PAPEETE, 3 mars 2014 – Le groupe de presse Média Polynésie (GMP), leader de la presse papier en Polynésie française, a fait l’objet d’une prise de contrôle par la société en participation Chin Foo, en fin de semaine dernière.
La société familiale Chin Foo a connu ces derniers mois d’importants changements après l’arrivée de Pierre Marchesini, gérant, épaulé récemment par un accord avec l’homme d’affaires Dominique Auroy selon une information publiée vendredi dernier sur le blog Tahiti Today.
Le groupe Média Polynésie, 153 salariés, contrôle à travers huit sociétés les quotidiens La Dépêche de Tahiti, Les Nouvelles de Tahiti, le gratuit Paru Vendu, trois périodiques à thème et exploite sous licence les radios" NRJ" et "Rires et chansons". Le groupe est en difficultés financières depuis plusieurs années.
"Je m’engage le moment venu à diriger l’entreprise", a déclaré Pierre Marchesini interrogé ce lundi au sujet d'une possible restructuration de l'entreprise. "Je représente des gens qui souhaitent ne plus perdre de l’argent. Média Polynésie, c’est huit sociétés : on n’arrive pas dans une entreprise comme celle-là en chamboulant son fonctionnement. On va revoir l’organigramme de manière à ce que le groupe devienne rentable ; mais on ne fera rien tant qu’on n’en a pas compris le système. (…) Nous sommes là pour apporter de l’espoir à cette entreprise".
Et concernant la ligne éditoriale : "Je m'engage à ne plus jamais accepter la publication, sur l'un des supports du groupe, d'informations transgressant le secret de l'instruction, qu'il s'agisse d'un placement en garde à vue ou d'une mise en examen", a prévenu le futur nouveau directeur des quotidiens La Dépêche de Tahiti et Les Nouvelles de Tahiti.
La société Chin Foo, jusqu’alors propriétaire de 33% des parts de Média Polynésie, a pris jeudi 27 février le contrôle du groupe de presse polynésien en rachetant les parts de l’homme d’affaires Paul Yeou Chi-Chong qui en détenait un tiers des actions.
Le patron de Renault-Sodiva avait annoncé, usant d’une litote en novembre dernier lors d’une émission-portrait diffusée sur Polynésie 1ère, que son investissement dans la presse "n’était pas le meilleur" qu’il ait réalisé. La déclaration publique tombait moins de six mois après le rachat du groupe, en juillet à Hersant média pour un peu moins d’un milliard Fcfp, financés à parts égales avec les sociétés Antares (Richard Bailey) et Chin Foo alors gérée par Marc Collins. Collins qui a depuis été écarté de la société Chin Foo avec laquelle il est dorénavant en conflit.
Connu pour son engagement politique (collectif Carton rouge, Porinetia Ora aux côté de T. Manutahi), Pierre Marchesini avait déjà tenté au milieu des années 90 de se faire une place dans le paysage médiatique local.
Après le rachat de l’hebdomadaire d’information "La Tribune polynésienne" à Louis Bresson, puis d’un périodique à thème "Le consommateur" à Dominique Monti, en 1995 Pierre Marchésini avait lancé Tahiti Matin. Le quotidien n’a vécu que 14 mois, l’affaire s’étant transformée en un gouffre financier de plusieurs dizaines de millions Fcfp.
La société familiale Chin Foo a connu ces derniers mois d’importants changements après l’arrivée de Pierre Marchesini, gérant, épaulé récemment par un accord avec l’homme d’affaires Dominique Auroy selon une information publiée vendredi dernier sur le blog Tahiti Today.
Le groupe Média Polynésie, 153 salariés, contrôle à travers huit sociétés les quotidiens La Dépêche de Tahiti, Les Nouvelles de Tahiti, le gratuit Paru Vendu, trois périodiques à thème et exploite sous licence les radios" NRJ" et "Rires et chansons". Le groupe est en difficultés financières depuis plusieurs années.
"Je m’engage le moment venu à diriger l’entreprise", a déclaré Pierre Marchesini interrogé ce lundi au sujet d'une possible restructuration de l'entreprise. "Je représente des gens qui souhaitent ne plus perdre de l’argent. Média Polynésie, c’est huit sociétés : on n’arrive pas dans une entreprise comme celle-là en chamboulant son fonctionnement. On va revoir l’organigramme de manière à ce que le groupe devienne rentable ; mais on ne fera rien tant qu’on n’en a pas compris le système. (…) Nous sommes là pour apporter de l’espoir à cette entreprise".
Et concernant la ligne éditoriale : "Je m'engage à ne plus jamais accepter la publication, sur l'un des supports du groupe, d'informations transgressant le secret de l'instruction, qu'il s'agisse d'un placement en garde à vue ou d'une mise en examen", a prévenu le futur nouveau directeur des quotidiens La Dépêche de Tahiti et Les Nouvelles de Tahiti.
La société Chin Foo, jusqu’alors propriétaire de 33% des parts de Média Polynésie, a pris jeudi 27 février le contrôle du groupe de presse polynésien en rachetant les parts de l’homme d’affaires Paul Yeou Chi-Chong qui en détenait un tiers des actions.
Le patron de Renault-Sodiva avait annoncé, usant d’une litote en novembre dernier lors d’une émission-portrait diffusée sur Polynésie 1ère, que son investissement dans la presse "n’était pas le meilleur" qu’il ait réalisé. La déclaration publique tombait moins de six mois après le rachat du groupe, en juillet à Hersant média pour un peu moins d’un milliard Fcfp, financés à parts égales avec les sociétés Antares (Richard Bailey) et Chin Foo alors gérée par Marc Collins. Collins qui a depuis été écarté de la société Chin Foo avec laquelle il est dorénavant en conflit.
Connu pour son engagement politique (collectif Carton rouge, Porinetia Ora aux côté de T. Manutahi), Pierre Marchesini avait déjà tenté au milieu des années 90 de se faire une place dans le paysage médiatique local.
Après le rachat de l’hebdomadaire d’information "La Tribune polynésienne" à Louis Bresson, puis d’un périodique à thème "Le consommateur" à Dominique Monti, en 1995 Pierre Marchésini avait lancé Tahiti Matin. Le quotidien n’a vécu que 14 mois, l’affaire s’étant transformée en un gouffre financier de plusieurs dizaines de millions Fcfp.
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