PAPEETE, lundi 3 mars 2014. L’information est passée quasi inaperçue à l’issue du Conseil des ministres du 19 février dernier. Dans la présentation qui en avait été faite par le porte-parole du gouvernement, Marcel Tuihani, on aurait pu penser qu’il ne s’agissait que d’une mise en adéquation des programmes de formation dans le domaine du bâtiment et des travaux publics avec les besoins du Pays à venir en matière de gros travaux à mener sur son territoire. Finalement, cette réflexion sur l’aménagement, en Polynésie française, des règles de droit du travail est loin d’être un simple toilettage. La création de ce comité tripartite, auprès du Président de la Polynésie doit «permettre un développement rapide de l'emploi notamment dans la perspective des grands chantiers d'aménagement touristiques du pays» selon la formulation de l’arrêté ministériel du 24 févier dernier créant ce Comité de réflexion et de proposition sur l’aménagement des règles de droit du travail.
La mission du comité est clairement établie : «Le gouvernement peut se faire assister de ce comité dans l'élaboration des projets d'acte portant sur ces aménagements. Il est chargé de donner un avis sur les questions dont il aura été saisi». Pour l’heure le Comité créé n’a pas encore reçu de feuille de route ou d’agenda. Il est composé du président du Pays, de quatre ministres (travail, protection sociale, équipement et tourisme), de cinq représentants des entrepreneurs, travailleurs indépendants et employeurs et de cinq représentants des salariés. La Polynésie française, compétente en matière de droit du travail pourrait donc faire progressivement évoluer sa réglementation en la matière au moins dans le secteur très ciblé des grands chantiers d’aménagement touristique mis en route ou programmés par le gouvernement. Il s’agirait de «favoriser la flexibilité du travail ou d’alléger les coûts du travail» selon une conseillère technique du ministère du travail, sans toutefois remettre en cause les acquis des salariés, mais pour «permettre l’emploi».
La mission du comité est clairement établie : «Le gouvernement peut se faire assister de ce comité dans l'élaboration des projets d'acte portant sur ces aménagements. Il est chargé de donner un avis sur les questions dont il aura été saisi». Pour l’heure le Comité créé n’a pas encore reçu de feuille de route ou d’agenda. Il est composé du président du Pays, de quatre ministres (travail, protection sociale, équipement et tourisme), de cinq représentants des entrepreneurs, travailleurs indépendants et employeurs et de cinq représentants des salariés. La Polynésie française, compétente en matière de droit du travail pourrait donc faire progressivement évoluer sa réglementation en la matière au moins dans le secteur très ciblé des grands chantiers d’aménagement touristique mis en route ou programmés par le gouvernement. Il s’agirait de «favoriser la flexibilité du travail ou d’alléger les coûts du travail» selon une conseillère technique du ministère du travail, sans toutefois remettre en cause les acquis des salariés, mais pour «permettre l’emploi».
Les membres du Comité de réflexion
Le président du Pays, quatre ministres (travail, protection sociale, équipement et tourisme. cinq représentants des entrepreneurs, travailleurs indépendants et employeurs (MM. Daniel Palacz, Philippe Bovelli, Christophe Plée, Luc Tapeta, Frédéric Dock) et de cinq représentants des salariés (Mme Lucie Tiffenat ; MM. Patrick Galenon, Cyril Legayic, Yan Tu, Atonia Teriinohorai).
Le président du Pays, quatre ministres (travail, protection sociale, équipement et tourisme. cinq représentants des entrepreneurs, travailleurs indépendants et employeurs (MM. Daniel Palacz, Philippe Bovelli, Christophe Plée, Luc Tapeta, Frédéric Dock) et de cinq représentants des salariés (Mme Lucie Tiffenat ; MM. Patrick Galenon, Cyril Legayic, Yan Tu, Atonia Teriinohorai).
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