PUNAAUIA, 28 février 2014 – "Si demain Rony est élu, je ne suis pas sûr que Mahana Beach verra le jour, voilà !", prévient Jean-Paul Tuaiva. L'argument est de bonne guerre. Vendredi après-midi, l'idée est de présenter la "dream team" des municipales devant les 16 902 électeurs de la deuxième commune de Polynésie française : sa liste, "Punaauia To’u Oire" Punaauia, notre commune.
Une équipe à la fois "en phase avec le gouvernement", investie par le parti majoritaire Tahoera’a Huira’atira et soucieuse de diversité politique, sociale, générationnelle. Une liste ultime de 35 personnes : le député Tahoera’a Jean-Paul Tuaiva en tête, et à ses côtés, le vice-président de Polynésie française, Nuihau Laurey, le ministre de l’Education, Michel Leboucher, la représentante orange Dylma Aro, le Rautahi Franck Levaudi, l’homme d’affaires Teva Sylvain, les Tavini Charlie Maufene et Mama Yvette, le "jeune" Taimana Ellacott, Patrick Howell, ancien ministre de la Santé et sérieux candidat aux municipales de 2001 et 2008, l'avocat Vincent Dubois... Dans ce groupe, pour prétendre figurer sur la liste, presque tout le monde a dû démontrer le soutien potentiel de 150 personnes aux élections. Presque : "un membre important doit confirmer sa participation lundi", nous avoue-t-on. En attendant, suspens… Qui est-ce sur la photo ?
Vendredi après-midi dans le local Tahoera'a de la commune aux oranges, tout le monde a revêtu son T-shirt aux couleurs du Fe'i. Il fait chaud et les deux brasseurs d'air peinent à donner le change.
L'ambition
Le coureur du Tahoera’a Huira’atira pour partir à l’assaut de la mairie vient de s'attarder un peu sur ce qui lui apparaît versatile dans l'attitude du candidat et maire sortant Ronald Tumahai. Notamment vis-à-vis du projet Mahana Beach, la réalisation touristique phare qui s’annonce dans la commune au cours de la prochaine mandature et ses "plus de 150 milliards" d’investissements : "Un jour il est pour, l'autre il est contre. Et pourquoi voulez-vous détruire un hôtel à un milliard ? Pourquoi raser le centre artisanal ? (...)", se moque-t-il au frais de son concurrent avant d’annoncer redoutablement : Je dis à la population : réfléchissez bien, l’avenir de la Polynésie en dépend".
La candidature A Tia Porinetia de Teva Rohfritsch n’est évoquée qu’en creux et brièvement par un laconique "en face, ils sont divisés".
Du côté des orange, on a l’ambition. Le message est peint en lettre cursives sur le mur, derrière les colistiers et en lettres grasses sur la propagande électorale : "Pour Punaauia, ayons l'ambition".
Député de la 3e circonscription depuis juin 2012, à 41 ans Jean-Paul Tuaiva s’attaque à son premier mandat local. En ligne de mire : l’ambition d’obtenir un assouplissement, en Polynésie, des règles du CGCT (code général des collectivités territoriales) qui impose des dates butoirs pour l’eau potable, les déchets, l’assainissement. L'ambition de créer les conditions de l’emploi. "C’est ce qui ressort de mes tournées dans les quartiers, dans les familles. La grosse attente aujourd’hui, c’est l’emploi". "L'ambition d'une ville plus solidaire", "l'ambition d'une ville où il fait bon vivre".
Une équipe à la fois "en phase avec le gouvernement", investie par le parti majoritaire Tahoera’a Huira’atira et soucieuse de diversité politique, sociale, générationnelle. Une liste ultime de 35 personnes : le député Tahoera’a Jean-Paul Tuaiva en tête, et à ses côtés, le vice-président de Polynésie française, Nuihau Laurey, le ministre de l’Education, Michel Leboucher, la représentante orange Dylma Aro, le Rautahi Franck Levaudi, l’homme d’affaires Teva Sylvain, les Tavini Charlie Maufene et Mama Yvette, le "jeune" Taimana Ellacott, Patrick Howell, ancien ministre de la Santé et sérieux candidat aux municipales de 2001 et 2008, l'avocat Vincent Dubois... Dans ce groupe, pour prétendre figurer sur la liste, presque tout le monde a dû démontrer le soutien potentiel de 150 personnes aux élections. Presque : "un membre important doit confirmer sa participation lundi", nous avoue-t-on. En attendant, suspens… Qui est-ce sur la photo ?
Vendredi après-midi dans le local Tahoera'a de la commune aux oranges, tout le monde a revêtu son T-shirt aux couleurs du Fe'i. Il fait chaud et les deux brasseurs d'air peinent à donner le change.
L'ambition
Le coureur du Tahoera’a Huira’atira pour partir à l’assaut de la mairie vient de s'attarder un peu sur ce qui lui apparaît versatile dans l'attitude du candidat et maire sortant Ronald Tumahai. Notamment vis-à-vis du projet Mahana Beach, la réalisation touristique phare qui s’annonce dans la commune au cours de la prochaine mandature et ses "plus de 150 milliards" d’investissements : "Un jour il est pour, l'autre il est contre. Et pourquoi voulez-vous détruire un hôtel à un milliard ? Pourquoi raser le centre artisanal ? (...)", se moque-t-il au frais de son concurrent avant d’annoncer redoutablement : Je dis à la population : réfléchissez bien, l’avenir de la Polynésie en dépend".
La candidature A Tia Porinetia de Teva Rohfritsch n’est évoquée qu’en creux et brièvement par un laconique "en face, ils sont divisés".
Du côté des orange, on a l’ambition. Le message est peint en lettre cursives sur le mur, derrière les colistiers et en lettres grasses sur la propagande électorale : "Pour Punaauia, ayons l'ambition".
Député de la 3e circonscription depuis juin 2012, à 41 ans Jean-Paul Tuaiva s’attaque à son premier mandat local. En ligne de mire : l’ambition d’obtenir un assouplissement, en Polynésie, des règles du CGCT (code général des collectivités territoriales) qui impose des dates butoirs pour l’eau potable, les déchets, l’assainissement. L'ambition de créer les conditions de l’emploi. "C’est ce qui ressort de mes tournées dans les quartiers, dans les familles. La grosse attente aujourd’hui, c’est l’emploi". "L'ambition d'une ville plus solidaire", "l'ambition d'une ville où il fait bon vivre".
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