Le dernier Festival des arts des Marquises (Matavaa o te Fenua Enata) a refermé ses portes le 19 décembre 2015, il y a à peine 16 mois, laissant de ces moments forts quelques souvenirs que l’on voudrait impérissables, dont une belle brochette de statues sur la place centrale de la petite ville de Atuona (le tohua Pepeu), sur l’île de Hiva Oa.

Parmi les délégations participant à ce festival, celle de Rapa Nui avait fait sensation grâce à ses prestations et à deux énormes sculptures en bois, gracieusement offertes à tous les Marquisiens.
Malheureusement, du côté de la mairie, il semble que l’on n’ait pas pris la mesure de ces cadeaux, certes symboliques, mais malgré tout de grand prix ; l’une des deux sculptures est un splendide moai, réalisé sur place et qui, aujourd’hui, est déjà bien abîmé. Il ne fait apparemment l’objet d’aucun soin, au point que de son dos fêlé, s’échappent fourmis et sciure, augurant d’une fin proche.
Malheureusement, du côté de la mairie, il semble que l’on n’ait pas pris la mesure de ces cadeaux, certes symboliques, mais malgré tout de grand prix ; l’une des deux sculptures est un splendide moai, réalisé sur place et qui, aujourd’hui, est déjà bien abîmé. Il ne fait apparemment l’objet d’aucun soin, au point que de son dos fêlé, s’échappent fourmis et sciure, augurant d’une fin proche.
Une exigence d’humilité et de respect

Le maire, peu avant le festival, avait déjà eu l’initiative malheureuse de faire couper le magnifique baobab qui ornait un coin de la place ; voilà qu’aujourd’hui aucune attention n’est portée à ces dons de nos amis pascuans, alors qu’il suffirait d’une ou deux couches de produit anti-insectes (termites, vrillettes, etc.) et d’une ou deux couches de lasure mate incolore(y compris sur la partie inférieure du moai bien sûr, la plus fragile) pour garantir à cette sculpture et à sa voisine de ne pas terminer réduites en miettes à brève échéance.
La culture, avons-nous la faiblesse de penser, n’est pas quelque chose que l’on proclame grâce à de généreuses subventions publiques quatre jours tous les deux ans, c’est avant tout une exigence quotidienne d’humilité et de respect de soi-même et des autres : à ce titre, il est plus que temps de prendre d’urgence les mesures qui s’imposent pour préserver durablement les deux belles sculptures pascuanes de Atuona; les produits qui sauveraient ces deux pièces uniques sont accessibles dans tous les commerces spécialisés (peut-être même à Atuona) et il suffit d’une journée de travail pour assurer leur pérennité. Le festival étant très largement financé par les contribuables, la moindre des choses est bien de protéger les œuvres produites, destinées au grand public.
La culture, avons-nous la faiblesse de penser, n’est pas quelque chose que l’on proclame grâce à de généreuses subventions publiques quatre jours tous les deux ans, c’est avant tout une exigence quotidienne d’humilité et de respect de soi-même et des autres : à ce titre, il est plus que temps de prendre d’urgence les mesures qui s’imposent pour préserver durablement les deux belles sculptures pascuanes de Atuona; les produits qui sauveraient ces deux pièces uniques sont accessibles dans tous les commerces spécialisés (peut-être même à Atuona) et il suffit d’une journée de travail pour assurer leur pérennité. Le festival étant très largement financé par les contribuables, la moindre des choses est bien de protéger les œuvres produites, destinées au grand public.
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