RAROTONGA, mardi 11 mars 2014 (Flash d’Océanie) – Le virus du zika, transmis par les moustiques et qui fait des ravages depuis plusieurs semaines en Polynésie française, semble s’être propagé aux îles Cook voisines, avec un premier bilan évoqué de quelque 175 cas suspects et une vingtaine de confirmés après analyse sérologique.
Les autorités sanitaires locales, déjà confrontées depuis plusieurs mois à une épidémie de dengue, ont envoyé pour expertise une quarantaine d’autres échantillons sanguins en Polynésie française voisine, où le zika frappe déjà depuis plusieurs mois et s’est même répandu en Nouvelle-Calédonie, par effet d’importation dû aux voyages fréquents entre ces deux collectivités françaises d’Océanie.
Selon le Dr Rangi Fariu, directeur des services de santé communautaires des îles Cook, l’apparition du zika aux îles Cook est, elle aussi, due à un national revenu récemment d’un voyage à Tahiti.
Pourtant, les îles Cook avaient tenté de prendre des mesures préventives en mettant en place des pulvérisations à bord des avions assurant les liaisons entre les deux archipels voisins.
En Polynésie française, les campagnes de pulvérisations, destinées à lutter à la fois contre la dengue et le zika, maladies toutes deux transmises par les moustiques, se poursuivaient cette semaine.
À Fidji, cette semaine, les autorités ont lancé une campagne nationale de nettoyage de l’environnement, avec pour but clairement affiché de lutter, par la même occasion, contre la prolifération des moustiques grâce à des gîtes larvaires comme les vieux récipients abandonnés dans la nature (pneus, seaux, bols).
Pour donner le coup d’envoi de cette campagne qui veut aussi impliquer et sensibiliser les populations, l’armée fidjienne s’est déployée sur le terrain avec des bataillons de soldats ayant troqué leurs fusils contre des sacs.
Depuis début mars 2014, cette épidémie de dengue, à Fidji, a fait au moins huit morts et le bilan des cas connus approche rapidement le cap des dix mille personnes contaminées par la maladie depuis le début de l’épidémie en octobre 2013.
La dengue, transmise par le moustique femelle Aedes Aegypti, peut se révéler mortelle dans sa phase ultime et hémorragique.
Les symptômes les plus visibles sont une forte et subite fièvre, des maux de tête violents, ainsi que des douleurs articulaires et musculaire.
Le responsable fidjien a évoqué en milieu de semaine dernière les efforts de la part des autorités, notamment en matière de sensibilisation de la population, afin d’encourager à nettoyer systématiquement les endroits pouvant devenir des gîtes larvaires (vieux pots, vieux pneus, broussailles).
Il a aussi reconnu que la tâche des services publics n’était pas aisée, du fait d’une succession, ces dernières semaines (et encore probablement dans les prochains jours, en raison de la présence du cyclone Lusi) d’épisodes de pluies torrentielles associées à la présence de dépression tropicales et qui ont laissé des terrains détrempés et regorgeant d’eaux dormantes, particulièrement propices à la prolifération des moustiques.
Face à cette épidémie, les autorités fidjiennes bénéficient actuellement d’aides techniques sous forme d’équipes d’experts, dont certains sont mis à disposition par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (aide pour trois mois d’achat d’insecticides, qui sont pulvérisés en particulier dans la capitale Suva et sa grande banlieue, foyers de l’épidémie), ainsi que l’Australie (65.000 euros donnés fin février 2014, pour aider à financer la reconstitution de stocks de médicaments et de fluides servant à soigner les patients) ou encore la Chine (avec une enveloppe d’une vingtaine de milliers d’euros annoncée en début de semaine).
Outre Fidji, plusieurs autres États et territoires océaniens sont actuellement confrontés à des épidémies de dengue.
Parmi ceux-là : la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, les îles Salomon ou encore Samoa.
Les autorités sanitaires de Nouvelle-Zélande, début mars 2014, se sont déclarées vigilantes concernant une possible apparition de cas importés de la région, se basant sur des premiers cas apparus à Auckland, où réside une importante communauté d’origine océanienne
L’Australie, pour sa part, a aussi annoncé fin février une nouvelle enveloppe d’environ seize millions de dollars US dédiée à la lutte contre le paludisme, autre maladie également transmise par les moustiques, dans la région Asie-Pacifique.
Selon le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, organisation intergouvernementale d’aide technique), cette prévalence de dengue dans la région est « sans précédent », étant donné que pour la première fois depuis très longtemps, les quatre sérotypes (de 1 à 4) de cette fièvre hémorragique ont circulé, à des moments différents, dans les pays et territoires de la grande région.
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Les autorités sanitaires locales, déjà confrontées depuis plusieurs mois à une épidémie de dengue, ont envoyé pour expertise une quarantaine d’autres échantillons sanguins en Polynésie française voisine, où le zika frappe déjà depuis plusieurs mois et s’est même répandu en Nouvelle-Calédonie, par effet d’importation dû aux voyages fréquents entre ces deux collectivités françaises d’Océanie.
Selon le Dr Rangi Fariu, directeur des services de santé communautaires des îles Cook, l’apparition du zika aux îles Cook est, elle aussi, due à un national revenu récemment d’un voyage à Tahiti.
Pourtant, les îles Cook avaient tenté de prendre des mesures préventives en mettant en place des pulvérisations à bord des avions assurant les liaisons entre les deux archipels voisins.
En Polynésie française, les campagnes de pulvérisations, destinées à lutter à la fois contre la dengue et le zika, maladies toutes deux transmises par les moustiques, se poursuivaient cette semaine.
À Fidji, cette semaine, les autorités ont lancé une campagne nationale de nettoyage de l’environnement, avec pour but clairement affiché de lutter, par la même occasion, contre la prolifération des moustiques grâce à des gîtes larvaires comme les vieux récipients abandonnés dans la nature (pneus, seaux, bols).
Pour donner le coup d’envoi de cette campagne qui veut aussi impliquer et sensibiliser les populations, l’armée fidjienne s’est déployée sur le terrain avec des bataillons de soldats ayant troqué leurs fusils contre des sacs.
Depuis début mars 2014, cette épidémie de dengue, à Fidji, a fait au moins huit morts et le bilan des cas connus approche rapidement le cap des dix mille personnes contaminées par la maladie depuis le début de l’épidémie en octobre 2013.
La dengue, transmise par le moustique femelle Aedes Aegypti, peut se révéler mortelle dans sa phase ultime et hémorragique.
Les symptômes les plus visibles sont une forte et subite fièvre, des maux de tête violents, ainsi que des douleurs articulaires et musculaire.
Le responsable fidjien a évoqué en milieu de semaine dernière les efforts de la part des autorités, notamment en matière de sensibilisation de la population, afin d’encourager à nettoyer systématiquement les endroits pouvant devenir des gîtes larvaires (vieux pots, vieux pneus, broussailles).
Il a aussi reconnu que la tâche des services publics n’était pas aisée, du fait d’une succession, ces dernières semaines (et encore probablement dans les prochains jours, en raison de la présence du cyclone Lusi) d’épisodes de pluies torrentielles associées à la présence de dépression tropicales et qui ont laissé des terrains détrempés et regorgeant d’eaux dormantes, particulièrement propices à la prolifération des moustiques.
Face à cette épidémie, les autorités fidjiennes bénéficient actuellement d’aides techniques sous forme d’équipes d’experts, dont certains sont mis à disposition par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (aide pour trois mois d’achat d’insecticides, qui sont pulvérisés en particulier dans la capitale Suva et sa grande banlieue, foyers de l’épidémie), ainsi que l’Australie (65.000 euros donnés fin février 2014, pour aider à financer la reconstitution de stocks de médicaments et de fluides servant à soigner les patients) ou encore la Chine (avec une enveloppe d’une vingtaine de milliers d’euros annoncée en début de semaine).
Outre Fidji, plusieurs autres États et territoires océaniens sont actuellement confrontés à des épidémies de dengue.
Parmi ceux-là : la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, les îles Salomon ou encore Samoa.
Les autorités sanitaires de Nouvelle-Zélande, début mars 2014, se sont déclarées vigilantes concernant une possible apparition de cas importés de la région, se basant sur des premiers cas apparus à Auckland, où réside une importante communauté d’origine océanienne
L’Australie, pour sa part, a aussi annoncé fin février une nouvelle enveloppe d’environ seize millions de dollars US dédiée à la lutte contre le paludisme, autre maladie également transmise par les moustiques, dans la région Asie-Pacifique.
Selon le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, organisation intergouvernementale d’aide technique), cette prévalence de dengue dans la région est « sans précédent », étant donné que pour la première fois depuis très longtemps, les quatre sérotypes (de 1 à 4) de cette fièvre hémorragique ont circulé, à des moments différents, dans les pays et territoires de la grande région.
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