« J'ai toujours considéré en effet que le logement social relevait de la solidarité nationale et devait être financé par le budget de l'Etat. En outre, comme le souligne la Cour des Comptes, et c'est le seul point sur lequel je suis d'accord avec ce qu'elle écrit, il est plus coûteux de financer le logement social par de la défiscalisation que par subvention de l'Etat. Je n'accepte donc pas que mon nom soit mêlé à une réforme faite par le gouvernement Sarkozy qui a supprimé la défiscalisation sur le logement libre et le logement intermédiaire et l'a instauré sur le logement social, ce qui a toujours été à mes yeux un contre sens économique », déclare Madame GIRARDIN.
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