PAPEETE, 28 février 2014 – A quatre jours ouvrables de la fin de la période de déclaration de candidature, le Haut-commissariat fait un point pour préciser les conditions du scrutin municipal des dimanches 23 et 30 mars prochains.
Petite nouveauté en 2014, par rapport au scrutin communal de 2008, tous les candidats qui souhaitent soumettre leur nom au suffrage des électeurs doivent déclarer leur candidature avant le jeudi 6 mars 18 heures, auprès de la subdivision administrative compétente dans la localité où ils se présentent.
Autre nouveauté, les procurations devront faire l’objet d’une déclaration à la gendarmerie ou devant un agent de police judiciaire. Les quelque 20 000 électeurs qui votent par procuration en Polynésie française devront se soumettre à cette obligation faute de ne pouvoir exprimer leur choix.
La Polynésie française, qui comptait 191799 électeurs lors des Territoriales 2013, est découpée en 48 communes, 116 sections électorales (municipalités), en raison de l’existence de 30 communautés de communes.
Et, en fonction de leur importance démographique, deux modes de scrutin seront à l’œuvre aux prochaines municipales : le scrutin majoritaire plurinominal ; et le scrutin de liste à la représentation proportionnelle, dans les 16 communes les plus peuplées de Polynésie.
Télécharger la fiche détaillée ICI
Consulter aussi le site du Haut-commissariat de la République en Polynésie française
Scrutin majoritaire plurinominal. Pour être élu au 1er tour, le candidat doit non seulement recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés mais également un nombre de suffrages égal au moins au quart de celui des électeurs inscrits. Les suffrages sont comptés individuellement par candidat. En cas de second tour, tous les candidats peuvent se représenter mais seule la majorité relative suffit. En cas d’égalité de suffrages, le plus âgé des candidats est élu. Les sièges à pourvoir sont répartis en fonction du nombre de suffrages recueilli par chaque candidat. Les électeurs peuvent panacher leur vote, rayer des noms : les suffrages sont comptabilisés individuellement.
Scrutin de liste à la représentation proportionnelle. Les sièges sont répartis entre les listes à la proportionnelle à la plus forte moyenne, avec prime majoritaire de 50 % à la liste arrivée en tête. Les listes qui n’ont pas obtenu 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges. Au 1er tour, l’élection est acquise si une liste recueille la majorité absolue des suffrages exprimés.
Pour se présenter au 2nd tour, une liste doit avoir obtenu au moins 10 % des voix exprimées. Ne peuvent fusionner entre les deux tours pour figurer au 2nd tour que les listes ayant obtenu au moins 5 % des voix exprimées. Toutes les listes présentent au second tour doivent avoir déclaré leur candidature officiellement. Aucun panachage n’est possible lors du vote, faute de quoi le bulletin est considéré comme nul.
Petite nouveauté en 2014, par rapport au scrutin communal de 2008, tous les candidats qui souhaitent soumettre leur nom au suffrage des électeurs doivent déclarer leur candidature avant le jeudi 6 mars 18 heures, auprès de la subdivision administrative compétente dans la localité où ils se présentent.
Autre nouveauté, les procurations devront faire l’objet d’une déclaration à la gendarmerie ou devant un agent de police judiciaire. Les quelque 20 000 électeurs qui votent par procuration en Polynésie française devront se soumettre à cette obligation faute de ne pouvoir exprimer leur choix.
La Polynésie française, qui comptait 191799 électeurs lors des Territoriales 2013, est découpée en 48 communes, 116 sections électorales (municipalités), en raison de l’existence de 30 communautés de communes.
Et, en fonction de leur importance démographique, deux modes de scrutin seront à l’œuvre aux prochaines municipales : le scrutin majoritaire plurinominal ; et le scrutin de liste à la représentation proportionnelle, dans les 16 communes les plus peuplées de Polynésie.
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Scrutin majoritaire plurinominal. Pour être élu au 1er tour, le candidat doit non seulement recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés mais également un nombre de suffrages égal au moins au quart de celui des électeurs inscrits. Les suffrages sont comptés individuellement par candidat. En cas de second tour, tous les candidats peuvent se représenter mais seule la majorité relative suffit. En cas d’égalité de suffrages, le plus âgé des candidats est élu. Les sièges à pourvoir sont répartis en fonction du nombre de suffrages recueilli par chaque candidat. Les électeurs peuvent panacher leur vote, rayer des noms : les suffrages sont comptabilisés individuellement.
Scrutin de liste à la représentation proportionnelle. Les sièges sont répartis entre les listes à la proportionnelle à la plus forte moyenne, avec prime majoritaire de 50 % à la liste arrivée en tête. Les listes qui n’ont pas obtenu 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges. Au 1er tour, l’élection est acquise si une liste recueille la majorité absolue des suffrages exprimés.
Pour se présenter au 2nd tour, une liste doit avoir obtenu au moins 10 % des voix exprimées. Ne peuvent fusionner entre les deux tours pour figurer au 2nd tour que les listes ayant obtenu au moins 5 % des voix exprimées. Toutes les listes présentent au second tour doivent avoir déclaré leur candidature officiellement. Aucun panachage n’est possible lors du vote, faute de quoi le bulletin est considéré comme nul.
Recensement des candidatures déclarées et validées, ce vendredi 28 février 2014 matin.
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