Pappete, la 26 Juillet 2013 ( Communiqué) En déplacement à Bruxelles pour le Président du Pays, Tearii Alpha poursuit ses rencontres européennes
Lors de son déplacement à Bruxelles, où il représentait le président du Pays, le ministre des Ressources marines, des Mines et de la Recherche, Tearii Alpha a rencontré jeudi plusieurs responsables de la commission européenne.
Le ministre s’est entretenu avec le commissaire européenne en charge des Affaires maritimes et de la Pêche, Maria Damanaki. Lors des discussions, il a souligné l’intérêt stratégique représenté par le bassin Pacifique pour l’Europe, insistant sur la position géographique intéressante de la Polynésie française située sur l’axe de développement Chine-Amérique du Sud, et le potentiel océanique considérable de la collectivité, dont la Zone économique exclusive (ZEE) s’étend sur 5,5 millions de km².
Dans le cadre de la nouvelle décision d’association Outre-mer de l’union européenne (UE) 2014-2020, Tearii Alpha a par ailleurs demandé l’éligibilité du Pays au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), destiné à contribuer lors des sept prochaines années à la réalisation des objectifs de la politique maritime intégrée de la pêche et aider les pêcheurs dans leur transition vers une pêche durable. Ce fonds sera doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Maria Damanaki a accueilli favorablement cette demande, qui doit au préalable recueillir le soutien de la France.
Lors de son déplacement à Bruxelles, où il représentait le président du Pays, le ministre des Ressources marines, des Mines et de la Recherche, Tearii Alpha a rencontré jeudi plusieurs responsables de la commission européenne.
Le ministre s’est entretenu avec le commissaire européenne en charge des Affaires maritimes et de la Pêche, Maria Damanaki. Lors des discussions, il a souligné l’intérêt stratégique représenté par le bassin Pacifique pour l’Europe, insistant sur la position géographique intéressante de la Polynésie française située sur l’axe de développement Chine-Amérique du Sud, et le potentiel océanique considérable de la collectivité, dont la Zone économique exclusive (ZEE) s’étend sur 5,5 millions de km².
Dans le cadre de la nouvelle décision d’association Outre-mer de l’union européenne (UE) 2014-2020, Tearii Alpha a par ailleurs demandé l’éligibilité du Pays au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), destiné à contribuer lors des sept prochaines années à la réalisation des objectifs de la politique maritime intégrée de la pêche et aider les pêcheurs dans leur transition vers une pêche durable. Ce fonds sera doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Maria Damanaki a accueilli favorablement cette demande, qui doit au préalable recueillir le soutien de la France.
Etablir un accord de pêche
Le ministre a d’autre part exprimé la volonté de la Polynésie française d’ouvrir sa ZEE aux armements européens. Dans cette perspective, la collectivité souhaite établir avec Bruxelles un accord de pêche adossé à un appui budgétaire, a l’instar des relations définies dans ce domaine entre l’Union européenne et certains états insulaires du Pacifique, tels les Kiribati ou encore les îles Cook. Ce partenariat permettrait la structuration des équipements et le développement de l’aquaculture d’espèces lagonaires, destinées à l’exportation vers les marchés européens. La commissaire européenne en charge des Affaires maritimes et de la Pêche s’est dite prête à soutenir ce projet.
Auparavant, Tearii Alpha a rencontré Didier Schmitt, conseiller scientifique du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Une base de télédétection des satellites sur le territoire
Le ministre a présenté la politique du Pays en matière de recherche et le projet d’implantation en Polynésie française d’une plate-forme internationale de recherche.
A cette fin, il a demandé dans quelle mesure un programme dédié à la recherche maritime pourrait être créé par la Commission européenne pour soutenir le développement futur issu de l’océan (a l’instar des programmes Human Brain Project et Graphene).
Tearii Alpha a également proposé d’établir en Polynésie française une base de télédétection des satellites en partenariat avec l’Agence spatiale européenne (ASE). La pureté du ciel polynésien et la position géographique des Iles Marquises, proches de l’équateur, offrent en effet des conditions idéales pour ce type d’observation.
Développer l’agriculture bio en Polynésie française
Le ministre a par ailleurs abordé l’implantation sur le territoire d’une antenne de l'Institut européen d'innovation et de technologie (EIT). Créé en 2008, l’EIT a pour objectif d’être un facilitateur d'innovation en Europe en favorisant l'intégration entre l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
Enfin, Tearii Alpha s’est entretenu avec Georg Häusler, chef de cabinet du commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos. Les échanges ont porté sur le développement en Polynésie française de l’agriculture, en particulier biologique.
Dans cette perspective, le ministre a exprimé le souhait du Pays de rendre le territoire éligible au Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité (POSEI), dispositif européen d’aides financières destiné à favoriser les productions agricoles locales.
Il s’agirait de soutenir les filières agro-biologiques, l’apiculture et la recherche agronomique relative aux semences biologiques notamment.
Le ministre a d’autre part exprimé la volonté de la Polynésie française d’ouvrir sa ZEE aux armements européens. Dans cette perspective, la collectivité souhaite établir avec Bruxelles un accord de pêche adossé à un appui budgétaire, a l’instar des relations définies dans ce domaine entre l’Union européenne et certains états insulaires du Pacifique, tels les Kiribati ou encore les îles Cook. Ce partenariat permettrait la structuration des équipements et le développement de l’aquaculture d’espèces lagonaires, destinées à l’exportation vers les marchés européens. La commissaire européenne en charge des Affaires maritimes et de la Pêche s’est dite prête à soutenir ce projet.
Auparavant, Tearii Alpha a rencontré Didier Schmitt, conseiller scientifique du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Une base de télédétection des satellites sur le territoire
Le ministre a présenté la politique du Pays en matière de recherche et le projet d’implantation en Polynésie française d’une plate-forme internationale de recherche.
A cette fin, il a demandé dans quelle mesure un programme dédié à la recherche maritime pourrait être créé par la Commission européenne pour soutenir le développement futur issu de l’océan (a l’instar des programmes Human Brain Project et Graphene).
Tearii Alpha a également proposé d’établir en Polynésie française une base de télédétection des satellites en partenariat avec l’Agence spatiale européenne (ASE). La pureté du ciel polynésien et la position géographique des Iles Marquises, proches de l’équateur, offrent en effet des conditions idéales pour ce type d’observation.
Développer l’agriculture bio en Polynésie française
Le ministre a par ailleurs abordé l’implantation sur le territoire d’une antenne de l'Institut européen d'innovation et de technologie (EIT). Créé en 2008, l’EIT a pour objectif d’être un facilitateur d'innovation en Europe en favorisant l'intégration entre l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
Enfin, Tearii Alpha s’est entretenu avec Georg Häusler, chef de cabinet du commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos. Les échanges ont porté sur le développement en Polynésie française de l’agriculture, en particulier biologique.
Dans cette perspective, le ministre a exprimé le souhait du Pays de rendre le territoire éligible au Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité (POSEI), dispositif européen d’aides financières destiné à favoriser les productions agricoles locales.
Il s’agirait de soutenir les filières agro-biologiques, l’apiculture et la recherche agronomique relative aux semences biologiques notamment.
Développer l’agriculture bio en Polynésie française
Le ministre a par ailleurs abordé l’implantation sur le territoire d’une antenne de l'Institut européen d'innovation et de technologie (EIT). Créé en 2008, l’EIT a pour objectif d’être un facilitateur d'innovation en Europe en favorisant l'intégration entre l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
Enfin, Tearii Alpha s’est entretenu avec Georg Häusler, chef de cabinet du commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos. Les échanges ont porté sur le développement en Polynésie française de l’agriculture, en particulier biologique.
Dans cette perspective, le ministre a exprimé le souhait du Pays de rendre le territoire éligible au Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité (POSEI), dispositif européen d’aides financières destiné à favoriser les productions agricoles locales.
Il s’agirait de soutenir les filières agro-biologiques, l’apiculture et la recherche agronomique relative aux semences biologiques notamment.
Le ministre a par ailleurs abordé l’implantation sur le territoire d’une antenne de l'Institut européen d'innovation et de technologie (EIT). Créé en 2008, l’EIT a pour objectif d’être un facilitateur d'innovation en Europe en favorisant l'intégration entre l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
Enfin, Tearii Alpha s’est entretenu avec Georg Häusler, chef de cabinet du commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos. Les échanges ont porté sur le développement en Polynésie française de l’agriculture, en particulier biologique.
Dans cette perspective, le ministre a exprimé le souhait du Pays de rendre le territoire éligible au Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité (POSEI), dispositif européen d’aides financières destiné à favoriser les productions agricoles locales.
Il s’agirait de soutenir les filières agro-biologiques, l’apiculture et la recherche agronomique relative aux semences biologiques notamment.
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