Ce vendredi matin, Christophe Gomez directeur du pôle formation de la CCISM et Philippe Martin, conseiller en formation ont présenté le catalogue de formation 2014. En tout, 135 modules diverss et complèts qui concerneront les grandes entreprises et les patentés individuels. Au cœur des objectifs : le développement des compétences.
PAPEETE , vendredi 28 février 2014. Dans son dernier catalogue des formations proposées cette année, le pôle formation de la CCISM entre dans une nouvelle ère, « celle fondée sur l’approche vertueuse de l’entreprise, celle privilégiant la proximité avec l’apprenant (un salarié ou un entrepreneur individuel), puis, celle construite autour de programmes d’excellence et d’exception. » nous explique Christophe Gomez, Directeur du pôle formation de la CCISM.
Partenaire des entreprises et de leurs salariés depuis 20 ans, l’établissement franchit un nouveau cap dans sa démarche d’accompagnement, notamment en proposant des formations utilisant les nouvelles technologies. Par ce biais, de nouvelles compétences peuvent être acquises. L’ouverture sur le monde ou plutôt sur une nouvelle approche dans le management d’une entreprise est largement préconisée par l’équipe conceptrice de ces nouvelles formations.
Philippe Martin, conseiller en formation professionnelle et ancien élève de l’ESSEC, apporte des éclaircissements « Les divers modèles économiques ont fait leurs preuves, mais ne répondent plus forcément aux enjeux de demain. Et cela commence dès aujourd’hui. Attention, il faut garder le socle c’est-à-dire les bases qui existent, mais avoir une approche nouvelle et innovante en ramenant les stratégies de management à l’humain. Cela veut dire mettre en valeur les compétences, parfois insoupçonnées, des salariés. Non pas pour traiter l’individu seul, mais plutôt pour placer ses efforts dans l’intérêt général de l’entreprise. »
Toujours selon la direction du pôle formation, « nous sommes dans une nouvelle ère pour apprendre autrement. » une expression qui met en exergue l’entrée en jeu de formations spéciales utilisées aux Etats Unis, en Europe et au Japon. Prenons l’exemple du Business Games, un jeu de simulation permettant aux salariés d’une entreprise d’endosser le rôle de managers dont la mission est de diriger des sociétés virtuelles en concurrence sur un même marché. Cette formation permet surtout de déceler des compétences jusque-là insoupçonnées.
Autre module moins conventionnel mais tout aussi motivant, celui dit « Xtrem Trip Team building » qui consiste à lancer et organiser des défis sportifs en équipe. Les objectifs sont multiples : donner du sens, s’organiser, faire face aux obstacles et au stress et maintenir la cohésion.
Mais l’innovation est poussée à son paroxysme par la mise en place du Lip dub où les salariés se réunissent autour d’un projet communautaire. Cette technique fait appel à la vidéo ou plutôt au vidéo-clip. Les participants doivent mimer sur un air choisi par le plus grand nombre. Place est ensuite faite à l’imagination et à l’esprit créatif des salariés. Objectif visé : favoriser la cohésion et la communication en interne.
A l’origine de cette « révolution », une volonté de regarder différemment le fonctionnement d’une entreprise sur le fenua, voire même de bousculer les habitudes établies. « On a décidé de voir les choses avec un autre œil. En fait, nous voulions passer du « pourquoi ? » au « pourquoi pas ? ». Il faut oser dépasser le conformisme et ouvrir des champs qui n’existaient pas. » a précisé Christophe Gomez.
Toujours parmi les nouveautés permettant aux entrepreneurs ou salariés des archipels de développer leurs compétences, le Common Sense. Développé par un chercheur local, en la personne de Christian Vanizette, le programme implique l’organisation d’un grand brainstorming où des projets sont débattus, étudiés et orientés via le net. L’utilisation de la visio-conférence permet aux entrepreneurs individuels (lesquels représentent tout de même plus de 70 % des patentés en Polynésie française) de recevoir les meilleurs conseils en matière de création d’entreprise. Là encore, il s’agit de « mettre tous les atouts de son côté et de faire en sorte qu’il se lance dans les meilleures conditions possibles. »
En plus de la possibilité d’obtenir des diplômes professionnels ESSEC et NEGOVENTIS, la CCISM propose également d’accompagner les salariés ou chefs d’entreprises dans l’acquisition de titres consulaires grâce à la VAE, la Validation des Acquis de l’Expérience. Bien qu’il existe déjà une procédure similaire au SEFI, l’instruction des dossiers diffèrent : « Il faut différencier la VAE du SEFI ou les diplômes sont des diplômes d’Etat et donc délivrés par le ministère l’éducation. Alors que nous, nous délivrons des diplômes de l’Etat. Il y a là une grande nuance. Dans le premier cas, vous constituez un dossier qui sera ensuite présenté à une commission qui regarde si votre expérience professionnelle correspond aux référentiels de l’éducation. De plus, vous avez un jury essentiellement composé d’éléments de l’Education Nationale qui peuvent retenir ou pas votre dossier. Chez nous, il est donné la possibilité aux salariés d’effectuer une demande de VAE par l’intermédiaire de leur entreprise, ce qui est bénéfique pour les services de ressources humaines et notre commission se compose surtout de professionnels et d’un encadrement académique. »
Le maître mot dans la démarche de la validation des acquis de l’expérience est « Accompagnement ». Celui-ci, sur mesure, permet aux salariés de connaître leur niveau réel au sein de l’entreprise. Grâce à cela, il leur sera possible de poursuivre leur ascension hiérarchique au moment opportun, sans conflit ni désagrément dû à un sentiment de dévalorisation.
Pour des renseignements complémentaires, il est possible de contacter Philippe Martin, conseiller en formation au 54 88 94 ou par mail à l’adresse suivante : philippe.martin@ccism.pf . Le secrétariat du pôle formation de la CCISM est également joignable au 54 88 88.
TP
PAPEETE , vendredi 28 février 2014. Dans son dernier catalogue des formations proposées cette année, le pôle formation de la CCISM entre dans une nouvelle ère, « celle fondée sur l’approche vertueuse de l’entreprise, celle privilégiant la proximité avec l’apprenant (un salarié ou un entrepreneur individuel), puis, celle construite autour de programmes d’excellence et d’exception. » nous explique Christophe Gomez, Directeur du pôle formation de la CCISM.
Partenaire des entreprises et de leurs salariés depuis 20 ans, l’établissement franchit un nouveau cap dans sa démarche d’accompagnement, notamment en proposant des formations utilisant les nouvelles technologies. Par ce biais, de nouvelles compétences peuvent être acquises. L’ouverture sur le monde ou plutôt sur une nouvelle approche dans le management d’une entreprise est largement préconisée par l’équipe conceptrice de ces nouvelles formations.
Philippe Martin, conseiller en formation professionnelle et ancien élève de l’ESSEC, apporte des éclaircissements « Les divers modèles économiques ont fait leurs preuves, mais ne répondent plus forcément aux enjeux de demain. Et cela commence dès aujourd’hui. Attention, il faut garder le socle c’est-à-dire les bases qui existent, mais avoir une approche nouvelle et innovante en ramenant les stratégies de management à l’humain. Cela veut dire mettre en valeur les compétences, parfois insoupçonnées, des salariés. Non pas pour traiter l’individu seul, mais plutôt pour placer ses efforts dans l’intérêt général de l’entreprise. »
Toujours selon la direction du pôle formation, « nous sommes dans une nouvelle ère pour apprendre autrement. » une expression qui met en exergue l’entrée en jeu de formations spéciales utilisées aux Etats Unis, en Europe et au Japon. Prenons l’exemple du Business Games, un jeu de simulation permettant aux salariés d’une entreprise d’endosser le rôle de managers dont la mission est de diriger des sociétés virtuelles en concurrence sur un même marché. Cette formation permet surtout de déceler des compétences jusque-là insoupçonnées.
Autre module moins conventionnel mais tout aussi motivant, celui dit « Xtrem Trip Team building » qui consiste à lancer et organiser des défis sportifs en équipe. Les objectifs sont multiples : donner du sens, s’organiser, faire face aux obstacles et au stress et maintenir la cohésion.
Mais l’innovation est poussée à son paroxysme par la mise en place du Lip dub où les salariés se réunissent autour d’un projet communautaire. Cette technique fait appel à la vidéo ou plutôt au vidéo-clip. Les participants doivent mimer sur un air choisi par le plus grand nombre. Place est ensuite faite à l’imagination et à l’esprit créatif des salariés. Objectif visé : favoriser la cohésion et la communication en interne.
A l’origine de cette « révolution », une volonté de regarder différemment le fonctionnement d’une entreprise sur le fenua, voire même de bousculer les habitudes établies. « On a décidé de voir les choses avec un autre œil. En fait, nous voulions passer du « pourquoi ? » au « pourquoi pas ? ». Il faut oser dépasser le conformisme et ouvrir des champs qui n’existaient pas. » a précisé Christophe Gomez.
Toujours parmi les nouveautés permettant aux entrepreneurs ou salariés des archipels de développer leurs compétences, le Common Sense. Développé par un chercheur local, en la personne de Christian Vanizette, le programme implique l’organisation d’un grand brainstorming où des projets sont débattus, étudiés et orientés via le net. L’utilisation de la visio-conférence permet aux entrepreneurs individuels (lesquels représentent tout de même plus de 70 % des patentés en Polynésie française) de recevoir les meilleurs conseils en matière de création d’entreprise. Là encore, il s’agit de « mettre tous les atouts de son côté et de faire en sorte qu’il se lance dans les meilleures conditions possibles. »
En plus de la possibilité d’obtenir des diplômes professionnels ESSEC et NEGOVENTIS, la CCISM propose également d’accompagner les salariés ou chefs d’entreprises dans l’acquisition de titres consulaires grâce à la VAE, la Validation des Acquis de l’Expérience. Bien qu’il existe déjà une procédure similaire au SEFI, l’instruction des dossiers diffèrent : « Il faut différencier la VAE du SEFI ou les diplômes sont des diplômes d’Etat et donc délivrés par le ministère l’éducation. Alors que nous, nous délivrons des diplômes de l’Etat. Il y a là une grande nuance. Dans le premier cas, vous constituez un dossier qui sera ensuite présenté à une commission qui regarde si votre expérience professionnelle correspond aux référentiels de l’éducation. De plus, vous avez un jury essentiellement composé d’éléments de l’Education Nationale qui peuvent retenir ou pas votre dossier. Chez nous, il est donné la possibilité aux salariés d’effectuer une demande de VAE par l’intermédiaire de leur entreprise, ce qui est bénéfique pour les services de ressources humaines et notre commission se compose surtout de professionnels et d’un encadrement académique. »
Le maître mot dans la démarche de la validation des acquis de l’expérience est « Accompagnement ». Celui-ci, sur mesure, permet aux salariés de connaître leur niveau réel au sein de l’entreprise. Grâce à cela, il leur sera possible de poursuivre leur ascension hiérarchique au moment opportun, sans conflit ni désagrément dû à un sentiment de dévalorisation.
Pour des renseignements complémentaires, il est possible de contacter Philippe Martin, conseiller en formation au 54 88 94 ou par mail à l’adresse suivante : philippe.martin@ccism.pf . Le secrétariat du pôle formation de la CCISM est également joignable au 54 88 88.
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