PAPEETE, jeudi 7 mars 2014. Les pluies de ce jeudi relancent l’inquiétude des professionnels de santé au sujet de la leptospirose. Depuis le début de l’année 2014, il y a déjà eu 25 cas de cette maladie, dont neuf au cours des derniers 15 jours. Les cas proviennent de l’ensemble des communes de Tahiti, de Moorea et des Îles sous le Vent. La virulence de la leptospirose est telle que tous les patients atteints ont été hospitalisés. Deux décès ont déjà comptabilisés sur le territoire au cours du mois de février dernier.
La leptospirose est transmise par une bactérie que l’on retrouve dans les rivières ou dans les eaux de pluie. Les conseils de la Direction de la santé, en matière de prévention, sont donc d’éviter de marcher dans l’eau ou dans la boue. Le travail nus pieds dans les faapu est à proscrire absolument. La leptospirose peut se soigner par des antibiotiques si le traitement intervient précocement, mais des complications –potentiellement mortelles- surviennent chez des patients qui ne sont pas diagnostiqués assez tôt.
La leptospirose se manifeste sous des formes variées, qui rendent son diagnostic difficile car elle peut être confondue avec une forte grippe pu une dengue dont les signes sont une forte fièvre et des courbatures. Elle peut commencer par des douleurs diffuses, ou localisées (ex : douleurs méningées) qui si elles ne sont pas diagnostiquées à temps conduisent à une divagation de la parole et du raisonnement (en raison d'une insuffisance rénale). Dans certains cas, la maladie est accompagnée de jaunisse. L'infection peut être provoquée par le contact avec un animal infecté, avec ses urines ou avec ses tissus morts. Le plus souvent, l'infection se ferait par pénétration de la bactérie par une blessure cutanée même minime, ou par les muqueuses en cas de contact avec de l'eau infectée par des urines du vecteur. A noter que certains groupes de population sont plus exposés : les éleveurs, les agriculteurs, les vétérinaires, les égoutiers, et aussi les professionnels et les adeptes de loisirs aquatiques en rivières. En cas de forte fièvre il est prudent d'aller consulter son médecin traitant pour établir le diagnostic.
Il existe effectivement des vaccins contre la leptospirose mais en raison des formes variées de cette maladie et des différentes formes des bactéries concernées il n'existe pas actuellement de vaccin efficace contre tous les agents pathogènes de la leptospirose. Dans un rapport de 2012 de l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation sur la santé) au sujet de la vaccination contre la leptospirose, il est indiqué que le seul vaccin disponible en France (Spirolept) permet de se protéger seulement contre la Leptospira interrogans du sérogroupe Icterohaemorrhagiae qui est la plus virulente et la plus dangereuse. Le schéma vaccinal comporte deux injections à quinze jours d’intervalle, un rappel quatre à six mois plus tard, puis tous les deux ans. Le vaccin doit être administré lentement par voie sous-cutanée. Le rapport de l'INPES précise que la vaccination contre la leptospirose est recommandée dans certaines indications restreintes, posées au cas par cas par le médecin du travail, après une évaluation individualisée du risque pour les activités professionnelles exposant spécifiquement au risque de contact fréquent avec des lieux infestés par les rongeurs ).
Mais, une étude publiée en décembre 2009 par la direction de la santé et le Bureau de veille sanitaire sur la leptospirose en Polynésie française indique que de nombreux sérogroupes de la maladie circulent sur le territoire. "Si le sérogroupe icterohaemorrhagiae est souvent isolé, signe de la place prépondérante du rat dans la transmission à l’homme, de nombreux autres sérogroupes ont été retrouvés, confirmant la multiplicité des réservoirs et remettant en question l’efficacité d’une vaccination par un vaccin monovalent". Aussi, le principal moyen de lutte contre cette maladie reste la prévention en incitant d'abord les professions à risques à porter des gants et des bottes. "Au niveau des élevages de porcs, un meilleur contrôle de l’assainissement des déjections de ces animaux doit être mis en oeuvre" précisait encore cet article spécialisé.
La leptospirose est transmise par une bactérie que l’on retrouve dans les rivières ou dans les eaux de pluie. Les conseils de la Direction de la santé, en matière de prévention, sont donc d’éviter de marcher dans l’eau ou dans la boue. Le travail nus pieds dans les faapu est à proscrire absolument. La leptospirose peut se soigner par des antibiotiques si le traitement intervient précocement, mais des complications –potentiellement mortelles- surviennent chez des patients qui ne sont pas diagnostiqués assez tôt.
La leptospirose se manifeste sous des formes variées, qui rendent son diagnostic difficile car elle peut être confondue avec une forte grippe pu une dengue dont les signes sont une forte fièvre et des courbatures. Elle peut commencer par des douleurs diffuses, ou localisées (ex : douleurs méningées) qui si elles ne sont pas diagnostiquées à temps conduisent à une divagation de la parole et du raisonnement (en raison d'une insuffisance rénale). Dans certains cas, la maladie est accompagnée de jaunisse. L'infection peut être provoquée par le contact avec un animal infecté, avec ses urines ou avec ses tissus morts. Le plus souvent, l'infection se ferait par pénétration de la bactérie par une blessure cutanée même minime, ou par les muqueuses en cas de contact avec de l'eau infectée par des urines du vecteur. A noter que certains groupes de population sont plus exposés : les éleveurs, les agriculteurs, les vétérinaires, les égoutiers, et aussi les professionnels et les adeptes de loisirs aquatiques en rivières. En cas de forte fièvre il est prudent d'aller consulter son médecin traitant pour établir le diagnostic.
Il existe effectivement des vaccins contre la leptospirose mais en raison des formes variées de cette maladie et des différentes formes des bactéries concernées il n'existe pas actuellement de vaccin efficace contre tous les agents pathogènes de la leptospirose. Dans un rapport de 2012 de l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation sur la santé) au sujet de la vaccination contre la leptospirose, il est indiqué que le seul vaccin disponible en France (Spirolept) permet de se protéger seulement contre la Leptospira interrogans du sérogroupe Icterohaemorrhagiae qui est la plus virulente et la plus dangereuse. Le schéma vaccinal comporte deux injections à quinze jours d’intervalle, un rappel quatre à six mois plus tard, puis tous les deux ans. Le vaccin doit être administré lentement par voie sous-cutanée. Le rapport de l'INPES précise que la vaccination contre la leptospirose est recommandée dans certaines indications restreintes, posées au cas par cas par le médecin du travail, après une évaluation individualisée du risque pour les activités professionnelles exposant spécifiquement au risque de contact fréquent avec des lieux infestés par les rongeurs ).
Mais, une étude publiée en décembre 2009 par la direction de la santé et le Bureau de veille sanitaire sur la leptospirose en Polynésie française indique que de nombreux sérogroupes de la maladie circulent sur le territoire. "Si le sérogroupe icterohaemorrhagiae est souvent isolé, signe de la place prépondérante du rat dans la transmission à l’homme, de nombreux autres sérogroupes ont été retrouvés, confirmant la multiplicité des réservoirs et remettant en question l’efficacité d’une vaccination par un vaccin monovalent". Aussi, le principal moyen de lutte contre cette maladie reste la prévention en incitant d'abord les professions à risques à porter des gants et des bottes. "Au niveau des élevages de porcs, un meilleur contrôle de l’assainissement des déjections de ces animaux doit être mis en oeuvre" précisait encore cet article spécialisé.
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